Fic 4

Mémoires de Sam Merlotte.

 

Vous allez me dire que je suis encore un peu jeune pour écrire mes mémoires, mais depuis que j’ai retrouvé ma famille biologique et plus particulièrement mon demi frère Tommy, je tiens à ce qu’il sache tout de ma vie, mes aventures et mésaventures. Je n’ai jamais été très bavard sur ma vie, sur ce que je suis ou sur mon passé. Mais je désire que ca change avec Tommy.

 

Aventures et mésaventures ? Vous allez me dire. Et non, nous ne vivons pas dans un monde paisible, je n’ai pas la vie tranquille a laquelle j’aspire tant, tenant mon bar, dans notre bonne petite ville de Louisiane, « Bon temps ». En plus des aléas de la vie, je nage au milieu du surnaturel. Vous êtes bien placé pour le savoir, puisque vous avez assisté au comming out des vampires, mais si seulement ils n’y avaient qu’eux.  Vous ne connaissez pas encore les Métamorphes, espèce a laquelle j’appartiens, ainsi que les ménades, les loups garou, les fées, les démons, demi démons et j’en passe.

 

Malgré le trou paumé ou j’ai élu domicile, espérant justement échappé a tout cela, j’ai la désagréable habitude de toujours me retrouvé au milieu de trucs complètement dingue. Plus j’avance dans la vie, plus je me dis que le pire est derrière moi. Mais non ! Peut être que le surnaturel, appel le surnaturel. Quoi qu’il en soit, ma vie est déjà bien remplie, trop même je dirais et je me serais bien passé de certains événements.

 

Comme il m’est plus facile de me confié par écrit que par oral, voici donc le récit de mes péripéties. Je commencerais par une petite mésaventure, certes drôles avec le recul, mais je vous assure que sur le moment, la situation n’avait rien de comique ….  Je l’appellerais donc :

 

Le dépucelage d’un Métamorphe.

 

Lorsque mes parents adoptifs m’ont abandonné, j’ai vagabondé quelques années. Il a fallu que je prenne conscience de  ma différence, des problèmes qui en découlent, mais aussi des avantages. Il n’existe aucun guide ou manuel sur « Comment géré votre ado Métamorphe ».  

 

 Je survivais en m’introduisant dans des maisons pour dérober nourriture et biens. Je ne suis pas particulièrement fier de cette période, mais que voulez vous faire a 17 ans, sans parents, sans argent ni toit, la seule chose que j’avais, et bien c’était ma nouvelle nature. Sous la forme d’un jeune chien, je pouvais m’introduire sans difficultés dans les habitations munis d’une chatière.

 

Sous une belle nuit étoilée, je me promenais sous ma première forme, un petit Jack Russell. Je me dirigeais vers la maison que j’avais repérée dans la journée. Depuis plusieurs jours je trainais dans ce quartier résidentiel afin de trouver une maison munie de mon accès personnel. A cette époque la mode n’était plus aux chiens, je fus donc soulagé de trouvé cette petite maison.  Je n’avais rien mangé depuis plusieurs jours, et les chiens errant ne sont pas les bienvenus dans ce genre de quartier.

 

 Je passais par le jardin qui n’était pas clôturé, et m’introduisit par la trappe. J’avais déjà vérifié qu’aucun chien n’y vivait plus. Il est assez désagréable de tombé sur un molosse qui protège son territoire. Une fois dans la maison, je reprends apparence humaine. Après avoir dévalisé le réfrigérateur, je fais rapidement le tour du propriétaire. Moins de 20 minutes plus tard, me revoilà dehors. Le ventre bien plein à la recherche d’un endroit paisible pour dormir. Sur le chemin, a l’allée, j’ai découvert un vieux hangar, ca fera bien l’affaire.

 

Je me dirige tranquillement vers mon lieu de repos, la truffe dans les étoiles quand …  Je suis retenu dans ma course. Ma gorge se serre, je n’arrive plus a respiré. Mes pattes avant se soulèvent. Ma tête est tirée en arrière et j’entends :

 

-       Tu l’as eu !!

-       Enfin te voila ! Des jours qu’on te court après. Tu vas retrouver quelques copains.

 

Avant d’avoir retrouvé complètement mes esprits, mes ravisseurs me jettent sans ménagement dans une cage, a l’intérieure d’un camion, en compagnie de plusieurs congénères tous plus mité les uns que les autres.

 

Celle la, je ne m’y attendais pas. Qui peuvent bien être ses hommes ? Comment vais-je sortir de là ? Hey doucement devant, on n’est pas de la marchandise !

Qu’est ce que tu regarde comme ca le pitbull ? Pas la peine de me faire tes yeux de terreur. Toi aussi tu t’es fait choper. Et garde tes puces !

Je n’ai pas assez de place pour reprendre forme humaine, et essayé d’ouvrir la cage. Même si j’y arrive, je fais quoi après ? Je saute ? Vu comme ils conduisent c’est un coup à se tuer. Attendre qu’on arrive, oui mais ou justement.

 

Le camion s’arrête, un des hommes hurle.

 

-       Laisse nous entré, ont est plein.

 

Ca redémarre.

 

Réfléchis Sam, qui sont t’ils ? Un laboratoire pharmaceutique qui fait des testes sur les animaux ?  Un savant fou qui fait des expériences en toute illégalité et qui a besoins de cobayes ?

Oh mon dieu, quelqu’un aurait percé mon secret, ils me traquent depuis des jours. Que va-t-il encore m’arriver ! Aboie, débat toi ! Saleté de cage, tu vas céder oui.

 

Le camion s’immobilise, on coupe le moteur.

 

-       Qu’est ce qu’ils ont tout à coup ses satanés clébards ?

-       Vas voir et calme les. Je vais chercher le chariot.

 

 …… La porte s’ouvre.

 

-       C’est pas bientôt fini ! Calmez-vous, ou vous allez gouter de ca !

 

L’autre homme revient avec un chariot. Ils mettent les cages dessus et en avant la promenade.

Regarde autour de toi, il faut que l’on sache ou nous sommes …. Là bas, une pancarte. 

 

Aller approche toi, oui, encore un peu …… Fou ….. Fourri …….. Fourrière …….. Municipale.

 

Bon sang quel endroit sinistre, et puis cette odeur d’urine, de vieux chien et de mort, c’est insupportable. Ca ne va pas être une partie de plaisir, mais c’est toujours mieux que les expériences d’un savant fou. Faut que j’arrête les bandes dessinées. Je devrais bien trouver une occasion de m’échappé.

 

-       Voila ta nouvelle cage, allez, rentre la dedans !

 

Bon alors, évaluer la situation. Une fois ses deux hommes partis, il ne doit rester que la gardienne et le vigil à l’extérieur. Cette cage est assez grande pour reprendre forme humaine, mais les verrous sont trop solides. Une seule porte d’entrée, avec le bureau juste devant.

 

-       Hey carole, ca y est on a fini, ils sont tous en cage. Ca va aller, ils sont plutôt agités ce soir ?

-       Bien sur, comme tous les soirs ! Je leurs donne à manger, et après direction mon téléfilm.

 

Les deux hommes partent. Elle se dirige vers une autre pièce, et laisse la porte d’entrée ouverte, heureusement que nous sommes en plein mois d’été et qu’il fait une chaleur étouffante. Elle ressort poussant un chariot rempli de gamelles pleines de …. De croquettes. Là j’ai une opportunité !

 

C’est ca, oui, vient par la et ouvre ma cage.

Non, non, la porte, tu devais ouvrir la porte !! Pas cette espèce de petite trappe, que je n’ai même pas remarquée. Si je me transforme, la tout de suite, elle aura peut être la peur de sa vie et tombera dans les pommes, oui et après, je ne peux pas ouvrir cette cage sans les clefs, qu’elle n’a visiblement pas sur elle.

 

Je m’approche de la gamelle, renifle …. Pouah, ca pu !

 Comment peuvent’ ils manger cette horreur. Et ca ne doit pas être pire que cet infâme pâté, habituellement servie à mes congénères. Je me retourne et boude les croquettes.

 

Heureusement que j’ai le ventre bien plein, je vais pouvoir échappé a cette bouffe pour chien. Mon voisin de droite est dans un piteux état, je ne donne pas chère de sa peau. J’ai lu quelque part que les animaux arrivant en fourrières étaient piqués au bout d’un temps, s’ils n’étaient pas réclamé ou adopté entre temps. Attends une seconde …. Mais c’est ce qu’il risque de m’arriver ! LAISSEZ MOI SORTIR, VOUS ALLEZ COMAITRE UN MEURTRE, JE NE SUIS PAS UN VRAI CHIEN !

 

-       Extinction des feux. Demain grosse journée pour les nouveaux

 

Enfin au calme ! Grosse journée ? Celle la a déjà été bien remplie, Rien de pire ne pourra arriver demain et ……..

 

-       Bonjour Henri, j’espère que t’est en forme, nous avons du boulot aujourd’hui !

-       Par qui tu veux commencer ?

-       Le jeune chien dans la cage 26.

 

Je me suis endormi et sous ma forme humaine. Je dois vite reprendre ma forme canine, le numéro 26, ……  c’est moi ! Oh misère, que va-t-on me faire ? Un homme s’approche. Encore cette satané perche avec un fil. Non, non, non et non ! Si je grogne, il se découragera ? Il ouvre la petite trappe et passe la perche

 

-       Allé viens par ici, pas la peine de grogné, tu ne me fais pas peur. Allé, tu ne peux pas t’échappé.

 

Ma gorge se sert a nouveau, plus je me débats moins j’arrive a respiré. Mes pattes se soulèves de terres et je suis emmener de force.

 

-       On va commencer par une bonne douche, mais avant tiens toi tranquille, qu’ont te passe la muselière.

 

Super ! Déjà que j’avais du mal a respiré, la c’est le pompon ! Une douche ! Je suis propre moi ! Je ne pourrais pas en dire autant des autres locataires.

 

Hey ! Elle est gelé votre eau, tout ce que je vais gagner c’est un bon rhume. Doucement ! On frotte doucement, j’ai la peau sensible.

 

-       Tu m’attends là bien sagement, je reviens.

 

C’est ca ! Prend tout ton temps,  comme si j’avais le choix, saucissonné comme je le suis. L’homme revient avec une espèce de vaporisateur. Qu’est ce que c’est encore que ca ! Sans que je m’y attende, un nuage de produit en sort. Ca me brule les yeux, m’empêche de respiré, Atchoum !  Ca empeste.

 

-       Laisse le 5 minutes pour se remettre du traitement anti puces et viens m’aider pour l’autre.

 

Me remettre, comme si c’était possible de ce remettre de ca, me voila dépuceslé. C’est inhumain d’infligé de tels traitement a de pauvres animaux sans défenses. Enlevez moi ma muselière et se sera déjà plus équitable. Oh non, le revoilà.

 

Avec deux seringues ! Mais ca ne s’arrêtera dont jamais ?

 

-       Allé ouvre la gueule, c’est juste un vermifuge

 

Parce que tu crois que je vais me laissé faire bien sagement et m’enlevé le plaisir de te voir galéré. Je sers les mâchoires de toutes mes forces !

 

-       J’ai besoin d’un coup de mains ici.

-       On fait comme d’habitude ?

-       Oui, la piqure est la.

 

Oh les traitres, ils se mettent a deux contre 1. Qu’est ce que tu fais avec cette seringue ?

Pose cette seringue ….. Pose-la !

 

Je ressens une piqure et une brulure au niveau de l’arrière train, ce qui me fait immédiatement desserré les dents, et reçois une giclé dans la gueule d’une pate au gout de poisson pourri qui colle. Je m’étouffe, essaye de craché ……. C’est de la glue ! J’en ai plein la bouche et m’en mets partout sur les babines et la truffe en essayant de m’en débarrassé avec ma langue. Si seulement je n’avais pas cette fichue muselière, ce serait plus facile !

 

-       Très bien, reste plus que le tatouage

 

C’est une plaisanterie ? Ils vont me marquer à vie ! Histoire que je n’oublie jamais ses instants. Les films d’horreur en noir et blanc, ca vas bien maintenant !

 

-       C’est demain que le veterinaire vient ?

 

Un vétérinaire ? Pour quoi faire, hein ? Vous ne nous infligez pas vous-même toutes les tortures ?

L’homme commence a me tripoté. Non mais ca vas pas chez vous, arrêtez ca tout de suite ! Ses grosses mains moites et poilues se mettent à me palper les bourses. Me voila au comble de l’humiliation.

C’EST PRIVE CE GENRE DE CHOSES ! Votre mère ne vous a jamais dit qu’on ne tripotait pas les bourses de ses congénères, sans avoir été présenté un minimum !

 

-       Pour les castrations ? Oui c’est demain après midi !

-       Alors il faudra programmer une intervention supplémentaire.

-       Remet les dans leurs cages, il est presque midi. Ont vas déjeuner et on continuera après.

 

Les quoi ?  AU SECOURS !!!! Je suis enfermé dans ce corps de chien, si je reprends forme humaine maintenant, je vais dévoiler mon secret et ca vas faire le tour du monde. Je vois déjà les gros titres :

 

Erreur de la nature : Un adolescent se transforme en chien !

 

Je serais traqué durant des mois, voir des années. Mais je ne vais pas me laissé castré juste pour garder secret ma personnalité. Ou si, ca risque de devenir l’enfer d’être la cible de chercheurs, de savant fou, peut être de l’armée, des medias ….. Oui mais, …….. Castré ! Quand même …….. , c’est allé un peu loin pour garder ce secret, non ? Je ne veux pas être une moitié d’homme ! Il faut que je m’échappe avant demain ! Ce petit séjour tout frais payé, commence à devenir franchement insupportable.

 

-       Aller bonhomme, sort de là. Un petit tatouage et c’est fini ont te laisse tranquille.

 

Les revoilà déjà ! Pris dans mes pensées je ne les aie pas entendus revenir. Direction un supplice supplémentaire, je vais aller me faire marquer comme du bétail. Je me demande quand même ou est ce qu’il apparaitra sous ma forme humaine.

 

-       Allonge-le sur la table et attache-le. Je prépare l’anesthésie et le tranquillisant.

 

NON, NON ! Laissez-moi ! Je ne veux pas être marqué ! Ca doit faire un mal de chien !

Première piqure, dans le cou. Je sens le liquide se répandre dans tout mon corps. Ouah ! C’est d’enfer leur truc ….. Tout mes muscles se détendent, les bruits alentour s’éloignent, j’ai l’impression d’être dans du coton.  Je plane.  Deuxième piqure, a l’intérieur de la cuisse. J’entends vaguement une machine, je suis complètement stone.……………………………………………………………………

 

-       J’ai fini, tu peux le détaché et le remettre dans sa cage. Avec le tranquillisant il sera dans les vapes jusqu'à demain matin.

 

J’ai la bouche toute pâteuse. De l’eau, il faut que je boive, ma gamelle d’eau. Hum ca fait du bien. Bon sang, depuis combien de temps je suis dans cet état ? Quel jour sommes nous ? Soir ou matin ? J’ai une de ces faims ! Je ne me souviens plus de ce qui c’est passé …. Ah si, séance de tatouage, voyons voir ca. Il est sur l’intérieure de ma cuisse gauche. 8PTH391, charmant, je suis maintenant un numéro.

 

-       Bonjour Carole

-       Oh bonjour véto, je ne vous avez pas entendu arriver. Je vous ai tout préparé, nous avons 8 chiens aujourd’hui pour vous.

-       Très bien, alors au boulot.

-       Le premier est déjà installé, je vous rejoins dans quelques minutes.

 

Enfin une bonne nouvelle, on ne commence pas par moi. Aller Sam, sort de ta léthargie, réfléchi, comment sortir d’ici avant que tu sois le prochain. Pas question de laissé faire ca !!

 

-       Oh hey, y’a quelqu’un ici.

-       Oui, bonjour. Je peux vous aider ?

-       Je suis à la recherche d’un petit chien de compagnie pour mes enfants. Un jeune de préférence pour l’acclimatation.

-       Je vous laisse faire le tour, tous les chiens sont là bas. Nous avons attrapé hier un jeune jack Russell, ce sont des chiens très intéressants pour des enfants ……….. 

-       Excusez-moi ? Pourrais-je voir celui-ci de plus prêt ?

-       Bien sur ! Je prends les clefs et vous ouvre la cage…………. Voila, faites attention ! Tenez-le par le collier.

-       Carol ? J’ai fini ! Quel est le prochain ?

-       Le 26, mais attendez une minute. Alors vous le voulez ? Je dois l’emmener sinon.

 

Mon tour ! Ah non, pas question ! J’y tiens à mes bourses !

 

Maintenant ! L’homme lâcha prise et je m’échappais à toute vitesse vers la porte d’entrée. Sitôt arrivé sur le parking, je reprenais forme humaine et cavalais nu comme un vers, sous les yeux ébahis de l’homme et de la gardienne qui s’étaient rués a ma poursuite. Le collier autour du cou, je détalais comme un lapin. Libre ! Enfin libre et entier !  Au pire, ils ont la description d’un Jack Russell et de mes fesses, pas de quoi fouetter un chat, je ne risque pas grand chose. Que c’est bon de se retrouvé à nouveau sur deux pattes.