MiniFic 2

Dernier chapitre du tome 5. Eric parle du calendrier de nus du Fangtasia avec Sookie.

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Eric : - Bon. Eh bien dans ce cas, je vais retourner m'occuper de mon propre bar. Au fait, nous allons élargir la gamme de nos produits dérivées, au Fangtasia.

Sookie : - Ah ? C’est drôle ici aussi au Merlotte on a diversifié notre activité ! lui ai-je annoncé.

Eric : - Oui, que diras-tu d'un calendrier de nus ?

Sookie : - Mmm... Et tu seras dedans ?

Eric : - Oh, mais bien sûr ! Monsieur Janvier.

Sookie : - Alors mets-m'en trois de côté. J'en offrirai un à Arlène et un à Tara, et j'en accrocherai un chez moi.

Eric : - Si tu me promets de le garder ouvert à ma page et de me reluquer tous les matins, je te ferai cadeau du tiens.

Sookie : - Marché conclu ! Mais… tu seras complètement nu ?

J’ai piqué un fard en posant la question

Eric : - Je cache le strict minimum avec un plaid. Tu veux voir ce que ça donne ?

Sookie : - Euh… pourquoi pas ?

Eric : - Attends une minute, a-t-il dit en sortant une photo de sa poche. Ah, voila ! a-t-il ajouté en tendant la photo du calendrier.

Sookie : - Ah oui, effectivement tu ne caches que très peu de choses, ai-je constaté, le rouge aux joues.

Eric m’a offert son plus beau sourire en coin.

 Je regardais la photo avec intérêt et de façon admirative, tout en regrettant que la face sud d’Eric
ne soit pas visible. Son popotin méritait pourtant d’être mis en évidence, si on me demandait mon
avis ! Plus je la regardais plus j’avais envie de garder cette photo pour moi. 

 Puis quelque chose me sauta aux yeux. Quelque chose dépassait de la couverture…

Sookie : - Mais qu’est-ce que c’est que ce truc qui dépasse ? ai-je lancé à haute voix, bien malgré
moi.

Eric a éclaté de rire.

Eric : - Oh Sookie, ne fais pas semblant de ne pas savoir ce que c’est ! Toi mieux que personne tu
sais à quelle point je peux être grand à ce niveau-là, n’est-ce pas ?

J’ai dégluti, ne sachant pas quoi répondre. Il m’avait montré la photo exprès pour me mettre mal à l’aise, l’enfoiré !

Sookie : - Mais tu ne vas pas laisser ça comme ça sur le calendrier ?

Eric : - Pourquoi ? Tu ne trouves pas ça vendeur ?

Sookie : - Eric ! me suis-je indignée.

Eric : - Ils vont enlever ce qui dépasse avec Photoshop !

Sookie :- Oh ! ai-je dit, presque déçue.

Eric : - Mais je peux faire en sorte que ton exemplaire garde la photo telle qu’elle est là ! m’a-t-il tentée…

Ça a bien failli marcher !

Sookie : - Mmm… non ça ira, merci Eric. J’ai déjà vu tout ce qu’il y avait à voir chez toi. En long, en large et en travers ! l’ai-je piqué de mon air angélique, avec la ferme intention de le faire enrager.

A mon tour de le taquiner. Un éclair de colère traversa les yeux bleu glacial d’Eric. J’étais persuadée qu’il allait riposter mais au lieu de ça …

Eric : - Comment vous êtes-vous diversifiés, au Merlotte ? Non pas que ça m’intéresse mais … un bar de bouseux qui diversifie son activité… je demande à voir, a-t-il dit d’un ton neutre, mais avec un sourire ravageur et un sourcil éloquent.

Sookie : - On fait boulangerie dans la journée, ai-je dit en levant les yeux au ciel, agacée par son attitude. On a ouvert un stand à côté du billard là-bas, lui ai-je indiqué du doigt, on y vend du pain, des viennoiseries françaises, des cupcakes, des muffins … dès le levé du soleil pour le petit dej' et avec ça on a toutes sortes de friandises et même des carambars !!!

 J’étais persuadée qu’il ne saurait jamais ce qu’est qu’un carambars ! Je me préparai donc à lui expliquer ce que c’est quand il me hurla dessus :

Eric : - Des carambars !!! (Eric a bondi de son siège.) Non, mais tu plaisantes ? Je n’en trouve qu’en
France ! Je les fais venir dès que j’en ai l’occasion…

Sookie : - Tu connais les carambars, Eric ? Je croyais que les vampires ne mangeaient pas ?

Eric arrivait toujours à me surprendre.

Eric : - C’est la seule chose dans ce bas monde qui a assez de goût pour que je daigne le mettre dans ma bouche en dehors du sang bien sur. C’est tellement meilleur que le Tru Blood. Tu peux
m’en procurer ? J’en veux une quantité colossale et je suis prêt à payer pour ! Je dois voir ça avec
Sam ? Combien en avez-vous en stock ? Beaucoup j’espère ! ...

Il m’a assaillie de questions, mais j’étais tellement fatiguée que je n’ai pas tout saisi.

Sookie : - Je peux t’en mettre un peu de côté, si j’ai le droit de te regarder les manger !

Ben je n’étais pas si fatiguée que ça, finalement ! Je l’imaginais déjà les crocs englués avec le caramel et ça m’a fait exploser de rire.

Eric : - Ne te fais pas d’illusions, la télépathe, je n’en mange que petit bout par petit bout, et je les laisse fondre dans ma bouche quand je suis seul. Il n’y a pas de quoi se marrer. Le ridicule, ce n’est pas mon truc, a-t-il ajouté, dédaigneux.

Sookie : - Qu’est-ce qui fait que tu aimes le goût des carambars ? C’est juste toi, ou c’est le péché mignon de tous les vampires millénaires ?

Eric : - Les carambars ont un goût divin, non un goût de …fée ! a-t-il dit, rêveur. Et je doute que d’autres vampires se soient aventurés à y goûter.

Sookie : - Comment y as-tu goûté, alors ?

Eric : - J’ai croqué un enfant qui en avait un à la main et il avait un goût exquis ! J’ai léché le bâtonnet et depuis j’en raffole.

Sookie : - Quoi ? ai-je dit en faisant semblant d’être sous le choc.

J’étais sûrement trop fatiguée pour être choquée… enfin j’espère.

Eric : - A quoi tu t’attendais ? A un compte de fée ? (Il a dû voir à ma tête que sa réponse ne me convenait pas.) Oh ça va, Sookie ! Je sais que tu n’es pas choquée ! J’ai perdu un pari stupide, a-t-il enfin avoué, en jouant au Yatsé avec la reine Sophie-Anne et elle m’a obligé à en manger pensant que trouverais ça dégueulasse. Elle n’a aucune idée du pied que j’ai pris en les dégustant. J’ai eu un mal de chien à cacher mon extase !

Sookie : - Si tu n’existais pas, il faudrait t’inventer, ai-je admis.

Son sourire satisfait me fit chaud au cœur.

Eric : - Ah ! Une dernière chose avant que je m'en aille, a-t-il ajouté en se levant.

Je l'ai imité, quoique beaucoup plus lentement.

Eric : - Je vais avoir besoin de toi début mars.

Sookie : - Je vais vérifier sur mon agenda. C'est pourquoi ?

Eric : - Une petite conférence au sommet : la réunion de tous les rois et reines de la communauté du sud. Le lieu n'a pas encore été arrêté, mais quand il le sera, il faudra que tu me dises si tu peux te libérer pour m'accompagner.

Sookie : - J'ai un peu de mal à me projeter si loin, Eric.

Je n'ai pas pu réprimer un bâillement en marchant vers la porte.

Eric : - Attends une minute !

Et, d'un coup, il s'est retrouvé devant moi. J'ai levé les yeux vers lui. Bon sang ! Que j'étais donc fatiguée ! Il s'est penché pour m'embrasser. Il a à peine effleuré mes lèvres : un vrai baiser-papillon.

Eric : - Je t'ai donc dit, que, sexuellement, je n'avais rien connu de mieux... m'a-t-il murmuré à l'oreille.

Sookie : - Oui, ai-je confirmé.

Eric : - Mais... en as-tu dit autant ?

Sookie : - Ah ! Tu voudrais bien le savoir, hein ? Ben moi j’aimerais te voir mâcher deux carambars à la fois tous crocs dehors ! On n’a pas toujours ce qu’on veut.

Et sur ses mots la « bombe sexuelle » de bon temps a planté là le tombeur aux dents longues de Shreveport pour aller faire ce qu’elle sait encore faire le mieux : serveuse au Merlotte et boulangère a ses heures !