Scène 1 : A la fête de Godric – Luke, Jason, Sookie, Bill, Godric, Isabel, des humains
Luke : T’occupe pas de ça, Stackhouse. J’ai rien à te dire.
Jason : Mec, qu’est-ce qui… ?
Luke : Va-t-en ! (Il parle fort) Excusez-moi ! Pourrais-je avoir votre attention s’il vous plait.
A l’extérieur de la maison : Bill et Lorena
Bill : Ca n’a pas d’importance si on se revoit. Tu es peut être immortelle, Lorena, mais tu es morte à mes yeux.
Lorena : J’aurais aimé que tu ne dises pas cela.
Lorena s’en va.
De retour dans la maison :
Luke : Et j’ai un message pour vous de la part du Révérend Steve Newlin.
Il ouvre sa veste. Une bombe et des chaines en argent sont accrochées autour de son buste. Il appuie sur un bouton ; tout explose.
Bill cours vers la maison.
Bill : Sookie ? Sookie ?
Sookie est par terre. Eric est sur elle.
Sookie : Bill.
Eric : Je l’ai protégée, elle est juste sonnée. Attrape les humains.
Deux humains essayent de s’échapper. Ils courent vers leur voiture.
Homme 1 : Monte, monte. Allez. On y va ! Allez ! Allez. Vite ! Monte. Allez. Allez.
Bill apparaît et sort le deuxième homme de la voiture.
Homme 2 : On ne pensait pas qu’il le ferait vraiment.
Bill : Trop tard.
Bill le mord.
Générique
Dans la maison :
Isabel enlève quelque chose de la jambe d’un homme.
Isabel : Ugh.
Sookie (à Eric) : Je n’arrive pas à respirer, tu pèses une tonne. Jason ? Jason ?
Sookie pousse Eric. Jason est en vie.
Jason : Ouais, je vais bien.
Sookie (regardant Eric) : Uh-oh
Eric : Je devais te protéger.
Sookie : Et bien, dépêche-toi de te guérir, qu’est-ce que tu attends ?
Eric : Je ne peux pas. L’argent…
Sookie : Je vais chercher Godric.
Eric : Pas le temps. Aspire-le.
Sookie : Eric, je ne peux pas, c’est dégoûtant et c’est… toi.
Eric : Je… meurs…
Sookie : Oh, fils de… ! (elle aspire un bout d’argent du cou d’Eric) Je l’ai eu !
Eric : L’autre.
Sookie : Tu te fiches de moi ? Ugh. (Elle enlève l’autre)
Homme 2 : Oh mon Dieu, oh mon Dieu…
Bill : Dis aux lâches qui te dirigent, aux lâches qui envoient des enfants à la mort, qu’un vampire a montré de la pitié alors qu’eux, non.
L’homme s’enfuit.
Dans la maison :
Jason : Luke.
Godric : Qui est mort ?
Isabel : Stan, Paolo, Catherine, deux compagnons humains…
Quelqu’un : On dirait que ce n’était pas une très bonne bombe.
Bill arrive et regarde Sookie boire du sang d’Eric.
Bill : Qu’est-ce que tu fais ?
Sookie : J’ai aspiré l’argent hors de la poitrine d’Eric et je lui ai sauvé la vie, même si je n’en avais vraiment pas envie.
Eric : Elle a été géniale.
Bill : Eric n’était pas en danger.
Sookie : Il… quoi ?
Eric : Un tout petit mensonge.
Bill : Il était déjà en train de guérir. Les balles seraient sorties d’elles-mêmes. En faisant ça, il t’a forcée à boire son sang.
Sookie : Non. Non, non.
Bill : Tu es connectée. Il sera capable de sentir tes émotions.
Sookie (à Eric) : T’es un gros menteur !
Eric : Bill, tu as raison, je crois que je peux sentir ses émotions. Mignon.
Sookie : Je ne ferai plus jamais rien pour toi. Monstre !
Bill : Ce n’est pas ta faute.
Eric : Je crois que je vais pleurer.
Isabel (à voix haute) : S’il vous plait !
Jason : Hey ! Ecoutez tous.
Godric : Ils pourraient revenir. Allez à l’hôtel Carmilla, ils ont été prévenus, la sécurité est en place.
Ils s’en vont tous.
Scène 2 : Hôtel Carmilla – Sookie, Bill
Sookie : Je me botterais les fesses ! Je suis tellement stupide, je n’ai pas réfléchi.
Bill : Il a pris des balles pour toi. Au moins, nous en sommes tous les deux sortis vivants.
Sookie : J’aurais dû savoir qu’il ne fait pas croire un seul mot qui sort de la bouche de cet homme. J’ai sucé sa poitrine. Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ?
Bill : Eric a eu 1000 ans pour s’entrainer à duper les gens. Il a menti pour me prouver sa puissance. Il a compté sur ta bonté, il n’y a pas à en avoir honte.
Sookie : Mais son sang, Bill. J’ai essayé de tout recracher, vraiment, mais j’ai dû en avaler un peu.
Bill : Il ne suffit que d’une ou deux gouttes.
Sookie : Il saura toujours où je suis et comment je me sens, tout le temps. C’est pire que tout.
Bill : Non, pas le pire.
Sookie : Que veux-tu dire ?
Bill : Ne t’étonne pas si tu te sens… attirée par lui. Sexuellement.
Sookie : Eric ? C’est impossible, je… je ne le supporte pas.
Bill : C’est possible. C’est une autre conséquence due au sang. Ca pourrait arriver tôt ou tard. Il était déterminé à créer ce lien avec toi.
Sookie : Je pourrais le tuer.
Bill : Je suis d’accord.
Scène 3 : Chez Bill – Jessica, Hoyt
Jessica : Peut-être que je m’y habituerais. Ou peut-être qu’il existe une opération. Je ne peux pas être le seul vampire vierge.
Hoyt : Tu sais, la pénétration n’est pas le seul moyen de faire l’amour.
Jessica : Mais je veux des pénétrations.
Hoyt : Oui, bien sûr. Nous pourrons tout faire quand nous découvrirons comment le faire.
Jessica : Tu devrais rompre avec moi.
Hoyt : Bon sang, non. Ce truc qui repousse, ce n’est qu’un truc. Je ne suis pas parfait non plus. Les gens se moquent de moi. Même mes amis, mais toi, jamais. Je ne veux plus jamais t’entendre parler de rupture.
Jessica : Je ne le ferais plus, promis.
Hoyt : En fait, tu représente tellement pour moi, que je veux te présenter ma mère.
Jessica : Tu le penses vraiment ? Hoyt.
Hoyt : Ouais.
Jessica : Hoyt, personne n’a jamais voulu me présenter à quelqu’un.
Hoyt : Ne t’excite pas trop. Ecoute, elle déteste les vampires et elle va te poser plein de questions personnelles ou alors elle pourrait ne pas te parler du tout, et si c’est le cas, tu aurais de la chance.
Jessica : Eh bien, je me fiche de ce qu’elle fera. Tu me présentes à ta famille, je n’en avais jamais espéré autant.
Hoyt : Je suis fier que tu sois ma copine.
Jessica : Le soleil se lève. Je suppose qu’il est temps que j’aille dans ce foutu cagibi.
Hoyt : Je viens avec toi.
Jessica : Non, s’il te plait, ce… ce n’est pas très confortable.
Hoyt : Je vais devoir nous construire un deux places.
Jessica : C’est tellement romantique.
Hoyt : Mais, pour l’instant, je vais m’asseoir ici jusqu'à ce que tu t’endormes.
Jessica : Tu es le plus gentil garçon du monde. Et tu es trop bien pour moi.
Hoyt : Ca n’existe pas ça.
Jessica : Bonne nuit.
Hoyt : Bonne nuit. Je vais chanter pour que tu saches que… je suis là.
Elle entre dans son cagibi.
Hoyt (en chantant) : My sweet vampire.
Scène 4 : Chez Sookie – Tara, Eggs, Maryann
Maryann : Oh mon Dieu, vous avez bu beaucoup cette fois ?
Tara : Rien du tout, d’aussi loin que je m’en souvienne.
Eggs : Pareil pour moi.
Maryann : Vous avez dû tomber sur de l’acide, ça circulait un peu partout. Les Hippies…
Eggs : Ce n’est pas drôle.
Tara : C’est gênant, voilà ce que c’est.
Maryann : Je ne comprendrai jamais ça. Pourquoi être gêné d’avoir pris du plaisir et d’avoir ri ? Pourquoi avoir honte de se laisser aller ?
Tara : Parce que je n’ai jamais été incapable de me contrôler.
Maryann : Le contrôle… le contrôle est juste une cage que cette stupide culture a l’habitude de fermer pour cacher notre vraie nature. On a besoin d’être incontrôlable. On en meurt d’envie.
Tara : Mais il faut qu’il y ait une sorte de contrôle sinon tout ne serait que chaos.
Maryann : Ca me semble bien.
Eggs : J’aime qu’il y ait un peu de chaos.
Maryann : Bien sûr que tu aimes ça. Tout le monde aime ça. Mais personne ne l’admet.
Tara : Je ne veux plus avoir de trous noirs.
Maryann : Tu crois que c’est ça ? Parce que j’ai une petite théorie sur les trous noirs. Peut être que tu t’es élevée à un haut niveau de conscience.
Tara : On est tous amochés. Il n’y a rien de plus que ça à part le fait que nous devions être défoncés. Ma mère a eu des trous noirs pendant des mois à un moment, je suis une experte des trous noirs.
Maryann : Vraiment ?
Tara : Absolument.
Maryann : Qu’en est-il des saints de l’Inde ? Qu’en est-il du mystique de chaque religion ?
Eggs : Qu’en est-il ?
Maryann : Ils avaient des trous noirs. Courraient et dansaient dans les rues, lévitaient, agissaient comme des singes, courraient nus. Tout le monde pensant qu’ils étaient fous.
Tara : Ils étaient fous.
Maryann : Non, Tara. Ils étaient transcendés. Toutes ces conneries de fausses civilisations se sont juste dissipées pour qu’ils puissent se dissoudre dans l’infini. Pour qu’ils puissent se perdre et s’unir à leur Dieu.
Tara : Oh.
Maryann : Regarde-toi. Quelques bosses et bleus. C’est un petit prix à payer pour le bonheur. Quelqu’un veut un Bloody Mary ?
Scène 5 : En prison – Sam, Mike Spencer, Bud, Jane
Mike : Allez, Bud. Relâche-nous.
Jane : Tout ce que j’ai fait c’est perdre mon pantalon, il n’y a aucune loi contre ça.
Bud : Je n’ai eu que ta parole sur le fait que je m’accouplais avec un sapin.
Jane : On n’a rien fait ! Laisse-nous sortir !
Sam : Tu n’as aucune preuve, Bud. Tu n’as pas le droit de me garder enfermé.
Scène 6 : Hôtel Carmilla – Sookie, Jason, Steve, Sarah, Nan
Bill dort. Sookie est dans son lit. Elle va dans la chambre de Jason.
Jason : Oh.
Sookie : Je n’arrive pas à dormir.
Jason : Bienvenue au club. (Ils sont sur le lit) Ils m’ont fait croire que je valais quelque chose.
Sookie : Tu étais une star à Bon Temps. J’étais le bouche-trou. Tout le monde pensait que tu décrochais la lune.
Jason : Non, ce n’est pas vrai. Et bien, ils aiment mes muscles et mon apparence, mes capacités sexuelles, mais ils ne m’aiment pas pour ce que je suis vraiment. Steve et Sarah, et bien, ils agissaient comme si c’était le cas, avant d’essayer de me tuer. Ils m’ont remis les idées en place en me faisant penser à… d’autres trucs.
Sookie : Quels autres trucs ? Mais les Soldats du Soleil ? Seigneur… As-tu pensé pendant une seconde à ce que grand-mère dirait ? Des flingues et des kamikazes…
Jason : Ne… ne parle pas de Grand-mère. Je ne veux plus parler d’elle. Je ne peux pas.
Sookie : Pourquoi ?
Jason : Parce que je ne… parce que je ne veux plus rien ressentir.
Sookie : Mais nous devons parler d’elle. On ne peut pas s’empêcher de penser à elle ou de l’aimer parce que ça fait trop mal. Elle n’aurait jamais cessé de nous aimer, non ?
Jason : Non.
Sookie : Nous la garderons en vie dans nos cœurs et nos prières et c’est comme ça que ça doit se passer.
Jason : Et maman et papa.
Sookie : Maman et papa… et Grand-mère.
Jason : Notre famille entière n’est plus de ce monde, Sook. Tous ceux qui comptaient… nous sommes seuls. Nous sommes tout ce qu’il reste.
Sookie : Alors tu sais ce qu’on va faire ? On va mûrir, on va rester collés ensemble et on va être bon l’un envers l’autre ou alors ce serait les laisser tomber.
Jason : Ouais. Hey. Sook, je suis désolé pour… tout ce que je t’ai fait. Je ne suis qu’un pauvre con.
Sookie : Ouais, mais tu ne le serais pas si tu utilisais ton cerveau au lieu de simplement le laisser occuper ton crâne. Tu n’es pas idiot, tu es paresseux.
Jason : Tu crois ? Je… je pourrais essayer, je pense…
Sookie : Je suis désolée aussi. Je t’ai toujours aimé, Jason, même quand je voulais te coller la tête dans un seau et frapper dedans.
Jason : Et je t’aime, même si j’aimerai que tu cuisine un peu plus pour moi et que tu sois normale, avec un petit copain normal.
Sookie : Je n’ai jamais rien dit sur le fait d’être normale. Nous sommes comme nous sommes.
Jason : Je suis épuisé maintenant.
Sookie : Moi aussi.
Sookie allume la télé. Il y a une émission avec Steve et Sarah.
Steve : Puisse cette lumière bénite briller sur vous…
Jason : Tu le crois ça, ils sont déjà à la tv.
Nan : Vous avez kidnappé un membre important de notre communauté.
Sarah : Il était volontaire.
Sookie : Vraiment ?
Jason : Je ne savais même pas qu’il était là.
Steve : … ce n’est pas un crime.
Sarah : Il est venu nous voir.
Nan : Evidemment, tout le monde veut se faire réduire en cendre par un pieu… Vous avez utilisé votre institution religieuse exempte d’impôts comme un groupe terroriste anti-vampires.
Steve : La Constitution nous donne le droit de nous défendre.
Nan : Vous nous avez attaqués.
Steve : Vous avez tué mon père.
Nan : Ce n’est qu’une supposition, ça c’est un fait : vous et votre église avez armé un kamikaze qui a tué des vampires et des humains.
Sarah : Nous nous battons pour la terre de Dieu et, le jour, Noel et les œufs de Pâques et tout ce qui est sacré et bon. Nous nous battons pour…
Steve : … les droits des humains. Les Droits Humains.
Sarah : Puis-je aller au bout de ma pensée ?
Steve : Quoi ? Tu avais fini.
Sarah : S’il n’est pas le centre d’attention, il perd la boule.
Sookie : Ils sont cinglés.
Nan : Comment voulez-vous discuter avec ces gens-là ?
Steve : Tu devrais lire Saint Paul, ma petite.
Sarah : Je déteste tes cheveux.
Jason : Une sorcière et un fils de pute. Allez vous faire foutre les Newlins.
Sookie : Ouais…
Scène 7 : Au Merlotte’s – Arlene, Clients, Lafayette, Terry, Eggs, Tara
Cliente 1 : Maintenant pouvons-nous voir le congélateur ?
Arlene : Pourquoi ?
Cliente 1 : Celui où ils ont trouvé cette femme qui n’avait plus de cœur.
Arlene : C’était dans une chambre froide et vous n’êtes qu’une sale rapace ! Allez vous trouver des bestioles écrasées, parce que vous ne mangerez pas ici !
Arlene reprend les plats des clientes.
Arlene : Qu’est-ce que vous voulez ?
Client 2 : Un couteau, une fourchette et une cuillère, si ça ne vous ennuie pas trop.
Arlene : Ils sont à l’arrière, allez les chercher vous-même. J’aurais besoin d’aide par ici ! (Elle répond au téléphone) Le Merlotte’s, dépêchez-vous. Lisa, le déjeuner c’est ton travail, tu as un micro-onde, c’est tout ce dont tu as besoin. Oh, allez, Coby mangerait de la pâtée pour chat si tu mettais de la mayonnaise dessus. Maman doit travailler. (Elle raccroche. Lafayette arrive) Je vais te dire, j’ai peur putain. Daphne, oh mon Dieux. Elle était maladroite, stupide et méchante, mais je ne souhaiterais pas cette mort à un opossum. Et cette pauvre âme sur le parking ?
Lafayette : Ouais.
Arlene : Et s’il y avait une malédiction dans l’air ?
Lafayette : Je ferai attention à toi si tu fais de même pour moi.
Arlene : Quand ça va s’arrêter ?
Terry : Commande prête… je crois.
Arlene : Terry. Terry, essaie de ne pas être aussi bizarre que d’habitude. S’il te plait. Parle-me. Si ce qu’on a fait était aussi terrible…
Terry : Non, non, Arlene, ne pleure pas. Je ne voulais pas te paraître bizarre. C’est juste que je ne sais pas ce qu’on a fait.
Arlene : Et bien, on a fait l’amour. Non ?
Terry : On l’a fait ?
Arlene : Tu… tu ne te souviens pas ?
Terry : Ne le prend pas mal mais… non.
Arlene : Moi non plus. Je veux dire, je n’en suis pas certaine.
Terry : C’est une bonne nouvelle ?
Arlene : Je ne sais pas et je m’en fiche tant que tu n’es pas fâché contre moi.
Terry : Pour te dire la vérité, je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai fait l’amour.
Arlene : Embrasse-moi.
Cliente 3 en criant : Où est mon maïs ? Allez maintenant, je ne vais pas attendre indéfiniment !
Arlene : Okay.
Cliente 3 en criant : Je veux mon putain de maïs !
Arlene : A plus tard.
Tara et Eggs arrivent au Merlottte’s.
Eggs (en ouvrant la porte à Tara) : Je m’en occupe.
Tara (à Lafayette) : Je sais, je suis en retard.
Eggs : Lafayette.
Tara : Vas-y, prends les commandes.
Eggs : D’accord, bébé.
Lafayette va vers eux et touche le visage de Tara.
Tara : Arrête.
Lafayette : Qu’est-ce que c’est que ça putain ?
Tara : Il ne m’a rien fait. Je ne sais pas ce qu’il est passé mais il n’y est pour rien.
Lafayette : Comment ça tu ne sais pas ce qu’il s’est passé putain ? Ne me raconte pas de conneries. Qu’est-ce que tu lui as fait ?
Eggs : Ne m’accuse pas. Je ne frappe pas les femmes.
Tara : C’est un accident.
Lafayette : Tu as levé la main sur ma cousine enculé ? Je vais te montrer ce que c’est que de se faire botter le cul.
Eggs : Tu pourrais retirer ce mascara avant ?
Tara : Lafayette, arrête !
Lafayette : Tu t’es fait tabasser ensuite tu sors et tu viens avec cet enculé. C’est un poison. Il ne changera jamais. Et il pourrait t’achever.
Eggs : Prends ça, fils de pute… !
Tara : Ca suffit ! Arrêtez !
Lafayette : Je devrais te…
Eggs : S’il te plait vas-y !
Tara : On s’en va !
Eggs : Fais-le !
Tara : Eggs, ça suffit !
Tara et Eggs s’en vont.
Lafayette : Qu’est-ce que vous regardez tous, bande de trous de cul ?
Scène 8 : La maison des Fortenberry – Maxine, Hoyt
Maxine : Mon Hoyt ne serait jamais parti à Dallas sans dire un mot et avec tous ces meurtres dans les parages. Mon Hoyt ne m’aurait jamais laissé m’inquiéter en me faisant penser qu’il était mort. Ou pire.
Hoyt : Avec un vampire ? Continue, dis ce que tu penses !
Maxine : Tu vois ce que je veux dire ? Tout à coup, tu es une personne différente.
Maxine : Et bien, je veux être quelqu’un de différent.
Maxine : Qu’est-ce que tu crois que ton père dirait ? Aucune idée, parce que les seules fois où tu le mentionnes c’est quand tu essaies de me faire faire quelque chose que je ne veux pas faire. Alors pendant que nous y sommes, parlons-en.
Maxine : Je veux que mon gentil garçon revienne. Je n’ai rien fait pour mériter ça. Que fais-tu avec des vampires de toute façon ? Ils sont mauvais, mauvais, mauvais. Ce sont des démons.
Hoyt : Pourquoi as-tu tant de haine en toi ?
Maxine : Je n’en ai pas.
Hoyt : C’est un putain de mensonge.
Maxine : A qui crois-tu parler ?
Hoyt : Ma mère. Qui déteste les Méthodiques.
Maxine : J’ai mes raisons.
Hoyt : Et les Catholiques.
Maxine : Seulement les prêtres et les nonnes.
Hoyt : Les Afro-Américains.
Maxine : Chut, c’est un secret.
Hoyt : Les gens qui ne prennent pas soin de leurs jardins. Les gens qui garent leurs camions sur les pelouses. Les femmes qui portent des chaussures rouges.
Maxine : Ca fait bon marché.
Hoyt : Les familles avec beaucoup d’enfants. Les rideaux à carreaux, les chats et les chiens, et comme par hasard, toutes les filles que j’ai jamais aimées. Et plus je les aime, plus tu les détestes.
Maxine : Je m’oppose seulement à une petite amie qui te tuera et te mangera. Je pense que c’est logique.
Hoyt : Tu ne la connais même pas. Pleine de ressentiment. Je le vois maintenant.
Maxine : Ce n’est pas de ma faute, j’ai été élevée comme ça.
Hoyt : Jessica est peut-être un vampire, mais elle est faite pour moi. Et tu n’as rien à en dire.
Maxine : Tu me brises le cœur.
Hoyt : Tu sais, je t’ai laissé me trainer à droite à gauche parce que je ne voulais pas te faire de mal, mais ce temps est révolu. Maintenant, je veux que tu la rencontres, mais si tu n’arrives pas à être gentille, alors je quitterai cette maison et ne reviendrai jamais, et je crois pas que je plaisante.
Maxine : Hoyt, je t’en prie, tu es mon seul fils.
Hoyt : Je ne suis pas à toi, Maman, mais à moi.
Maxine : Tu es mon petit bébé.
Hoyt : Je ne suis pas un bébé ! Je suis un adulte merde !
Il quitte la maison.
Scène 9 : Hôtel Carmilla – Bill, Sookie, Eric, Lorena
Sookie et Bill dorment dans le lit. Une main caresse le bras de Sookie. Quand elle se retourne, elle voit Eric.
Eric : Finis ta phrase.
Sookie : Qu’est-ce que je disais ?
Eric : Tu me racontais comme tu serais un vampire terrible et je n’étais pas d’accord.
Sookie : Ben, je ne me sens pas moi-même si je ne suis pas bronzée. C’est vrai. Et je préfère être vivante plutôt que « pas morte » et puis vous tuez tout le temps.
Eric : Tu as tué un homme.
Sookie : Mais c’était par légitime défense, pas pour le déjeuner.
Eric : Oh, tu t’adapterais, comme nous tous. Echanger le soleil pour la lune et les étoiles.
Sookie : Pas moi. Je les veux tous.
Eric : Oh, gourmande.
Sookie : Oui, je le suis.
Eric : J’adore ça. Tu as le bon tempérament pour un vampire.
Sookie : Quoi, je suis exigeante, assoiffée de sang et vieille comme le monde ?
Eric : Ah, assoiffée, oui.
Sookie : Pas du tout.
Eric : Tout le monde pense que t’es un ange hein.
Sookie : Je suis un ange.
Eric : Oui, mais tu es impitoyable quand il s’agit des gens que tu aimes. Tu ferais n’importe quoi pour eux. Ton frère, tes amis. Moi.
Lorena : Bill.
Sookie : Bill ? Où est Bill ?
Lorena est assise sur une chaise.
Lorena : Qu’est-ce que tu en as à faire ? Tu l’as déjà abandonné.
Sookie : Non. J’aime Bill.
Eric : Je croyais que tu n’avais pas le sens de l’humour.
Sookie : Je croyais que tu étais une pierre dure et froide, et vide à l’intérieur.
Eric : Et maintenant ?
Sookie : Tu es un imposteur. Tu es intense. Tu as des sentiments. Il y a de l’amour en toi.
Eric : Seulement pour Sookie.
Ils s’embrassent,
Lorena : Tu ne veux pas Bill. Il ne représente rien pour toi.
Sookie : Non.
Eric : Ce n’est que le commencement.
Sookie : Ahh.
Sookie se réveille ; c’était juste un rêve.
Scène 10 : La station de police – Maryann, Bud, Jane, Mike, des gens
Maryann va à la station de police. Une femme la voit.
Femme : La voilà. Elle vient nous sortir de là.
Homme : La voilà.
Maryann : Hey. On s’est bien amusés, n’est-ce pas ?
Femme : Oh, ouais, carrément.
Maryann : Bonjour. Shérif Dearborne ?
En cellule :
Bud : Personne ne va nulle part tant que vous ne vous serez pas calmés. Ne me le faites pas répéter.
La voix de Maryann : Shérif Dearborne ?
Mike : C’est Maryann ? Maryann ! Hey, la fête est de retour ici !
Bud : Asseyez-vous et fermez-la !
Mike : Allez, Bud. Ca schlingue ici !
Jane : Allez, Bud.
Mike : Allez, Bud.
Bud est à l’entrée avec Maryann.
Bud : Il y a du café si vous voulez.
Maryann : Shérif, vous avez l’air épuisé. Qu’est-ce qu’il se passe par ici ?
Bud : Bon Dieu, si seulement je le savais. On dirait que tout le monde à Bon Temps se fait arrêter, mais ils ne savent pas ce qu’ils ont fait. Kenya est sortie avec le fourgon pour en choper d’autres. On est resté debout toute la nuit.
Maryann : Une vague de crimes graves.
Bud : Des délits, des choses incroyables que je n’avais jamais vus en 40 ans.
Maryann : Ah, des délits, ce n’est pas si grave. Peut-être que vous pourriez en laisser sortir quelques uns, vous épargner un peu de travail.
Bud : je suis à deux doigts de le faire, mais ils sont tous sur les nerfs, ils pourraient encore faire de la casse.
Maryann : Laissez-moi vous aider, je vais leur parler. C’est ce que je sais faire le mieux.
Bud : Je vous en serai reconnaissant, j’arrive à peine à garder les yeux ouverts. Alors, qu’est-ce que je peux faire pour vous ?
Maryann : J’ai entendu dire que Sam Merlotte est ici, je n’arrivais pas à le croire. Un travailleur intègre. J’ai beaucoup de respect pour lui et j’aimerais l’aider.
Bud : Ben, je ne suis pas prêt à le laisser sortir, c’est un suspect dans une affaire d’homicide.
Maryann : Impossible.
Bud : Mais je vais vous montrer où il est.
Maryann : Je-je connais le chemin. Asseyez-vous. Reposez-vous un peu. Là, voilà.
Maryann masse les épaules de Bud et tremble un peu. Il a les yeux noirs.
Maryann : Ce fut rapide. Bouge pas.
Elle prend les clefs des cellules.
Jane : On peut venir chez toi pour jouer ?
Maryann : Je veux Sam Merlotte.
Mike : Il est juste là.
La cellule de Sam est vide. Il n’y a que ses habits.
Maryann : Maintenant, je suis vraiment furieuse.
Elle ouvre les cellules des autres.
Quelqu’un : Libres.
Scène 11 : Merlotte’s – Maxine, Hoyt, Jessica
Jessica : Je n’aurais jamais cru que vous seriez si jolie, Mme Fortenberry. Et je ne peux pas vous dire à quel point je suis reconnaissante que vous soyez venue.
Hoyt : Meme si tu avais 20 minutes de retard.
Maxine : Je n’arrivais pas à décider ce que je devais porter.
Jessica : Ouais, je sais comment c’est. Vous essayez ceci, ou cela. Vous savez, les chaussures noires ou les rouges ou les…
Maxine : Et puis il y avait du monde sur la route. Ils n’auraient pas bougé si je ne leur avais pas quasiment roulé dessus. J’aurais pu me faire tuer.
Jessica : Ben, eux aussi.
Hoyt : Commandons à manger, Maman.
Maxine : Je n’ai pas faim.
Hoyt : Tu veux un peu plus de thé ?
Maxine : Je n’ai pas soif. Hoyt est un très, très, très bon garçon. La plupart du temps.
Jessica : Vous n’avez pas besoin de me dire ça.
Hoyt : Tu es aussi bien que moi. Mieux.
Jessica : Non, c’est toi.
Hoyt : Uh-uh.
Jessica : SI c’est toi.
Maxine : J’aurais aimé rencontrer votre race, pour voir à quoi ressemble votre famille.
Hoyt : Maman.
Jessica : Quelqu’un m’a transformée en vampire contre ma volonté, Mme Fortenberry. Je n’ai plus de famille, à part votre merveilleux fils.
Maxine : J’en suis navrée. C’était injuste. Mais Hoyt a un brillant avenir devant lui. Et par brillant, je veux dire ensoleillé. Si vous pensez que je vais le laisser trainer à toute heure de la nuit pour le restant de ses jours avec un vampire orphelin, vous êtes complètement à côté de la plaque.
Jessica : Je crois que c’est à Hoyt d’en décider.
Hoyt : Non, arrêtez ça !
Maxine : Je me battrais pour ce qui est le mieux pour mon garçon.
Jessica : Tout comme moi. Et je peux lui donner tout ce qu’un humain pourrait.
Maxine : Difficilement.
Jessica : Par exemple ?
Maxine : Des enfants.
Hoyt : Oh.
Jessica pleure. Elle s’en va.
Hoyt : Jessica. (A sa mère) Et bien, tu as réussi. T’es contente ?
Maxine : Tu me remercieras un jour.
Hoyt : Pas aujourd’hui.
Maxine : Quand est-ce que tu viens à la maison>
Hoyt : Jamais.
Hoyt et Jessica s’en vont.
Maxine : Il va m’en falloir une autre. (une autre bière)
Scène 12 : Chez Sookie – Tara, Eggs, Maryann, Lafayette, Letti Mae
Tara : Très bien, c’est parti, enfoiré. Tu ne peux pas faire ça.
Eggs : C’est contraire aux règles. Allez.
Maryann : Hey, on jour avec mes règles, ce qui veut dire aucune règle.
Tara : Okay, alors.
Maryann : Oui. Entrez, c’est ouvert. Distribue, distribue.
Eggs : Distribuer quoi ?
Maryann : Peu importe.
Lafayette et Letti Mae arrivent.
Tara : Regardez ça. Des aliens.
Maryann : Oh, c’est qui ça ?
Tara/Lafayette : Lafayette.
Maryann : Ooh, Lafayette. Mme Thornton, bienvenue, joignez-vous à nous.
Lafayette : Non, ça va.
Letti Mae : On emmène ma fille loin de vous.
Tara : Vraiment ?
Lafayette : Oui.
Letti Mae : Tara, écoute-moi au moins une fois, pour ton bien.
Maryann : Ne soyez pas ridicules, installez-vous, on est au milieu d’une partie.
Eggs : Ouais, strip poler.
Tara : Strip poler.
Maryann : Mme Thornton, vous buvez quoi ?
Tara : Vodka. Whisky. Laque pour cheveux. Dégrivant.
Eggs : Merde.
Lafayette : Bordel qu’est-ce qui ne va pas chez toi ? T’es là au moins ?
Maryann : Tout à vous. Regardez, la bouteille transpire. Bien frais, dense, ça coule comme de l’huile.
Lafayette : Je ne sais pas ce que tu es, mais je te sens et t’es une salope sans âme.
Maryann : Ouch, ça m’aurait presque blessée.
Tara : Oh.
Letti Mae : Je suis clean et sobre, comme vous le savez très bien. Je ne vous prendrai jamais rien, à part ma fille.
Lafayette : Tara, allons-y.
Tara : Va te faire mettre.
Eggs : C’est ma copine, pourquoi vous ne me parlez pas à moi ?
Letti Mae : Tara Mae.
Lafayette : Parce que tu n’es pas un petit-ami, t’es un taré qui frappe sa copine. Maintenant Tara, lève-toi, je rigole pas. Allons-y.
Eggs : Elle ne va nulle part.
Lafayette : Oh, vraiment ?
Letti Mae : Je t’en supplie, ne les laisse pas te changer comme ça. On te gardera en sécurité.
Tara a les yeux noirs.
Tara : Bah ce serait bien la première fois, putain.
Letti Mae : Tes yeux ! Que lui avez-vous fait ?
Lafayette : Jésus Christ.
Tara : Vas-y, balance-moi une bible.
Les yeux d’Eggs deviennent noirs.
Letti Mae : Tara, arrête.
Tara : Tire mes cheveux, griffe mon visage, fracasse-moi la tête avec une bouteille. Frappe-moi.
Letti Mae : Je ne te frapperai pas. Vas-y, tue-moi, je ne te frapperai pas.
Letti Mae et Tara se battent. Eggs et Lafayette en font de même.
Tara (à Lafayette) : Laisse-le tranquille.
Lafayette porte Tara.
Eggs : Non.
Tara : Non.
Lafayette, Letti Mae et Tara sont à l’extérieur.
Letti Mae (à Lafayette) : Allez, allez.
Eggs : Tara !
Maryann : Laisse tomber. C’est ça, fuyez idiots.
Lafayette (à Letti Mae qui conduit) : Allez, allez.
Maryann : Elle reviendra, et elle les ramènera avec elle. Viens.
Scène 13 : Hôtel Carmilla – Nan, Godric, Eric, Bill, Sookie, Isabel
Nan : Est-ce que vous avez la moindre idée du bordel que vous avez mis ? Et de qui doit nettoyer cette merde, putain ? Moi. Pas vous, moi. J’aurais dû drainer chacun de vous, bande de bâtards.
Eric : Stan est venu à l’église de son plein gré. Aucun d’entre nous n’en savait rien.
Nan : Oh vraiment. Parce que tous ceux qui ont rencontré Stan pendant ces 300 derniers ans savaient qu’il rêvait de tuer des humains. Mais vous, ses camarades, son shérif, n’en aviez aucune idée.
Lorena : Et comment étions-nous censés savoir que cette fois-ci il allait le faire ?
Nan : Ce n’est pas mon problème. (A Godric) C’est le tien.
Eric : Ne lui parlez pas comme ça.
Nan : Ne me parle pas comme ça. Allons droit au but. Comment se sont-ils débrouillés pour t’enlever ?
Godric : Ils auraient pris l’un d’entre nous tôt ou tard. Je me suis offert.
Nan : Pourquoi ?
Godric : Pourquoi pas ?
Nan : Ils voulaient te présenter au soleil. Et tu étais volontaire ?
Godric : Vous en pensez quoi ?
Nan : Je pense que tu es fou. Et j’ai entendu parler d’un traitre.
Godric : Hors sujet. Juste une rumeur, j’en prendrai toute la responsabilité.
Nan : Un peu que tu le feras.
Eric : Espèce de salope glaciale.
Nan : Ecoutez, c’est un désastre vampirique national et personne n’a de sympathie pour aucun d’entre vous. Shérif, tu as Merdé. Tu es viré.
Godric : Je suis d’accord, bien sûr. Isabel devrait me remplacer. Elle n’y est pour rien dans mon déshonneur.
Isabel : Godric, défend-toi.
Eric : Qu’est-ce que tu racontes ? C’est un bureaucrate, il n’y a rien à tirer d’elle.
Nan : Tu veux perdre ta zone ?
Eric : Vous n’avez pas ce genre de pouvoir.
Nan : Hey, je passe à la télé. Essaye pour voir.
Isabel : Je suis responsable. J’aurais dû mettre Stan sous contrôle à la seconde où Godric a disparu.
Godric : Isabel. Je démissionne de toute position d’autorité.
Nan : Ca marche pour moi.
Bill : Sookie, Sookie.
Sookie : Je luis suis redevable. Madame Flanagan, Godric m’a sauvée d’un très gros violeur qui m’aurait sûrement tuée.
Nan : C’est bien.
Sookie : Non, écoutez…
Nan : Passe à autre chose.
Sookie : Ensuite il a sauvé des humains dans l’église ainsi qu’un très grand nombre de vampires. Vous pensez que c’est le bordel ? Ca aurait pu être une centaine, un million de fois pire. Vous devriez le remercier.
Nan : Pour s’être fait kidnapper ? Pour attirer un kamikaze ? Pour son jugement nul à chier ? Je ne crois pas non.
Eric est debout. Isabel l’arrête.
Isabel : Non.
Godric : Eric, ça n’a aucune importance.
Nan : Raconte-moi pour la bombe, s’il te plait. Chaque petit détail.
Godric : Un garçon est entré dans le repaire. J’ai cru qu’il était le compagnon humain de quelqu’un…
Scène 14 : Merlotte’s – Maxine, Maryann, Arlene, Terry
Maxine : J’ai tout sacrifié pour cet enfant, sans penser à moi. Il n’a pas remarqué. Il s’en fout. Il n’est pas reconnaissant. Maintenant il se dévergonde, il se dirige tout droit vers l’enfer.
Maryann arrive au Merlotte’s.
Maryann : Le Dieu à venir exige son sacrifice. Où est Sam Merlotte ?
Arlene (ses yeux sont noirs) : Il n’a pas été là de la journée.
Maryann : Et bien, trouvez-le et ramenez-le moi.
Ils ont tous les yeux noirs.
Terry : Il y a quelques temps il prévoyait de partir.
Maryann : Ramenez-le moi.
Scène 15 : La chambre d’hôtel d’Andy – Andy, Sam
TV : …regardez-le, attrapez-le, oh, il t’a presque eu, Mike. Il t’a presque eu. Je veux dire, allez. On est au 21ème siècle. Il doit y avoir un moyen… merde. C’est une autruche dingue. Hey, allez, Mike, allez, attrape sa main…
Quelqu’un tape à la porte. Andy va ouvrir. C’est Sam ; il est nu.
Sam : J’ai appris que tu étais là.
Scène 16 : Hôtel Carmilla – Nan, Godric, Eric, Bill, Sookie, Isabel
Nan : Quel putain de fiasco. Vous avez de la chance que je ne vous aie pas tous envoyés au Magistrat. Godric, viens dans ma suite pour remplir les formulaires.
Godric : J’arrive. Avant, j’ai quelque chose à dire. Je suis désolé. Je m’excuse pour tout le mal que j’ai causé, pour ceux que nous avons perdus, humai et vampire. Je me rachèterai, je le jure.
Nan : Relax, ce ne sont que quelques signatures.
Nan et deux autres vampires s’en vont.
Eric : Non.
Godric : Regarde dans mon cœur.
Eric : Tu dois m’écouter.
Godric : Il n’y a rien à dire.
Eric : Si.
Godric : Sur le toit.
Godric s’en va.
Bill : On a un compte à régler.
Eric : Pas maintenant.
Bill : Si, maintenant.
Bill cogne Eric.
Bill : J’ai été clair ?
Eric : C’est fait. Je fais partie d’elle maintenant. Pousse-toi.
Eric s’en va.
Sookie : Je vais chercher Godric.
Bill : Rien de ça n’a à voir avec nous. Godric n’est pas ton problème.
Sookie : Si ce n’était pas pour lui, je ne me tiendrai pas ici-même. Il a mal, il souffre. Je dois faire quelque chose.
Bill : Tu ne crois pas qu’on en a assez fait pour Dallas ?
Sookie : Toi plus que n’importe qui devrais comprendre ce qu’il ressent. Et si c’était toi, Bill ? et si dans 1800 ans, c’était toi Godric ?
Bill : Très bien, mais je viens avec toi.
Sookie : J’aimerais, mais ça va être l’aube dans peu de temps.
Bill : Si on ne reste pas longtemps, je guérirai.
Sookie : Je ne te laisserai pas prendre ce risque. Avec Godric ici, tu n’as pas besoin de t’inquiéter pour moi.
Bill : Tu es tellement sensible, tu te sens obligée, je le vois bien. Mais, Sookie, en toute honnêteté, que peux-tu faire pour lui ?
Sookie : Je ne sais pas. C’est juste qu’il faut que je sois là-bas. Ca n’a aucun sens mais tu comprends ?
Bill : Oui.
Sur le toit :
Godric : 2000 ans sont assez.
Eric : Je ne peux pas accepter ça, c’est de la folie.
Godric : Notre existence est de la folie. Nous n’avons pas notre place ici.
Eric : Mais nous sommes ici.
Godric : Ce n’est pas bien. Nous ne sommes pas biens.
Eric : Tu m’as appris qu’il n’y avait pas de bien ni de mal, seulement la survie ou la mort.
Godric : J’ai menti, comme tu peux le voir.
Eric : Je te forcerai à rester en vie.
Godric : Même si tu pouvais, pourquoi serais-tu si cruel ?
Eric (dans une langue étrangère) : Godric, ne fais pas ça.
Godric (dans la même langue) : Il y a des siècles de confiance et d’amour entre nous.
Eric (dans cette langue en pleurant) : Je t’en prie. Je t’en prie. Je t’en prie. Godric.
Godric : Père, frère, fils. Laisse-moi partir.
Eric : Je ne te laisserai pas mourir seul.
Godric : Si, tu le feras. En tant que ton créateur… je te l’ordonne.
Sookie (à Eric) : Je resterai avec lui. Aussi longtemps qu’il faudra.
Eric s’en va.
Godric : Ce ne sera pas long. Pas à mon âge.
Sookie : Tu sais, ce n’était pas très malin. La partie de la Confrérie du Soleil.
Godric : Je sais. J’ai cru que ça arrangerait tout, d’une certaine façon. Mais je ne pense plus comme un vampire désormais. Tu crois en Dieu ?
Sookie : Oui.
Godric : Si tu as raison, comment me punira-t-il ?
Sookie : Dieu ne punit pas, Dieu pardonne.
Godric : Je ne le mérite pas. Mais je l’espère.
Sookie : Nous l’espérons tous.
Godric : Tu t’occuperas de lui ? Eric.
Sookie : Je ne sais pas, tu sais comme il est.
Godric : Je peux prendre la responsabilité pour ça, aussi.
Sookie : Peut être pas. Eric est lui-même. Tu as très peur ?
Godric : Non. Non, je suis empli de joie.
Sookie : Mais la douleur…
Godric : Je veux brûler.
Sookie : Et bien, j’ai peur pour toi.
Godric : Un humain avec moi à la fin, et des larmes d’humain. 2000 ans, et je peux encore être surpris. En cela, je vois Dieu.
Sookie : Au revoir, Godric.
Godric brûle. Il est parti.