Fic 1

Sam : haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, foutu mort vivant suceur de sang, même aujourd’hui faut qu’ils m’empoisonnent la vie, haaaaaaaa, j’en ai marre, marre, marre, !!! J’envoyais valser le reste des caisses de true blood dans la réserve.

 

Arlène : « ca va SAM ? Besoin d’aide ? Elle passa sa tête dans l’ouverture de la porte «  PSsss psssst ! J’espère que tu as un bon alibi ? » Elle regardait consternée la marre de sang synthétique se déverser au sol.

 

Sam : « ce n’est vraiment pas le moment !! Va me chercher de la farine ! »

 

Arlène : « Maïs ou blé ? »

 

Sam : «  Quoi ? »

 

Arlène : «  la farine, maïs ou blé ? »

 

Sam : « Je m’en tape, dépêche »

 

Arlène : « tu es vraiment d’une humeur de chien aujourd’hui ! »

 

Sam : wouaf wouaf, je lui aboyais agressivement ! Il faut que je me calme, il faut vraiment que je calme, … Arlène revint avec deux sacs.

 

Arlène : « on fait quoi maintenant ? »

 

Sam : « du pain bien sur !! On l’étale pour que ça absorbe tout ce truc infâme ! »

 

Arlène : « je pense que ce n’est pas le moment de te demander ma soirée ? »

 

Sam : «  A ton avis ? »

 

Arlène : « tu me diras quand tu auras fini de bouder ! Sur ce je vais préparer le thé glacé ! »

 

Sam : « non reste s’il te plait ! Je suis désolée de t’avoir crié déçu. »

 

Arlène : « tu oublies aboyer et grogner, gros chien mal léché ! »

 

Elle réussi à me faire sourire, depuis ce matin tout tournait en eau de boudin, avec toutes ces allusions, je me demandais si elle connaissait mon secret, elle savait ou gratter pour me faire fléchir, je ne connaissais  personne d’aussi agaçante et adorable à la fois. Elle s’accroupi à coté de moi, pris un sac de farine de blé, et commença à en éparpiller sur le sol. Il y en avait de partout, sous les meubles, les caisses, la réserve était une marre de sang, c’était dégoutant.

 

Sam : « Tu peux prendre ta soirée si tu veux, Terry est dispo aussi. »

Arlène : « merci Sam tu es un amour quand tu veux. »

 

On finissait de nettoyer la réserve en silence lorsque Lafayette apparut à l’entrée.

Lafayette : « où est le corps ? »

Sam : « dans le coffre de ta nouvelle caisse ! Pourquoi ? » Lafayette, Arlène et moi partirent dans un fou rire, j’avais presque oublié ce qui m’avait amené à cette colère noire.

 Depuis que l’organisation des sangsues avait changé, je me voyais devoir rendre des comptes à Russell, en tant que méta morphe, le fisc viendrait dans la semaine éplucher mes comptes, toutes mes serveuses disparaissaient comme par enchantement, le super coup de tel de Sookie qui m’annonce qu’elle ne bosserai pas pendant deux semaines, « je peux pas te dire pourquoi, ce serai dangereux pour toi, blablablablabla » et moi je fais quoi la dedans, je remus la queue et fais la fête !! Faut que j’aille courir dans les bois, cette nuit je me transforme et je m’échappe quelques heures de cette vie de chien.

 

Lafayette : « La machine à expresso vient de rendre l’âme je crois ! »

Sam : « super ! On va fêter ça ! Tekila paf au petit déj, aujourd’hui on ferme ! Prenez votre journée ! »

Lafayette : « tu rigoles ou quoi, je reste pour ce petit déj, ça va faire des siècles, que je n’ai pas fais la fête au réveil !! En plus sans bitch, ce n’est pas une fête ! Tu reste Arlène ? »

Arlène : « Oh non ! Trop de bitch ici pour moi ! »

 

Et nous voila, Laf et moi, ivre mort avant 11 heures du mat à danser sur le billard. Ca faisait vraiment trop longtemps que je ne mettais pas lâcher comme ça ! Et faut dire que pour la bringue Laf resterai le roi incontesté ou « the queen » comme il le dit si bien.

Mes problèmes sont toujours là, la famille, le boulot, les amours, toutes les emmerdes qui viennent parasiter l’existence. Mais au moins pendant quelques heures, elles m’ont fait bien plus rire que pleurer.