Scène 1: Eric, Pam, Ginger, Nan Flanagan, Gardes.
Fangtasia …… Eric rentre et retrouve Pam dans son bureau.
Eric : Il nous faut un refuge.
Pam : Mon Dieu, qu'as-tu fait ?
Eric : J'ai tué un vampire, l’amant de Russell Edgington.
Pam : Tu es devenu fou ?
Eric : (En colère) Où peut-on aller ?
Pam : (paniqué) Une maison humaine serait le plus sûr. Sookie nous a invités.
Eric : Hors de question.
Pam : Tu ne paniques jamais. Je devrais paniquer ? (Ginger entre)
Eric : Ginger, ma chère, où habites-tu ?
Ginger : De l'autre côté, à Bossier. Pourquoi ?
Pam : On a besoin de ta maison. Maintenant
Ginger : À cause de la police vampirique ?
Après c’être nettoyé et changer, Eric suivi de Pam et Ginger sortent du bureau. Dans la salle Nan Flanagan est entouré de plusieurs gardes.
Eric : Désolé, Mlle Flanagan le bar est fermé.
Nan : Merci. J'ai déjà mangé. Seulement du Tru Blood, évidemment. Ne pouvez-vous pas rester tranquille ? L'ADV a encore besoin de 2 états pour être signé. Je devrais faire campagne en Oregon, pas nettoyé après vous en Louisiane.
Eric : Je vous promets que tout va bien dans ma zone.
Nan : Fermez-la ! Vous me donnez mal au crâne. Officiers, mettez-lui de l'argent.
L’agent met de l’argent sur l’épaule d’Eric qui s’écroule sur le sol en criant de douleur. Ginger voyant cette scène se met à hurler.
Générique
Scène 2 : Gardes, Russell.
Maison de Russell ……. Il rentre précipitamment. Des gardes sont dans la maison.
Russell : Où-est-il ? Ou est-il ?
Garde : Dans le bureau, sire.
Russell voit ce qui reste de Talbot sur le sol.
Russell : Talbot. (Il s’assoie a coté et essaye de rassemblé les morceaux). Talbot, Talbot, non, Talbot. Mon amour. Non, Talbot, Talbot, Talbot ! Est-ce que... ? (Son regard se pose sur son armoire de trophées et s’aperçoit que la couronne n’y ait plus). ARRGHRRRR
Scène 3 : Sookie, Bill
Maison de Sookie …… Sookie entre sous la douche, elle a du sang plein le cou et la bouche. Une main pousse le rideau, et …….. Bill la rejoint. Ils ‘embrassent, lui mord le cou et boit. Puis il se fait une petite entaille sur le doigt et met de son sang sur le cou de sookie pour refermer la morsure. Ils s’embrassent ……..
Scène 4 : Sookie, Bill
Maison de Sookie ….. Sookie se dirige vers le salon un serviette à la main, allume une lumière et trouve un corps ensanglanté sur le sol. Bill arrive.
Bill : Je suppose que j'aurais dû le mentionner.
Sookie : Il y a une vieille bâche derrière.
Bill sort, elle s’avance vers le corps et le retourne avec le pied, pose sa serviette sur son sexe. Bill revient avec la bâche, tend une extrémité a sookie et la déplient au dessus du corps.
Sookie : Les couples normaux ne font pas ça, Bill Compton.
Bill : T'avais pas abandonné l'idée d’être un couple normal ? (Ils étalent la bâche sur le sol). Tu préférerais faire quoi ? Regarder la télévision, sur le canapé?
Sookie : Je m'amusais comme ça avant. Tu m'as pourrie gâtée. Juste une fois (Ils prennent le corps et déposent sur la bâche) J’aimerais ne pas trouver un cadavre dans ma maison. C'est trop demander ?
Bill : Sookie, il a été envoyé pour te tuer. Si je ne l'avais pas tué, il serait revenu. Fais-moi confiance !
(Sookie regarde Bill). Non ?
Sookie : Si, je te fais confiance. Enfin... j'essaie, mais il y a des choses comme...
Bill : Comme ?
Sookie : Comme ce dossier secret que tu as sur moi. Tu sais, celui que Russell Edgington m'a montré. Actes de naissance, arbre généalogique, les articles de journaux sur moi. Il a dit que c'était le tien.
Bill : C'est vrai. J'ai réuni des informations pour comprendre pourquoi Eric Northman s'intéresse tellement à toi. Je suppose que ça à voir avec ce que tu es.
Sookie : Tu sais ce que je suis ?
Bill : Je n'en ai aucune idée. Je fais de mon mieux pour le savoir.
Sookie : Je ne sais pas comment on faisait en 1 800, mais garder un dossier sur la femme qu'on aime est... bizarre.
Bill : Je dois savoir ce que tu es, sinon je ne peux pas te protéger.
Sookie : Mais tu dois me faire confiance. Et arrêter de me voir comme une « chose » à protéger. Je me suis occupée de Debbie toute seule. Je n'ai plus peur de verser un peu de sang. Tu désires tant être humain, mais c'est moi qui fais le chemin vers vampire.
Scène 5 : Lafayette, Jésus
Maison de Lafayette …….. Lafayette est allongé sur le canapé, jésus entre dans le salon en robe de chambre deux verres a la main et attrape une bouteille.
Jésus : Quoi ?
Lafayette : Normalement, à cet instant j'ai une excuse pour que tu foutes le camp d'ici.
Jésus : Comme "Je travaille tôt demain matin". Ou "J'ai dû manger un truc pas net". Ou "Tu veux bien m'aider à enlever les poux de mon lit ?".
Lafayette : Ça serait plutôt des tiques.
Jésus : C'est quelle excuse alors ?
Lafayette : Je pense que tu peux rester.
Jésus : Bonne réponse. (Il lui tend la bouteille et un verre)
Lafayette : Vraiment ?
Jésus : Très bonne réponse. (S’assoie a coté de Lafayette et l’embrasse sur l’épaule)
Lafayette : J'aime bien ton tatouage. Il paraît que les Olmèques et les Mayas vouaient un culte au jaguar.
Lafayette : Hum, hum
Jésus : Il est fort et insaisissable. Il détient le pouvoir sur tout l'univers.
Lafayette : Ah oui. C'est comme ça que tu te vois ?
Jésus : Ok, L'équipe de mon lycée s'appelait les Jaguars.
Lafayette : (rires) Ça me paraît plus crédible. Quoi qu'il en soit, c'est beau. (Il embrasse le tatouage de Jésus qui est sur sa poitrine).
Scène 6 : Crystal, Jason, Felton
Maison de Jason ………. Jason se dirige vers la porte d entré et entend une dispute a l’intérieure.
Crystal : Je te l'ai dit, il n'est pas là !
Felton : Où il est, alors ? Pourquoi il ne t’a pas enchaînée ?
Crystal : Je ne sais pas ! Arrête ! Je n’arrive pas à penser ! (Jason entre)
Jason : On ne bouge plus ! Mains sur la tête. (Crystal est projeté sur le canapé terrorisé et Felton Mets les mains en l’air)
Felton : T'es un flic ?
Jason : Ferme-la.
Felton : C’est un flic ?
Jason : Réponds pas.
Crystal : Pas vraiment.
Felton : Tu veux quoi ? Une rançon ? On n’a pas beaucoup.
Jason : Une rançon ?
Crystal : Il veut de l'argent.
Jason : De quoi tu parles ?
Felton : Je ne te laisserai pas, bébé. Tu m'as été promise à tes 4 ans.
Jason : Elle est adulte, et faire ce qu'elle veut.
Felton : Tu l'as kidnappée.
Jason : Quoi ? Elle est venue ici.
Felton : Quoi ? (Surpris. A Crystal qui est terrorisé et nie de la tête) C'est vrai ? Je te jure que je vais te tabasser si tu t'es enfuie.
Jason : Lui parle pas comme ça !
Felton : M'oblige pas à te frapper. Tu sais que je déteste quand tu m'y obliges.
Jason : Mec ! J'ai le flingue ! Dégage d'ici ! Pourquoi il pense que je t'ai enlevée ?
Crystal : Il m'a violée aussi.
Jason : Quoi ? (Surpris il regarde Crystal, ….. en profite pour lui sauté dessus, il perd le fusil et …. Le plaque contre le mur)
Felton : Connard, c'est ma copine !
Jason : Je n’ai violé personne ! (……. Lui donne un violent coup de poing dans le ventre et l’étrangle)
Felton : Donne-moi le flingue, bébé. (Crystal frappe dans le dos …. Avec la crosse du fusil, il tombe a terre). Salope ! Pourquoi tu m'as frappé...? (Elle le frappe à nouveau avec le fusil, Jason s’empare du fusil)
Jason : Donne-moi ça. Me fais pas passer pour un violeur ?
Crystal : Désolée. C'est la seule chose à laquelle j'ai pu penser. On devrait l'attacher avant qu'il se réveille. Il est plus fort qu'il n'en a l'air.
Jason : J'ai des menottes.
Crystal : Non, il peut les enlever.
Jason : Quoi ? Il est quoi, magicien ?
Crystal : Une corde. Crois-moi. Apporte-moi une corde.
Scène 7 : Nan Flanagan, Eric, Pam, Gardes
Au Fangtasia ………… Eric est assied sur une chaise au milieu de la salle, en face de lui se trouve une chaise vide, Pam est adossé au comptoir, Nan Flanagan rentre dans la salle.
Nan : Le sous-sol est propre.
Eric : Je vous l'avais dit.
Nan : Ça été nettoyé.
Eric : Je suis de signe vierge. J'aime la propreté.
Nan : Votre criarde de barmaid, qui a été tellement hypnotisée qu'elle ne se rappelle pas de son propre nom, sait que personne ne va jamais en bas avec une serpillière. Et soudain, c'est aussi stérile qu'une salle d'opération.
Eric : Ça ne prouve rien.
Nan : Si seulement nous avions un Ordonnateur pour en décider. Du calme. Ce n'est pas comme si vous aviez tué quelqu'un. J'ai juste besoin de votre déclaration officielle. C'est tout. (Elle s’assoie sur la chaise en face d’Eric, des gardes mettent des cameras autour d’elle) Webcams. Pour l'Autorité. (Les webcams fixent sur Nan et se met une oreillette) Membres de l'Autorité, c'est Nan. Vous m'entendez ? (Elle regarde une des webcams) Bien. Concernant la disparition de notre Ordonnateur... dernier endroit connu : cette décharge à Shreveport, Louisiane. Vous avez devant vous Eric Northman, Shérif de la Zone 5. (Les cameras se tournent. On voit Eric sur un écran géant dans un bureau) Souriez, vous êtes filmé, Eric.
Scène 8 : Sam, Tara, Terry, Arlène
Maison de Sam ………. Tara est assise sur le canapé, elle sanglote. Sam est dans la cuisine et lui sert un café.
Sam : Je l'ai corsé un peu. Tu dois en avoir besoin. (Il boit) Écoute. Ce que tu traverses, a l'air trop difficile à supporter pour une seule personne.
Tara : Tu es là.
Sam : Ouais, mais je ne pense pas te faire de bien. As-tu déjà pensé à...?
Tara : Je ne vais pas aller voir un psy. Je n'ai pas envie de déverser mes tripes devant un étranger.
Sam : Dis-moi juste que tu vas y réfléchir. (Le téléphone sonne, Sam le prend et regarde de qui vient l’appel) c'est bon. Arlène ?
Terry : T'as de la chance, ce n'est que moi. Arlène veut jeter un cocktail Molotov à travers la fenêtre de ton frère si tu viens pas ici.
Sam : Pourquoi ? Qu'y a-t-il ?
Terry : Il y a toutes sortes de bruits, Sam ……Des bruits de filles. Normalement, je n'empêcherais personne de s'amuser...
Arlène : S'amuser ? On dirait qu'elle se fait trucider.
Terry : Écoute, j'ai deux gosses qui vont à l'école demain et une femme enceinte qui a besoin d'au moins 9h de sommeil.
Arlène : C'est pour le bébé !
Terry : J'ai essayé de frapper à la porte, mais ils ne répondent pas. Je sais qu'il est tard, mais si tu pouvais...
Sam : Non, c'est bon. J'arrive. Dans cinq minutes ?
Tommy : (Au loin) Penche-toi ! Vas-y. Allez ! Continue !
Sam : Je... je dois aller aux appartements. Tu veux...? (Tara prend son ordinateur)
Scène 9 : Eric, Nan Flanagan, Pam, Gardes, Conseil
Au Fangtasia …….. Pam est toujours adossée au comptoir, Eric parle au conseil via des webcams.
Eric : Il y a des exemples. Les Turcs racontent qu'il y avait des chacals métamorphes à la chute de Constantinople. Les Aztèques ont été décimés par une maladie issue des chiens des Conquistadores. Il y a toujours eu des loups alimentés par du sang de vampire. Je l'ai presque trouvé en 1945 à Augsbourg. Ses loups étaient au service de la Wehrmacht. Il a disparu après la guerre, et j'ai... J'ai cru qu'il était enfin mort. Maintenant, il est revenu.
Nan : Savez-vous pourquoi ?
Eric : En temps de guerre, Russell Edgington s'immisce dans les liaisons des hommes.
Nan : À quelle fin ?
Eric : Il dit que c'est pour empêcher les humains de détruire la planète, et eux-mêmes, c'est à dire notre source de nourriture.
Nan : Mais le Tru Blood a changé tout ça. Les humains ne sont plus de la nourriture pour nous. La Grande Révélation...
Eric : Russell y est opposé. Il ne veut pas coexister avec les humains. Il veut les asservir.
Nan : L'Autorité ne...
Eric : "J'emmerde l'Autorité !" …… Ce sont les mots de Russell. Mot pour mots.
Nan : C'est pour cela qu'il a tué l'Ordonnateur ?
Eric : Non, il l'a tué parce que l'Ordonnateur l'a provoqué. Il a kidnappé la reine Sophie Anne car elle s'est refusée à lui. Maintenant, si l'Autorité ou la LVA sont de son côté... et bien …..
Nan : Ce sont des propos de trahison. Pourquoi ne pas l'avoir signalé ?
Eric : J'aurais dû. Mais l'Autorité n'existe que depuis une centaine d'années. Mon passé avec Russell Edgington remonte à plus de mille ans (Nan est intriguée). Ma famille a été massacrée. Toute ma famille... par des loups. J'ai réussi à en tuer un, et je l'ai vu se changer en homme au bout de mon épée. Et ces loups, ce sont les mêmes. Suède... Allemagne, ici. Avec tout mon respect, je n'ai pas dénoncé Russell Edgington, car je veux le tuer de mes propres mains. J'ai attendu mille ans pour ça.
Nan : (Des instructions lui sont données par l’oreillette) oui, oui, je comprends. J'arrive tout de suite à
Portland. Merci.
Eric : Quoi ? C'est tout ?
Nan : L'Autorité reverra votre déclaration contre la forte probabilité que j'aie perdu une soirée d'antenne pour promouvoir l'ADV afin d'écouter un ramassis de conneries. Certains croient que ça en vaut la peine. Les américains. (Elle se retourne pour partir)
Eric : Mlle Flanagan. Russell Edgington est une menace pour notre existence.
Nan : Mais c'est un roi ! Qui vient de donner un demi-million de dollars à la Ligue des Vampires Américaine qu'il essaie soi-disant de détruire. Bizarre, non ? Apportez deux cercueils de rechange pour le Shérif Northman et sa... Qui que vous soyez. Tu es enfermé jusqu'à ce que l'Autorité rende sa décision.
Scène 10 : Tommy, Sam, Natalie
Maison de Tommy ……. Sam frappe a la porte
Tommy : Secoue-toi. Remue-moi bien ces nichons. (Sam entre et se retrouve nez a nez avec Tommy nu)
Sam : Mon dieu, enfile quelque chose !
Tommy : Désolé, je t'entends pas. (Il baisse la musique). Je vais enfiler un truc. (Une femme entre dans le salon, vêtu d’une simple culotte).
Femme : Oh, t'es le mec du bar.
Sam : (gêné) oui
Tommy : Hé, Sam. Je te présente Nicole.
Femme : C'est Natalie. Ce n’est pas grave. On n’a pas beaucoup parlé. (Ils s’embrassent)
Sam : Tu es défoncé ?
Tommy : non !
Natalie : Moi si, t'en veux ?
Sam : Non, non.
Natalie : Tu veux que j'y aille ? Je ne veux pas déranger.
Tommy : Il ne va rien faire. Il est juste dans la merde et il veut m'y entraîner. Sérieux, mec. Regarde-toi. Je suis nu, elle aussi. On fait la fête. Et toi t'es debout, là.
Sam : Ecoute, tu fais ce que tu veux pour t'amuser. Crois-moi, j'ai fait tout ça et bien plus.
Tommy : C'est lui qui dit ça. Où est parti ce mec ?
Sam : Tu ne peux pas déranger les voisins pendant qu'ils dorment.
Tommy : Tu dis ça en tant que logeur ou mon père ? (Sam est surpris). Bien. Je m'en tape. Oui, Monsieur. On va baisser d'un ton. Et c'est tout ?
Sam : Ok. On se voit demain matin.
Natalie : C'est ton père ?
Scène 11 : Jason, Crystal
Dans la forêt ……….. Crystal est entrain d’attacher ……… avec une corde a un arbre pendant que Jason regarde la scène.
Jason : Où t'as appris ce truc ?
Crystal : J'ai été championne de rodéo.
Jason : Vraiment ?
Crystal : C'est bon, appelle. (Jason sort son portable)
Femme : Comté de Renard, Département du Shérif.
Jason : Il y a un mec attaché à un arbre sur Jefferson Road. C'est 4,5 km au nord de la I-20. Il a un sachet rempli de sang de vampire dans la poche. Je pense que c'est un vendeur de drogue.
Femme : A-t-il besoin d'une assistance médicale ?
Jason : Hé, il a besoin d'une assistance médicale ? (Elle lui arrache le téléphone des mains et raccroche)
Crystal : C'est bon là, on y va.
Scène 12 : Jésus, Lafayette, Ruby.
Maison de Lafayette …….. Jésus prend un café dans le salon, Lafayette est dans la cuisine.
Jésus : Oh, merde. Tu aurais dû me laisser dormir cette nuit. J'ai une permanence de 12 heures. Ruby, vous avez bientôt fini là-dedans ? On doit rentrer.
Ruby : Tu as une excellente collection de cosmétiques. Je te l'accorde. Je suis prête pour toi. Rien ne m'atteint quand j'ai mes peintures de guerre. Quelque chose a changé chez toi.
Lafayette : Je ne crois pas.
Ruby : Tu n'as plus ton masque.
Lafayette : Parce que t'as utilisé tous mes produits.
Ruby : Je le vois. Mon fils rayonne. C'est lui qui t'a fait ça ?
Lafayette : Non …. Oui, J'imagine qu'on peut dire ça.
Ruby : Je serai damnée. Peut-être que Dieu aime les pédés.
Jésus : Ça sonne comme un compliment. Ruby, on doit y aller. Allez. Vous devez bénir la gelée pour qu'on puisse la manger.
Lafayette : Pars devant. Sans ma bague. Merci.
Ruby : Viens me voir, La La.
Lafayette : Bien sûr, Mademoiselle. Mange tes légumes. (Jésus ouvre la porte, Ruby sort, Jésus reste sur le pas de la porte)
Jésus : Donc, je vais te voir ?
Lafayette : Si j'ai envie. (Jésus lui donne une tape sur l’épaule, ils sourient)
Scène 13 : Jason, Andy, Crystal, Rosie
Poste de police ………. Jason et Crystal entrent, Rosie est en pleure devant Andy.
Jason : - Qu'est-il arrivé?
Andy : Qui est-ce ?
Jason : C'est Crystal. Elle va rester avec moi aujourd'hui. Rosie. Ça va ?
Andy : Un de nos hommes a été blessé hier soir.
Jason : Quoi ? Qui ça ?
Andy : Kevin ! Il est à peine vivant. Sa mère est à l'hôpital avec lui.
Jason : Que s'est-il passé ?
Andy : Il est allé voir un appel d'urgence vers 2 heures.
Rosie : Je pensais que c'était une blague. Un idiot a appelé avec la voix déguisée, disant qu'il y avait un gars attaché à un arbre avec un sachet de sang de vampire. Je ne savais pas.
Andy : On a envoyé notre homme dans un piège. Ils l'ont fracassé comme une piñata, écrasé sa trachée. Il ne peut même plus parler.
Jason : Merde.
Crystal : C'est horrible.
Andy : Putain, fait chier. Je ne peux pas perdre des adjoints ma première semaine.
Rosie : C'est le seul homme que j'aie jamais aimé.
Andy : Je dois faire un rapport.
Jason : (A Crystal) Donne-moi une seconde.
Kenya vient vers elles avec T-Dub. Ils se regardent avec insistance avec Crystal
Kenya : On va lui lire son acte d'accusation.
Jason entre dans le bureau d’Andy
Jason : Écoute. Andy, je me sens vraiment mal pour Kev.
Andy : Tu veux quoi ? Un câlin ? J'ai des ulcères tellement gros, que du café sort de mon nombril.
Jason : C'est possible ça ?
Andy : Tu as trois secondes.
Jason : J'ai une idée, de qui aurait pu faire ça. A-t-on trouvé un sachet de V, sur la scène ?
Andy : Kenya l'a mis en preuve, avec quelques affaires du mec.
Jason : Dans la rue, le bruit court qu'au labo de Meth d'Hotshot, ils vendent du V maintenant.
Andy : T'as entendu ça où ?
Jason : Tu veux que tes flics protègent leurs sources, non ?
Andy : (S’énervant et se calmant aussitôt) Tu n'es pas un... Continue...
Jason : Je pensais que, si on peut relier le V du bâtard qui a agressé Kevin à Hotshot, on aurait assez de preuves pour refaire une descente là-bas, non ? Mais tu avais déjà dû penser à ça.
Andy : C'était une de mes nombreuses théories. Appelle le labo. Et je vais te dire, s'il s'avère que notre
accro au V est d'Hotshot, J'appellerai le FBI, les stups, l'ATF, le ministère de la Justice et Blackwater, et on va renvoyer ce merdeux au fond du putain de trou dont il est sorti !
Jason : Je vous soutiens à fond, chef. Jusqu'au bout ! Et si vous avez besoin de muscles, suite au départ de Kev.
Andy : Va vérifier que Rosie ne s'est pas noyée sous son bureau.
Jason : Oui, monsieur. (Jason sort et Andy sort de son tiroir un sachet avec plusieurs petit flacons de V)
Scène 14 : Tara, Holly, Groupe de femmes
Dans un bâtiment …….. Tara se dirige dans une salle ou plusieurs femmes sont entrain de parler.
Femme : C'était mon cousin.
Holly : Vraiment ? Hey Tara ? C’est ça ? Du Merlotte ‘s ?
Tara : Oui
Holly : Tout le monde, voici une nouvelle amie du travail. On se connaît à peine, mais il semble qu'on est dans le même bateau, hein ?
Tara : Je ne sais pas. Je ne suis pas sûre...
Holly : Ne t'inquiète pas. (Toutes s’asseyent en rond) Nous sommes moins effrayants qu'il n'y paraît, promis. Je vais commencer. Bonjour tout le monde. Je suis Holly. Je n'ai pas parlé depuis un moment, mais il y a assez de nouveaux visages ici, donc c'est mon tour. Je suis rescapée d'un viol. Facile à dire maintenant, mais cela m'a pris longtemps pour pouvoir le faire haut et fort. Et ce sont des femmes comme vous qui m'ont aidée. Il y a quinze ans j'ai été enfermée dans une pièce et violée par mon collègue pendant cinq heures et demie. Et tous les jours, je dois affronter non seulement ce souvenir, mais aussi cette partie de moi qui... Qui veut s'apitoyer sur son sort, et attend le pire de la part des gens. Mais on ne m'a pas élevée comme cela. Et je crois toujours que les gens méritent qu'on leur fasse confiance, et tous les jours, cette partie de moi devient un peu plus forte et gagne un peu plus... Un peu plus de terrain.
Scène 15 : Sookie, Hadley, Hunter
Maison de Sookie ….. Sookie est assise sur le canapé dans le salon entrain de lire un album qui contient des coupures de presse.
- Reconstruction de la Route de Parish, au mois de mai (On y voit une photo de sa grand-mère)
- Des voisins sauvent une famille d'un incendie.
- Le héros de l'incendie Earl Stackhouse parle de 6è sens
Le téléphone sonne
Sookie : Allo
Hadley : C'est Hadley. Que fais-tu chez toi ? Tu dois quitter Bon Temps. Ils arrivent.
Sookie : Ils ont déjà tenté leur chance et je suis toujours là.
Hadley : Je t'en supplie. Toi et Jason êtes ma seule famille.
Sookie : Où es-tu ?
Hadley : Sook, tu pourrais venir à l'aquarium de Monroe ? Il faut que tu rencontres quelqu'un.
Sookie arrive a l’aquarium
Sookie : Hadley
Hadley : (A un petit garçon) Reste ici. Je reviens tout de suite.
Sookie : Mon Dieu. C'est...?
Hadley : Je l'ai pris à la garderie. Son père ne sait rien. Je n'ai pas vu mon fils depuis un an.
Sookie : Tu vas le perdre pour de bon si tu ne le ramènes pas.
Hadley : On t'a suivie ?
Sookie : Quoi ? C'est le moment de me dire ce qu'il se passe. Maintenant !
Hadley : D'accord, d'accord. Merde. J'ai foiré. J'ai eu une relation avec une vampire.
Sookie : D'accord.
Hadley : Elle s'appelle Sophie Anne. C'est la Reine Vampire de Louisiane.
Sookie : La... ? Tu te moques de moi ?
Hadley : Je lui ai dit des choses. Je lui ai parlé de toi... et de tes pouvoirs.
Sookie : Pourquoi donc ?
Hadley : Je n'ai rien prémédité, mais ça l'a intéressée, et je pense que maintenant Russell Edgington l'est aussi. Merde. C'est ma faute si ces vampires te cherchent.
Sookie : Que me veulent-ils ?
Hadley : Ils ne pensent pas comme nous. Je ne comprends pas la moitié des choses qu'ils font. Mais tu dois partir de Bon Temps. Je t'en prie.
Sookie : Je trouverai où me cacher. Pourquoi n'es-tu pas partie ?
Hadley : Hunter, mon cœur, viens dire bonjour à ta Tante Sookie. Sook, j'ai besoin de savoir s'il est comme toi. S'il te plaît. S'il l'est, je dois le protéger. Hunter, viens, mon cœur. Viens mon bébé.
Hunter Pensée : Qui est cette dame ? Où est papa ? Pourquoi il n'est pas là ?
Sookie : Ne t'inquiète pas. On n'est pas obligés de parler. Viens (Elle l’entraine sur un banc devant un grand aquarium).
Sookie Pensée : Quel est ton poisson préféré dans l'aquarium ? (Hunter la regarde surpris) Tout va bien. Personne ne sait. Que nous…..
Hunter Pensée: Le bleu.
Sookie Pensée : Le bleu est joli. J'aime aussi l'orange. N'aie pas peur. Ta maman t'aime beaucoup.
Hunter Pensée : Elle a aussi très peur. Elle a plus peur que moi.
Hadley : (Comprenant ce qui se passe) Mon Dieu, non. On doit y aller. (Elle emmène Hunter de force)
Hunter : Non ! Non ! Non !
Sookie : Où l'emmènes-tu ?
Hadley : J'ai des amis. Moins tu en sais, mieux c'est. Viens, chéri.
Hunter : Elle sait ! Elle sait !
Hadley : Viens !
Scène 16 : Clients, Arlène, Tommy, Sam, Holly
Au Merlotte’s ……….. Sam sert une bière a un client au comptoir. Tara entre avec Holly. Arlène fait le tour de ses tables.
Homme : Génial. Merci.
Arlène ramasse un de ses pourboires sur une table
Arlène : Hey, Hey ! Où est le reste ?
Tommy : Tout est sur la table.
Arlène : Mon cul, oui. Il y a deux dollars.
Tommy : C'est correct.
Arlène : Quatre sœurs de la Confédération avec des French manucures m'ont dit que j'assurai comme personne. Et elles laissent deux dollars !
Tommy : Pas ma faute si elles sont radines.
Sam : Hey, Hey, Hey. On vous entend de la salle.
Arlène : Depuis quand une table de 4 me laisse deux dollars ?
Tommy : Je n'ai pas ton argent.
Arlène : Secoue-moi ce petit con qu'il me le rende.
Tommy : J'aimerais voir ça.
Sam : OK, OK. Calmez-vous.
Arlène : Si ce petit avorton continue à voler mes pourboires, je veux être augmentée.
Tommy : Elle est bien bonne. Une augmentation ? Pour quoi ? Un service merdique ? (Arlène part en pleure, Tommy fait un doigt d’honneur)
Sam : C'est... Hey, Je retire cet argent de ton salaire.
Tommy : Chouette. Donc tu préfères la croire elle ? Merde. Tu te laisses toujours faire ? Putain, incroyable.
Arlène pleure dans le bureau de Sam, Holly entre et s’assoie près d’elle.
Holly : J'ai eu deux garçons comme lui. Il n'avouera jamais qu'il a pris l'argent, mais c'est certain, il ne te fera plus ce coup-là.
Arlène : Avant, c'était sympa de travailler ici.
Holly : J'ai vu pire. Vraiment pire.
Arlène : Les enfants, Dieu les garde... mais venir ici était le meilleur moment de ma journée.
Holly : Tu vois toujours ton homme à la cuisine, ça vaut quelque chose, non ?
Arlène : Je ne sais pas pour combien de temps encore……… Le bébé que j'attends... N'est pas de lui. Je ne l’avais pas encore dit, jusqu'ici. Le père est parti. Il est mort. Mais cet homme était vraiment malfaisant. Je vais mettre au monde un enfant malfaisant. Je le sais. Et tôt ou tard, Terry le découvrira. J'ai une bombe à retardement dans le corps. Encore 6 mois et demi à mentir, à moi-même et aux autres avant que le meilleur homme qui ait passé ma porte ne vole en éclats. Comment je vais vivre avec ça ?
Holly : Tu veux ce bébé ?
Arlène : ……….. Non, je n’en veux pas. Je, je n’arrive pas à croire que je viens de dire ça.
Holly : Tu as besoin qu'on t'accompagne à la clinique ?
Arlène : Oh, mon Dieu, non, non. Je ne peux pas faire ça. C'est mal. C'est très mal.
Holly : D'accord. Ça te regarde. Mais tu n'es pas une bombe à retardement. Il y a d'autres moyens de résoudre ça.
Scène 17 : Bill, Claudine
Maison de Bill ……….. Bill dort dans sa cachette et est réveillé par de l’eau qui provient de la maison. Il ouvre la trappe et se retrouve dans le bassin du jardin des fées en plein jour. Il en sort et rencontre Claudine.
Claudine : Non, c'est impossible.
Bill : On est en plein jour.
Claudine : Comment as-tu...? Tu l'as tuée.
Bill : Non ! Revenez !
Claudine : Non ! (elle s’enfuie en courant, il l’a rattrape rapidement et la maintient au sol. Bill devient attiré par Claudine, sort les crocs pour la mordre, Claudine le repousse en projetant une vive lumière de ses mains). Tu as tué Sookie.
Bill : Non.
Claudine : Tu as pris son sang. Je le vois en toi.
Claudine : Je l'aime.
Claudine : C'est ce que tu crois. Tu veux seulement sa lumière.
Bill : Non ! (Il rentre ses crocs) Elle va bien. Elle est en vie. Je vous le jure, je ne lui ferais jamais de mal.
Claudine : Laisse-la tranquille, vampire. Nous la protégerons.
Bill : L'avez-vous déjà protégée ?
Claudine : Nous l'avons fait. Crois-moi.
Bill : Qui c'est "nous" ?
Claudine : Pourquoi je te le dirai ?
Bill : Sookie doit savoir ce qu'elle est, pour pouvoir se protéger. Je vous en prie. Qu'êtes-vous ?
Scène 18 : Pam, Eric
Au Fangtasia ……… Eric est assied a son bureau, il saigne du nez et des oreilles, Pam sort de son cercueil.
Pam : Tu as dormi au moins ?
Eric : Je vais bien.
Pam : Les gardes sont toujours dehors ?
Eric : Hum. Pam, quoi que l'Autorité décide, je ne te laisserai prendre aucune responsabilité.
Pam : Tu n'as pas tué l'Ordonnateur.
Eric : Je suis un bien meilleur bouc émissaire. Quel est le plus facile ? Le Shérif sous sa garde ou un Roi, qui peut être n'importe où ? Et au palace de Russell, il n'y aura que les restes de son amant.
Pam : Que t'a-t-il fait ?
Eric : Rien. Mais il était le plus proche du cœur de Russell Edgington. Il devait mourir.
Pam : Ça fait une centaine d'années que je suis avec toi. Pourquoi tu ne m'as jamais rien dit, concernant Russell ou ta famille ?
Eric : Tu n'avais pas besoin de savoir. Quel bien cela ferait, de partager ma douleur avec toi ?
Pam : Tu n'avais pas à la supporter seul.
Eric : Je ne suis pas faible. J'étais l'unique survivant. Le fardeau est seulement mien.
Pam : On a traversé tant de choses, pendant si longtemps. Ça ne peut finir aussi vite.
Eric : Tout a une fin. Même les immortels………… Si je ne m'en sors pas, tu dois faire un nouveau vampire. À ton tour d'être un créateur. (Pam se jette dans ses bras en larme)
Scène 19 : Summer, Hoyt, Jessica, Crystal, Jason, Jésus, Lafayette, Tara, Tommy, Clients
Au Merlotte’s ………… Jessica se dirige vers la salle et vois Hoyt et Summer
Summer : J'ai tellement faim, je pourrais manger un cheval. (Elle va pour partir, puis se ressaisit et se dirige vers eux).
Jessica: Deux?
Hoyt: Hey Jess. Voici...
Jessica : Suivez-moi.
Hoyt : Tu ne vas pas dire bonjour ?
Jessica : Tu pourrais venir la journée ou les soirs où je ne travaille pas. Tu peux même aller manger autre part.
Hoyt : Je préfère ici. Ça fait des années que j'y viens. Et c'est toi qui as rompu, alors qu'est-ce que ça te fait ?
Jessica : Je ne sais pas. C'est bon.
Hoyt : Dans ce cas, j'aimerais beaucoup que tu rencontres Summer.
Summer : Jessica, j'ai tellement entendu parler... (Elle lui tend la main, a ce moment la Jessica sort les crocs)
Jessica : Merde. (Elle s’en va honteuse)
Hoyt : Elle ne voulait pas. (Ils s’assoient)
Summer : Je suis si fière de toi.
Hoyt : Pourquoi ?
Summer : Parce que tu as choisi la vie. J'aime les vampires autant que n'importe qui, mais ils n'ont aucune vie en eux. (Ils regardent Jessica qui est accablé au comptoir). Regarde comme elle a l'air triste sans toi.
Hoyt : Ouais
Summer : Elle t'a poussé dans la noirceur. Je suis si reconnaissante que tu m'aies choisie. On ne peut pas beaucoup chiner la nuit, n'est-ce pas ?
A une autre table ….. Jason et Crystal sont assied l’un en face de l’autre entrain de discuter.
Crystal : J'ai vu le regard de T-Dub. Il croit que je suis la balance. Pourquoi je serais au commissariat, sinon ?
Jason : Arrête de t'inquiéter. Tea-Bag, tu l'as dans ton rétro, chérie. Parce que j'ai entendu le shérif. On va faire une descente à Hotshot.
Crystal : (Paniqué) Quoi ?
Jason : On va les encercler et les choper. Donc fais profil bas pendant un ou deux jours.
Crystal : Attends. Que va-t-il leur arriver ?
Jason : Ils iront en prison.
Crystal : Non, ils sont... Ils sont ma famille. Oh, mon Dieu. Il faut qu'on aille les prévenir. (Elle va pour partir, il la retient)
Jason : Tu vas retourner parmi les gens desquels tu as essayé de t'éloigner ? Près de Felton, qui t'a frappée et qui a presque tué Kev ? Comment il pourrait s'en sortir ? On l'a ficelé comme un rôti.
Crystal : Jason, il y a des gens là-bas qui ne sont pas reliés à la drogue. Et les enfants, ils ne connaissent rien d'autre. Tu ne peux pas les envoyer à l'adoption. Tu ne peux pas.
A une autre table …… Lafayette amène un hamburger a Jésus
Jésus : Une visite du chef. C'est mon jour de chance.
Lafayette : Je voulais rencontrer le taré qui a commandé le hamburger végétarien avec du bacon.
Jésus : J'étais curieux de savoir si tu le ferais.
Lafayette : Mon gars, pour toi, je ferais un tas de choses qui vont à l'encontre de mes principes.
Jésus : C'est pour ça que je suis revenu. Pour le service offert par le personnel.
Lafayette : (Partant vers les cuisines) Tu n'as pas terminé ça, alors tu n'auras pas de dessert. (Tara vient a sa rencontre)
Tara : L'infirmier de Meadow Glade ? Y a un truc ?
Lafayette : Si pour toi deux jours d'affilée est un "truc". Pour moi, c'est un record.
Tara : Il est encore temps que ça t'explose à la gueule.
Lafayette : Eh bien, va te faire voir.
Tara : Je ne voulais pas... Laisse tomber. C'est juste que... Oublie ce que j'ai dit. Il n'y a aucune raison pour que tu ne lui fasses pas confiance.
Lafayette : Je lui ai raconté toutes mes conneries, et il revient toujours. Je ne sais pas s'il est cinglé ou si c'est un... Miracle.
Tara : S'il arrive à maîtriser ta mère, j'opterai pour le miracle.
Lafayette : Alléluias. Béni soit Jéhovah, il était temps…….. Désolé, je ne voulais pas...
Tara : Non, chéri, je suis heureuse pour toi.
Lafayette : Merci.
Tara : Viens là. (Elle le prend dans ses bras)
Table de Summer et Hoyt …. Plusieurs poupées sont disposés sur la table. Summer se lève.
Summer : Je reviens vite. Surveille mes poupées. (Jessica approche)
Jessica : Je voulais m'excuser. Je ne voulais pas effrayer ta petite amie.
Hoyt : Pas de problème. Tu ne pouvais pas te contrôler.
Jessica : Elle a l'air... Petite. (Hoyt sourit)
Hoyt : Oui, on ne peut pas tous être...
Jessica : Alors, elle sait que tu détestes les poupées ?
Hoyt : On ne parle pas beaucoup de moi.
Jessica : Elle te rend heureux, au moins ? (Elle s’assoie)
Hoyt : ………… Je la déteste. Que Dieu me vienne en aide, mais je la hais. Je... Il n'y a que les poupées et les comédies musicales et faire le ménage et elle n'arrête pas de parler. Et j'ai l'impression que ça me rend dingue, Jess.
Jessica : Alors que fais-tu avec elle ?
Hoyt : C'est mieux que de me morfondre en pensant à toi. (Jessica se met a pleurer, Tommy qui est juste a coté les rejoint)
Tommy : Hey, Hey tu vas bien ? (Jessica en larme se lève et part). Quel est ton foutu problème ? (Tommy rejoint Jessica)
Scène 20 : Gardes, Nan, Russell, Pam, Eric
Au Fangtasia ……….. Des voitures arrivent sur le parking, plusieurs gardes en sortent. Russell est sur le toit en face et observe. Nan sort d’une des voitures.
Nan : Il est à l'intérieur ?
Russell sort une grosse coupe avec les restes de Talbot.
Russell : Talbot, Talbot, Regarde. La Ligue des Vampires Américaine protège ton meurtrier. Ils l'ont peut-être même envoyé. Ils paieront pour leurs pêchés, mon bien-aimé. Je te jure qu'ils... Vont... Souffrir. (Il s’envole et Nan entre dans le club).
Dans le club ….. Eric et Pam sont assied a une table.
Nan : Vous êtes dans un sale état.
Eric : Je me sens très bien.
Nan : La décision est la suivante : ………….. L'Autorité nie toute connaissance de notre entretien, de votre déclaration, en fait, cette décision elle-même. Rien de tout cela n'est jamais arrivé.
Eric : Pardon ?
Nan : Disparition de la Reine, mort de l'Ordonnateur. C'est un handicap politique, chéri, personne ne veut être impliqué. Pas si près de la ratification de l'ADV.
Eric : Russell n'arrêtera pas de tuer. Et si les humains l'apprenaient ?
Nan : Voilà pourquoi vous allez vous en occuper. Calmement, discrètement, et surtout, officieusement. Vous vouliez vous venger. Il est à vous.
Eric : De quels moyens vais-je disposer ?
Nan : Aucun. On ne s'en approche pas.
Eric : Comment croyez-vous que je vais le tuer ? Il est trois fois plus âgé que moi.
Nan : Écoutez, petit pleurnicheur. L'unique lien entre Sophie Anne, Russell et l'Ordonnateur, c'est vous. Vous êtes à l'origine de ce gros tas de merde et vous allez vous en débarrasser. Apportez-moi ses crocs... Ou je prendrai les vôtres. (Nan et les gardes partent)
Scène 21 : Jason, Calvin Norris, Crystal, Sam, Hoyt, Clients
Au Merlotte’s ……… Calvin entre dans le bar. Il voit Jason et Crystal qui discutent a une table.
Jason : Il l'a déjà fait, il recommencera... (Jason lève la tête et vois Calvin Norris). Reste là, bébé.
Calvin : Toi, espèce de garce hypocrite.
Jason : Surveillez votre langage, vieil homme. (En le repoussant)
Calvin : Va te faire foutre ! C'est ma fille. Tu crois pouvoir tourner le dos aux tiens ? (Sam entend la dispute et y vas). Tu te prends pour qui ? Je n’ai pas élevé une balance !
Sam : Hey, Hey. Vous n'êtes pas le bienvenu. (En le poussant). Y a un problème, réglez-le dehors.
Jason : Allez, papy.
Calvin : Et toi ? T'as dit que tu ne l’avais pas vue.
Sam : C'est vrai. Je n’avais pas vu la gosse.
Calvin : Soir un homme et arrête de mentir, sale tafiole. (A Crystal) Allez, foutons le camp d'ici.
Sam prend un pichet sur le comptoir et le fracasse sur la tete a Calvin, il le prend par le col de sa chemise et lui fracasse la tête sur la table, puis il le retourne et lui donne un cou de poing dans le ventre et au visage. Calvin s’effondre par terre, Sam lui donne des coups de pieds dans le ventre
Sam : Qui est la tafiole ? Qui est la putain de tafiole ? (Crystal essaye de retenir Sam, tous les clients les regardent sans bouger)
Crystal : Pitié, pitié! C'est mon père !
Il la repousse violement et elle tombe a la renverse. Il recommence a donner des coups de pieds a Calvin qui est toujours a terre. Jason qui est revenu, aide Crystal à se relever. Sam se met a genou, prend Calvin par la chemise et lui assène plusieurs coups de poing au visage.
Sam : Enculé ! Debout !
Crystal : Vous devez l'arrêter ! (Jason se jette sur Sam et lui retient le bras, Hoyt vient l’aider)
Jason : Prends son bras, Hoyt. (Ils le maitrise et l’éloigne. Calvin a le visage en sang). OK, calme-toi.
Sam se libère violement. Il regarde tout le monde et se calme puis s’en vas.
Sur le parking du Merlotte’s
Hoyt : Il respire mais il est dans un mauvais état. (Hoyt est au téléphone). OK, une seconde (Tara aide à mettre Calvin dans une voiture, Lafayette attend au volant).Tu le tiens ? Attrape ses jambes. Écoute, retrouve-moi à l'entrée des urgences dans 20 minutes. Merci, je te revaudrai ça. Il a dit de venir. Allez,
Démarre, démarre ! (Crystal sort en courant du bar)
Crystal : Attendez ! Attendez ! Stop ! (Jason essaye de l’arrêter).
Jason : Tu ne peux pas l'accompagner. Ce bâtard t'utilisait. Tu le détestes.
Crystal : C'est mon père et je n'ai que lui. Si tu ne comprends pas ça, alors tu ne me connais pas du tout.
Jason : Crystal, je sais quand tu agis comme une idiote. Tu te diriges droit vers ceux qui ont contrôlé ta vie.
Crystal : T'as raison Jason. Je n’ai pas besoin qu'on contrôle ma vie. (Elle le pousse violement) Surtout pas toi ! (Elle monte dans la voiture)
Hoyt : Allez ! Allez, on doit y aller.
Crystal : Démarre !
Hoyt : Allez, partons d'ici. (Jason court a coté de la voiture) Crystal ! Crystal ! Stop ! Putain ! Merde ! (La voiture part)
Tara regarde la scène, une fois la voiture partie elle va pour rentrée au bar mais une main la saisie et se pose sur sa bouche pour l’empêcher de crier.
Franklin : Ne crie pas. C'est si moche. (Il la plaque contre un mur et lui fait face, Tara est terrorisé)
Tara : Je t'ai tué.
Franklin : C'est ce que tout le monde disait. Je me suis dit, pourquoi répandre de tels mensonges ? Pourquoi tuerais-tu quelqu'un que tu aimes ?
Tara : Je ne t'aime pas.
Franklin : Ils ont dit ça aussi. Ça, je refuse de le croire. Je dois le voir par moi-même. Tu veux savoir ce qui est le plus douloureux ? Tu n'as pas pleuré. Si tu avais un soupçon d'amour pour moi dans ton cœur, tu m'aurais pleuré. Je t'aime tellement.
Tara : Tu n'aimes rien. Tu ne peux pas. Parce que tu es un psychopathe. Tu m'as violée et terrorisée, car c'est ce que font les vampires. Et tu appelles ça de l'amour.
Franklin : Je te pleurerai, Tara. Je te pleurerai du plus profond de mes entrailles. Dommage, tu ne sauras jamais combien je vais souffrir. (Il sort ses crocs)
Tara : Putain, si tu dois me tuer, tue-moi ! Qu'est-ce que t'attends ? Tu veux m'entendre supplier pour ma vie ? C'est ça ? C'est la seule chose que tu peux ressentir. La destruction de la vie, parce que tu n'en as pas en toi. T'es malade, je te donnerai pas satisfaction !
Franklin : Pourquoi tu veux tant mourir ? Pourquoi tu veux que je te tue ?
Tara : Car à la seconde où je serai morte, je serai débarrassée de toi. Je serai libre et tu n'auras rien ! (Il l’attrape par le cou)
Franklin : La ferme ! Ta gueule ! (Il l’étrangle doucement). Ton cœur bat tellement vite. Je veux le sentir s'arrêter. (Jason arrive par derrière avec un fusil)
Jason : Lâche-la.
Franklin : C'est une conversation privée. Ça ne te regarde pas. Va-t'en.
Jason : Putain, dégage !
Franklin : Tu vas me tirer dessus ? Tu réalises que je suis un vampire. Tu pourrais vider toutes les balles, que je guérirai. (Jason tire et Franklin explose)
Jason : Pas si j'ai des balles en bois.
Scène 22 : Sookie, Bill
Maison de Sookie ….. On frappe a la porte, Sookie ouvre doucement la porte et vois Bill, elle le fait entrer.
Sookie : Je t'en prie, entre. T'étais où ? Je n’ai pas cessé de t'appeler.
Bill : Je ne sais pas comment l'expliquer. Je croyais être parti depuis quelques minutes, et d'un coup, il était 11h passé.
Sookie : Tu as trop dormi ?
Bill : Non, écoute. (Elle s’assoie)
Sookie : Où étais-tu ? Tu as été voir la Reine ?
Bill : La Reine ? Pourquoi je ferais ça ?
Sookie : Tu connais la Reine de Louisiane ?
Bill : Oui, j'étais son sujet.
Sookie : J'ai vu ma cousine, elle a dit qu'elle était avec la Reine. Et la Reine travaille avec Russell pour m'avoir, ainsi que tous ceux qui sont comme moi. Tu en sais quelque chose ?
Bill : Je pense savoir pourquoi ils te veulent. (Il s’assoie a coté de Sookie)
Sookie : Pourquoi t'as rien dit ?
Bill : Je l'ai appris aujourd'hui. Je ne suis pas sûr de ce que c'était ou comment je suis arrivé là-bas. Peut-être parce que j'avais bu beaucoup de ton sang. Je sais ce que tu es.
Scène 23 : Nan Flanagan, Femme, Présentateur télé, Russell.
Dans une voiture ….. Nan est en communication
Nan : On va à l'aéroport, maintenant……J'ai le discours, là…….. Je l'aurais mémorisé le temps d'arriver en Oregon……… Non, vas-y. J'attends.
Journal télé : Des nouvelles sur la dernière réforme du Président et ce qu'il faudra pour éviter un désaccord du Sénat. (Une jeune femme est allongé nue sur une des banquettes, Nan lui embrasse les pieds et chevilles, puis sort ses crocs et la mord a la cuisse)
Femme : Mlle Flanagan.
Journal télé : Un résumé de la une ce soir : à Salem, en Oregon, des militants pros et anti-vampires se sont rassemblés en prévision du prochain vote de ratification concernant l'Amendement (Zoom sur la télé). Les sondages montrent une augmentation du soutien ces derniers mois, cependant, 20% du pays reste indécis.
Russell arrive précipitamment et transperce le présentateur avec son poing. Nan relève la tête et regarde l’écran.
Femme sur le plateau : Oh, Seigneur ! Mon Dieu !
Russell : Cela vous aide à vous décider, Amérique ? N'éteignez pas la caméra ! Vous avez vu comme je peux tuer rapidement (Il pousse le présentateur mort et s’assit a sa place. Il a toujours un bout du présentateur dans les mains).
Mesdames et messieurs... Je m'appelle Russell Edgington, et je suis un vampire depuis près de 3 000 ans. La ligue américaine des vampires voudrait perpétrer l'idée que l'on est exactement comme vous, et j'imagine que, quelque part, c'est vrai. Nous sommes narcissiques. On se préoccupe juste de ce que l'on veut, peu importe ce que ça coûte, comme vous. Réchauffement climatique, guerres, déchets toxiques, travail des enfants, torture, génocide. C'est un petit prix à payer, pour vos 4x4 et vos télés à écran plat LCD, vos diamants et vos jeans de grands couturiers, vos manoirs absurdes et tape-à-l’œil ! Des symboles futiles pour soulager…. vos âmes tremblantes et faibles (Il jette le bout du présentateur derrière lui).
Mais non. En fin de compte, nous ne sommes pas du tout comme vous. Nous sommes... immortels. Parce que nous buvons le vrai sang, du sang vivant, organique et humain (Il se lèche la main ensanglanté). Hum. La voilà, la vérité. La Ligue des Vampires veut vous le cacher. Parce que, enfin, manger des gens est compliqué ces jours-ci. Donc ils ont misé sur leurs visages amicaux pour faire passer leur cher ADV, mais ne vous trompez pas. C'est le mien, le vrai visage des vampires ! ……….. Pourquoi demanderait-on des droits égaux ? Vous ne nous êtes pas égaux. On vous mangera puis on mangera vos enfants.
Maintenant, c'est l'heure de la météo. Tiffany ?
FIN