Scène 1 : En prison – Jason, René, Sookie, un policier, Andy
Jason : Tu te souviens, mon vieux blouson de cuir ? Le marron ? Tu le donneras à Hoyt. Je lui avais dit qu’il me portait chance. C’est pas vrai. Mais il ne le sait pas. Sookie aura ma maison, l’argent de mon compte. Mais je te laisse la camionnette.
René : Vraiment ?
Jason : Tu as été un bon pote, René.
René : Merci, vieux. Je te le rendrai dès que tu sortiras.
Jason : Ils ne me laisseront pas sortir. Il y a un truc en moi qui… qui ne va pas.
René : Non, arrête. C’est pas comme si tu avais tué des femmes sans histoire.
Jason : Quoi ?
René : Elles couchaient avec des vampires. Même sans toi, c’était une question de temps…
Jason : Ma grand-mère ? Avec des vampires ?
René : Non, t’énerve pas. Je dis seulement que tu avais tes raisons.
Jason : Ca ne justifie pas ce que j’ai fait.
René : Tu dois avoir raison.
Voix de Sookie : J’y vais, que ça vous plaise ou non. C’est mon frère.
Policier : Il a droit à une visite à la fois.
Sookie : Je passe ou vous me mettez en cellule, mais je veux voir mon frère.
Sookie va voir son frère en prison.
Sookie : Jason !
Jason : Oui. Pardon, Sookie. Pardon.
Sookie : Tu n’as rien à te reprocher. J’aurais aimé arriver avant que tu avoues un crime que tu n’as pas commis.
Jason : Je ne me souviens de rien. Mais je sais que c’est moi.
Sookie : Jason, tais-toi. Parce que je suis sur le point de découvrir le vrai tueur.
Générique
La scène continue avec Jason, Sookie et René.
Sookie : Il s’appelle Drew Marshall. Il avait une sœur, Cindy, et je crois qu’il l’a tuée. Il l’a étranglée, comme Maudette, Dawn et Amy.
René voix off : Si elle le sait, pourquoi elle ne prévient pas les flics ?
Sookie (à René) : J’ai essayé. Et ils n’ont rien fait pour me protéger et protéger ma famille. Et puis je n’ai pas de preuves. Je ne sais même pas à quoi ressemble ce Drew Marshall.
René : Alors tu n’es pas sûre que ce soit le tueur.
Sookie : J’ai vu ce qu’il y avait dan sa tête.
René voix off : Je ne le croyais pas, mais c’est vrai. Il y a vraiment des trucs bizarres.
Jason : Sookie, je sais que tu veux m’aider, mais c’est parce que tu ne veux pas accepter la vérité. Je suis un assassin et j’irai en enfer, tout simplement.
Sookie : Tu ne m’écoutes pas. Je pense savoir qui est le tueur. Et il fait le trouver.
Jason : Andy.
Sookie : Ecoute-moi. Ne sois pas bête.
Jason (en criant) : Andy !
Andy (en venant) : Qu’est-ce qu’il y a ?
Jason : Dis-lui de partir.
Andy : Je ne suis pas ton serviteur.
Sookie : Jason.
Jason : Fais-la sortir d’ici.
Andy (à Sookie) : C’est bon, tu as entendu. Le zoo est fermé.
Sookie : Tu as reçu le fax du flic de Bunkie sur Drew Marshall, celui qui est sans doute le vrai coupable ?
Andy : Jamais vu de fax ni entendu parler de Drew je ne sais qui, mais je vais te dire une chose, le vrai tueur est ici, là où il doit être.
Sookie : T’es vraiment un pauvre flic et un pauvre type, Andy Bellefleur. Et très vite, tout le monde le saura.
Elle s’en va.
Scène 2 : Chez Maryann – Tara, Maryann, Carl
Tara se réveille dans un grand lit, dans sa chambre chez Maryann.
Carl sert le petit-déjeuner à l’extérieur. Tara arrive.
Tara : Bonjour, je suis Tara.
Elle s’assoit à table. Carl s’en va.
Maryann : Bonjour.
Tara : Bonjour.
Maryann s’assoit à table avec Tara.
Maryann : Je me suis dit que vous auriez faim.
Tara : Ce n’est pas de la nourriture. C’est un festin. Et cet endroit… Vous n’êtes pas qu’une assistante sociale.
Maryann : Je suis beaucoup de choses, comme vous. Café ?
Tara : Oui.
Maryann lui sert du café.
Maryann : Vous n’êtes pas seulement une serveuse qui conduisait en état d’ébriété ? Vous êtes aussi intelligente, ingénieuse, forte. Une survivante.
Tara : Je ne me sens pas comme ça en ce moment. Je n’ai pas seulement bousillé ma bagnole, mais j’ai bousillé ma vie. Toute ma vie.
Maryann : C’est une façon de voir les choses. Je le vois plutôt comme une opportunité.
Tara : J’ai eu un faux exorcisme et j’ai conduit en état d’ivresse. J’ai sans doute perdu mon boulot, tous mes amis, ma mère m’a reniée. Désolée, mais je ne vois pas ça comme une opportunité.
Maryann : Peut-être fallait-il se débarrasser de tout ce qui n’allait pas. Il y a maintenant la place pour reconstruire, pour décider ce que vous voulez de l’existence et faire en sorte que ça arrive. Que voulez-vous, Tara ? Quelle vie voulez-vous ?
Tara : Je ne sais pas. Je ne me suis jamais vraiment autorisée à vouloir quelque chose.
Maryann : Ca me brise le cœur.
Tara : Oui, mais il y a des gens dans des situations bien pires. Allez plutôt les aider, au lieu de me regarder pleurer devant ce petit-déjeuner. Merci pour tout ce que vous avez fait. Je vous promets de rembourser la caution…
Maryann (l’interrompant) : Tara, asseyez-vous. Vous n’avez rien mangé, la robe n’est pas encore sèche et vous n’avez nulle part où aller. Allez. (Tara se rassoit) Il vous est difficile de me faire confiance, mais je veux vous aider. Même si c’est pour vous héberger en attendant que vous y voyez clair.
Tara : Pourquoi feriez-vous ça ?
Maryann : Parce que c’est ce que je fais. C’est ma vie d’aider les gens. Pas parce que j’ai pitié ou que je veux quelque chose en retour.
Tara : Alors pourquoi ?
Maryann : Vous méritez d’avoir une chance. Et je peux vous l’offrir.
Carl fait le lit de Tara. Le téléphone portable de Tara sonne ; c’est Sam. Carl le ferme et le met dans sa poche.
Scène 3 : Au Merlotte’s – Sam, Sookie
Sam est dans son bureau ; il laisse un message à Tara.
Sam (au téléphone) : D’accord, on arrête ? Très bien. Mais appelle, au moins, pour me dire où tu es et que j’arrête de m’inquiéter.
Sookie entre.
Sam (au téléphone) : Merci. A plus tard. Salut.
Il raccroche.
Sam : Sookie, pourquoi tu es là ?
Sookie : Je fais le midi.
Sam : Avec l’affaire de Jason, je croyais que tu avais pris la journée.
Sookie : Je ne resterai pas cachée pour qu’on dise ensuite que j’ai honte. Et puis j’aurai besoin du fric pour engager un détective privé. Drew Marshall est ici. Qui sait combien de fois il s’est assis à une table et m’a regardée dans la yeux en commandant un hamburger ?
Sam : Tu l’aurais entendu.
Sookie : Tu l’aurais senti ? Je ne suis pas une radio à ondes courtes. Je fais des efforts pour ne pas écouter les gens.
Sam : Pardon, je ne voulais pas…
Sookie (l’interrompant) : Ca va. Je vais préparer les tables.
Scène 4 : En prison – Jason, un policier, Orry Dawson
Policier : Vous avez droit à cinq minutes. Cinq minutes.
Un homme : M. Stackhouse ?
Jason : Oui ?
Homme : Je m’appelle Orry Dawson.
Jason : J’ai dit que je ne voulais pas d’avocat.
Orry : Je ne suis pas un avocat. Je viens au nom de la Confrérie du Soleil.
Jason : Quoi, l’église anti-vampire ?
Orry : Nous sommes un organisme religieux qui se dévoue à la sauvegarde et au salut de la race humaine.
Jason : Bien, parce que je croyais que vous détestiez les vampires. Je les détestais, avant, mais j’en ai connu un qui était vraiment un chic type. Jusqu'à ce qu’il meurt à cause de moi.
Orry : Vous voyez, c’est là que vous vous trompez. Vous avez rendu service à votre race et à Jésus. Vous devriez en être fier.
Jason : Oui.
Orry : L’an dernier, on a rapporté plus de 800 attaques de vampires ne serait-ce qu’en Louisiane, et le police ne fait rien. Ils sont trop occupés à respecter ces monstres et leurs droits civiques. Et nos droits ? Le droit à la sécurité dans nos quartiers, le droit à notre propre sang ?
Jason : Je ne connais rien de tout ça.
Orry : Ecoutez, officiellement, l’Eglise ne peut pardonner ce que vous avez fait. Vous avez pris la vie de quatre femmes, des femmes qui se sont souillées et qui ont souillé leur race, mais des humaines. Mais nous reconnaissons que, bien que vos méthodes aient été imparfaites, vos intentions étaient pures.
Jason : Je ne sais pas de quoi vous parlez.
Orry : C’est intelligent. N’avouez rien. L’Eglise a lancé un fonds pour votre défense. (Il donne à Jason un prospectus)En attendant, voici de quoi passer le temps. Vous êtes un brave soldat, Jason Stackhouse.
Jason : Oui.
Orry : Dieu vous aime. Vous serez sauvé.
Scène 5 : Chez Maryann – Tara, Eggs
Tara arrive à la piscine et saute dans l’eau. Elle rentre ensuite dans la maison et trouve plein de fruits. Elle entend quelqu’un jouer de la guitare et va voir qui c’est.
Tara : Je ne voulais pas déranger. Je cherchais Maryann.
Le garçon : Elle ne tardera pas. Tu dois être Tara. Entre. Moi, c’est Eggs.
Tara : Eggs ?
Eggs : Oui, en fait, c’est Benedict, Benedict Talley, alors…
Tara : Eggs Benedict.
Eggs : Oui.
Tara : C’est pas vrai. Je ne devrais pas rire. Mon nom aussi est assez tordu.
Eggs : C’est joli, Tara. Ca te va bien.
Tara : Maryann ne m’avait pas dit qu’elle avait un petit ami.
Eggs : Je reste ici en attendant de me remettre sur pieds, comme toi.
Tara : C’est son hobby de collectionner les noirs à la dérive ?
Eggs : Elle avait raison, tu es rigolote.
Tara : Ah oui ? Elle a dit autre chose ?
Eggs : Que tu avais bousillé ta bagnole avec une bouteille de whiskey sur les genoux.
Tara : C’était de la vodka. Et de très mauvaise qualité.
Eggs : Je ne te juge pas, crois-moi. Quand Maryann m’a trouvé, j’étais… Disons que c’était bien pire que toi. Elle fait des miracles. Tu verras.
Tara : Oui, je ne resterais pas longtemps.
Eggs : C’est dommage.
Tara : Ma mère disait, quand ça semblait trop beau pour être vrai, « C’est le Diable en habit du dimanche. » C’est exactement ça.
Eggs : J’ai mis du temps à arrêter de regarder derrière mon épaule. Mais la bonté existe en ce monde. Il arrive parfois de belles choses.
Il joue de la guitare.
Dans le jardin, Maryann vibre, assise sur une chaise, devant un cochon.
Scène 6 : Au Merlotte’s – René, Andy, Sookie, Rosie, Sam, Bud
René est dans sa voiture, chez lui, et chante. Il démarre et arrive au Merlotte’s.
Andy (voix) : Il a fait celui qui ne se souvenait de rien, comme s’il souffrait d’amnésie.
René : Bonjour, Sookie.
Andy (voix) : Il le sait.
Sookie : Bonjour.
Andy (voix) : Je ne marche pas.
Sookie (à des clients) : Appelez, si vous avez besoin d’un truc.
Andy (voix) : Il était assis là comme un chien qui avait perdu un os.
Andy est assis à une table avec Bud et Rosie.
Andy : Puis il a dit : « C’est moi. J’ai tué ces femmes. Tu avais raison. »
Bud : Ce n’est pas tout à fait ce qu’il a dit.
Andy : Il fallait voir son regard. Glacial, comme s’il avait parlé de cadavres d’animaux.
Bud : Excusez-moi.
Bud s’en va.
Rosie : Heureusement que vous l’avez coincé, inspecteur Bellefleur. Je vous offre une bière pour vous prouver ma reconnaissance ?
Andy : Mais, non, Rosie, je n’ai fait que mon travail.
Sookie entend les pensées de plein de clients.
Voix off 1 : Une famille de cinglés et de tueurs.
Voix off 2 : Elle devrait avoir honte après ce que son frère a fait.
Voix off 3 : Ce petit voyou de Jason Stackhouse, un s******* d’assassin.
Voix off 4 : Je paierais cher pour le voir griller sur la chaise.
Voix off 5 : Il était mignon, pour un assassin.
Voix off 6 : Pourquoi il ne m’a jamais draguée. J’ai eu de la chance.
Voix off 7 : Elle l’a toujours su.
Sam arrive et prend Sookie par les épaules.
Sam : Qu’est-ce qu’il y a ?
Sookie : Tu avais raison, je n’aurais pas dû venir.
Sam : Va t’allonger chez moi.
Sookie : Il faut que je sorte.
Sam : Sookie, c’est dangereux.
Sookie : Je vais rouler. Je verrouillerai les portes. Je ne sortirai pas de la voiture.
Sam : Non, Sookie.
Sookie : J’ai besoin d’être seule. Il faut que je chasse ces pensées.
Sam : C’est bon, d’accord, oui. Je m’occupe de tes clients.
Sookie : Merci, Sam. Pour tout.
Sam : Allez.
Voix off 8 : Je ne vais pas aux chiottes. Je vais voir ce que ça donne.
Scène 7 : Dans le parking du Merlotte’s – Sookie, René, Terry
Sookie est dans sa voiture qui ne démarre pas.
Sookie : Non, c’est pas vrai. M**** ! P***** ! Bordel de… Mince !
René frappe à sa fenêtre.
René : Sookie. Tout va bien ?
Sookie : Un problème de bagnole, c’est tout.
René : Tu veux que je regarde ?
Il regarde le devant de la voiture.
René : Ne le dis à personne, mais je ne connais rien aux voitures. Désolé.
Sookie : C’est gentil d’avoir essayé. Je vais appeler la dépanneuse.
René : Je peux te ramener chez toi, si tu veux. Au retour, je demanderai à Hank de passer la vérifier.
Sookie : Je ne peux pas rester seule.
René : Bien sûr que non. Je resterai avec toi, le temps que Sam finisse.
Sookie : Je ne veux pas t’embêter.
René : Mais non. Ton frère a été super sympa avec moi. C’est la moindre des choses.
Sookie : C’est très gentil, René.
Terry arrive en voiture.
Terry : Sookie, René. J’ai dit à Andy que j’ai connu des tueurs et que Jason n’en est pas un.
Sookie : Merci, Terry.
Terry : On me m’écoutes jamais. Mais on devrait.
Il continue son chemin.
René : Prête ?
Il referme le capot de la voiture. Un des fils a été coupé.
Scène 8 : Dans le truck de Jason – René, Sookie
Sookie : Je n’en reviens pas qu’il t’ait donné sa camionnette. Il l’adore.
René : Je sais. J’ai essayé de refuser. Il ne coulait rien entendre. Mets ta ceinture.
Sookie : Merci.
René : C’est vrai que tu entends ce que je pense ?
René vois off : A quoi je pense ? Pense à rien, rien, rien. Pense à rien.
Sookie : Arrete. C’est impossible de ne penser à rien. Tout le monde autour de moi a essayé. Tôt ou tard, tu finiras par penser à un truc. C’est marrant, mais tes pensées n’ont pas d’accent.
René : Ca doit être dur de vivre avec ça.
Sookie : Parfois c’est difficile. Tu ne peux pas savoir à quel point les gens sont tordus.
René : Ca je le sais.
Sookie : C’est une chose, les pensées horribles à mon sujet. J’ai l’habitude. Mais quand il s’agit de mon frère… Je n’ai plus que lui. Enfin, j’ai perdu tout le monde.
Il lui donne un mouchoir.
Sookie : Merci.
René : Moi aussi, j’ai perdu des gens… ça ne s’arrange jamais vraiment, mais on apprend à vivre avec.
Scène 9 : Chez Arlene – Arlene et ses deux enfants
Les enfants regardent une vidéo à la télé. C’est celle de Maudette et Malcolm.
Arlene : Coby, Lisa. (Elle arrive) Je vous avais dit de sortir les poubelles. Qu’est-ce que vous regardez ?
Elle éteint la télévision.
Arlene : Mon Dieu. Où avez-vous trouvé ça ? Coby. Lisa, répondez-moi tout de suite.
Lisa : C’est à René. On l’a trouvée dans le garage.
Arlene : Dans votre chambre.
Les enfants quittent et Arlene cherche dans la boite. Elle trouve plein de vidéos et une cassette Dialecte Cajun Pour Acteurs.
Scène 10 : Chez Sookie – Sookie, René
René : Il fait plus chaud ici qu’un dimanche en enfer.
Sookie : Oui, grand-mère laissait les fenêtres ouvertes, mais je ne me sens pas rassurée. Assieds-toi. Je nous fais du thé glacé.
René : Bonne idée.
Scène 11 : Au Merlotte’s – Terry, Sam, Lafayette
Lafayette débarrasse les tables.
Lafayette : Ils ont des palais aussi pourris que leur cervelle. Sam, René a oublié sa veste.
Sam : Mets-la aux objets perdus.
Sam sent la veste. Il court dehors. Terry est dehors et fume.
Sam : Où est Sookie ? Tu l’as vue ?
Terry : Oui.
Sam : Où est-elle ?
Terry : Elle est partie avec René il y a environ 20, 23 minutes.
Sam s’en va en courant.
Scène 12 : Chez Sookie – Sookie, René, Sam, Tara, Lafayette, Arlene
Sookie est dans la cuisine en train de préparer le thé glacé.
Sookie : René, tu l’aimes sucré ?
René : Oui.
Il est contre la porte de la cuisine.
Sookie : Tu m’as fait peur.
René : Ah bon ? Désolé.
René voix off : N’y pense pas. Sang. Sang. Sang. Beaucoup de sang. Elle ne devait pas être là.
Flash back René :
Il est chez les Stackhouse. Adèle est assise à table.
Adèle : René ?
René : Pourquoi Sookie n’est pas là ?
Il la poignarde.
René : Vous n’étiez pas censée être là.
Fin flash back.
Sookie fait tomber le thé.
René : Sookie. Ca va ?
Sookie : Je suis nerveuse en ce moment.
René : Laisse-moi t’aider.
Sookie : Non. Je vais chercher la serpillère.
Elle sort de la cuisine et il la suit. Elle va au salon et prend le fusil.
René : Qu’est-ce que tu fais ?
Sookie : Ne t’approche pas.
René : Tu ne vas pas me tuer.
Elle tire mais aucune balle n’est tirée. Les balles sont avec René.
René : Je t’avais dit.
René voix off : Elle le mérite, elle veut mourir. C’est pour ça qu’elle couche avec des vampires.
Sookie le frappe au visage avec le fusil et sort de la maison.
René : P*****. M****.
Elle est déjà dehors. Il est au pas de la porte.
René (en criant) : Reviens ici, p***** de s*****.
Il court derrière elle.
Flash back :
Cindy est dans la salle de bain.
Cindy : M****.
René : Rien ne pourra couvrir cette s********.
Cindy : Tu m’observes ? Espèce de malade.
Fin flash back.
René court après Sookie.
René : Sookie !
Flash back :
René : C’est toi qui es malade, Cindy. Une s***** d’e****** de malade ! Baiser un mort ? Maman s’en retournerait dans sa tombe.
Cindy : Sors d’ici.
Fin flash back.
René : Sookie ! Sookie, je t’aurai, s*****.
Flash back :
René enlève sa ceinture.
Cindy : Non. Qu’est-ce que tu fais ? Ne m’approche pas.
Il l’étrangle.
René : Va-t’en. P*****.
Fin flash back.
René : Je te sens dans ma tête.
Flash back :
Maudette : Je croyais que c’était Jason.
René l’étrangle.
Fin flash back.
Flash back :
Chez Dawn. René l’étrangle.
René : Meurs, baiseuse de vampire !
Fin flash back.
Sookie continue à courir.
Flash back :
Chez Jason et Amy. René étrangle Amy.
Fin flash back.
René : Sors de ma tête ! P***** !
Sookie arrive dans le cimetière.
Bill se réveille.
Sam arrive chez Sookie.
Sam : Sookie ! Sookie !
Il voit la ceinture de René par terre et les taches de sang.
Il court vers les bois.
Bill sort de chez lui, le soleil le brule.
René : Sookie. Allons, Sookie, soyons… soyons amis. Pardon. Je ne voulais pas te faire peur. Sookie, c’était un jeu.
Sookie est cachée dans un endroit pour mettre une tombe, dans la terre.
René : Sookie ? Sérieux, je plaisantais.
René voix off : Tu m’entends, p***** de s***** de m**** ! Je vais t’égorger de mes mains et te défoncer la tête. M****. Je l’ai perdue. Elle est peut être dans les bois. Je vais voir. M****.
Sookie se lève de sa cachette. René est derrière elle. Il la tire par les cheveux et sa tête cogne une pierre tombale. Il la frappe au visage.
René : S***** de b****** de vampire liseuse de pensées.
Il commence à l’étrangler. Bill marche sous le soleil ; il brule.
René : Tu te croyais maligne ? Tu es bien avancée.
Il l’étrangle mais Dean arrive et le mord au cou. René le frappe avec une statue. Dean s’évanouit et René le bat.
René : Faut pas me faire chier.
Dean se transforme en Sam.
René : P*****. C’est quoi, cette m**** ? P*****.
Bill continue à avancer vers Sookie.
Bill : Sookie.
René : S******* d’e***** de m****.
Sookie se réveille.
René : P***** de m****. Meurs, s******** Meurs !
Sookie frappe René avec une pelle avant qu’il ne frappe Sam avec la statue.
René : S***** !
Elle le tue en lui coupant le cou avec la pelle.
Sam : Sookie.
Bill brule sur le champ. Sookie le rejoint.
Bill : Pardon.
Sookie (en pleurant) : Non. Non, Bill, je t’en prie.
Sam : Il faut l’abriter de la lumière.
Sam enterre Bill et Sookie pleure.
Elle se réveille, sur son canapé.
Tara : Sookie ?
Sookie : Tara. Tu es si jolie. Comme si on avait allumé une lumière sous ta peau.
Sam : On a eu des médocs à l’hôpital. Elle est un peu dans les vaps.
Tara : Je t’avais dit que je m’écroulerais s’il t’arrivait quelque chose.
Sookie : Ne t’écroule pas. Ca va aller. Sam t’a dit qu’il m’avait sauvé la vie ? Il s’est transformé en chien et il a mordu René.
Lafayette : M****, je vais leur réclamer les mêmes médocs pour moi.
Sam : Il faudrait qu’elle se repose.
Sookie : Sam, montre-leur ce que tu es vraiment, parce que tu es brave et généreux. Il n’y a rien chez toi qui ne soit pas à aimer.
Sam : Pareil pour toi.
Arlene arrive avec un bouquet de fleurs. Elle se met à pleurer. Sam prend les fleurs.
Scène 13 : Au commissariat – Bud, Andy, Jason
Bud (au telephone) : D’accord. Merci.
Il raccroche.
Bud : Le procureur abandonne les poursuites.
Andy : Non. Pas question. Il a avoué.
Bud : Les marques sur le cou d’Amy Burley correspondent à la ceinture de René. Ou Drew Marshall. Peu importe son nom, il a failli envoyer Sookie à son créateur. Nous n’avons rien contre Stackhouse.
Andy : C’est n’importe quoi !
Bud : Du calme, Andy. Je ne veux pas que tu aggraves les choses.
Andy : Alors quoi, on va le relâcher ?
Bud : Pas « on ». C’est toi qui l’a amené, c’est toi qui le relâches. Tout de suite, Andy.
Andy va chez Jason, dans les cellules.
Jason : Hé, Andy. Tu pourrais me trouver un magazine ? Cette m**** m’endroit. Qu’est-ce que tu fais ?
Andy : Sors de là.
Jason : Quoi ?
Andy : Tu as entendu. Sors de là.
Jason : C’est une plaisanterie ou quoi ?
Andy : Non, espèce de petit c**. Ce n’est pas une plaisanterie. C’est un p***** de miracle.
Scène 14 : Chez Sookie – Sookie, Arlene, Jason, Sam, Tara, Maryann, Lafayette
Arlene : Jésus, Marie, pardonnez-moi. Je ne savais pas, Sookie, je le jure.
Sookie : Bien sûr que tu ne savais pas.
Arlene : Et il s’occupait de mes enfants. J’ai dormi avec lui tous les soirs et tout ça, c’était des mensonges. Son nom, son accent… On croit connaître quelqu’un. Comment ai-je pu ne rien voir ?
Sookie : Personne ne savait. Ne t’en veux pas.
Arlene : Je n’y peux rien. Je t’avais dit de ne pas entrer dans mes pensées. C’est pour ça que tu n’as pas écouté celles de René ?
Sookie : Il gardait cette partie de lui-même enfermée dans un coin sombre de son cerveau.
Arlene : Mon Dieu. Sookie. Je m’en veux tellement. Promets-moi une chose. Si un jour je rencontre un homme, je veux que tu fouilles ses pensées et que tu me dises tout ce que tu vois.
Sookie : Arlene, ça ne marche pas comme ça.
Arlene : Promets-moi, d’accord. Parce que je suis nulle pour choisir un homme. Ca va aller pour Bill ?
Sookie : Je ne pense pas. Non.
Sookie pleure.
Arlene : Chérie. Mon petit chat.
Lafayette, Tara et Sam sont dehors.
Lafayette : Bon, il faut que j’aille au bar. Je vais voir ce que Terry a fichu de ma bisque de palourdes.
Sam : Merci, Lafayette. C’est gentil d’avoir tenu le fort.
Lafayette : Pas de souci, chéri. Je vais te tanner pour une augmentation dès qu’on t’enlèvera les points sur le front. Appelle-moi plus tard, T.
Lafayette s’en va.
Sam : Où étais-tu ? Je t’ai laissé cinq messages.
Tara : Je n’avais pas de messages.
Sam : Quoi ?
Tara : On en parlera une autre fois. Sookie a failli mourir. Et elle serait morte si tu n’avais pas été là, alors heureusement que tu y étais, ok ?
Sam : J’étais inquiet pour toi.
Tara : Je n’en doute pas. Tu t’inquiètes pour tout le monde. Sookie a raison, tu es un mec incroyable. Tu mérites d’avoir tout ce que tu veux. Et moi aussi.
Maryann arrive en voiture.
Sam : Qu’est-ce que ça veut dire ?
Tara : Prends bien soin d’elle.
Sam : Attends, Tara…
Tara : Maryann, mon ami Sam. Sam, je te présente Maryann.
Maryann : Sam, quel plaisir de vous rencontrer. (A Tara) Prête ?
Tara va en voiture.
Sam (bas) : QU’est-ce que tu fous ici ?
Maryann : Tu croyais que je ne te trouverais pas ? Mon pauvre, pauvre petit toutou.
Maryann suit Tara.
Arlene : J’aurais du savoir. Il y a des trucs qu’il aimait faire au lit qu’aucun homme normal n’a envie de faire.
Jason arrive.
Sookie : Jason.
Il la prend dans ses bras.
Jason : Je suis tellement heureux de te voir.
Sookie : C’est gentil, mais je suis couverte de bleus et tu me fais mal.
Jason : Pardon. M****. Qu’est-ce qu’il ta fait, ce s*******. Et je lui avais donné ma camionnette. S’il était encore en vie, je le tuerais de nouveau.
Arlene : Pardon.
Elle s’en va en pleurant.
Jason : Moi et ma grande gueule.
Sookie : Elle se remettra. Un jour.
Jason : Tu sais, quand j’étais en prison, j’ai beaucoup réfléchi aux conneries que j’au faites.
Sookie : Ca a dû t’occuper.
Jason : Tout le monde doit se dire que je ne pense qu’à moi, que je ne fais que boire et draguer. Mais j’ai toujours pensé que j’étais bon à rien.
Sookie : Ce n’est pas vrai. Tu étais bon au football.
Jason : Pas assez pour avoir une bourse. Je n’ai jamais été bon pour quoi que ce soir ni pour personne. Sauf peut être pour Amy. Mais elle n’est plus là, alors… alors j’étais là-bas, attendant de mourir, moi aussi, et j’ai réalisé que ma vie ne valait pas un clou. Que je n’avais rien fait dont je pouvais être fier. Il ne me restait plus qu’à en finir.
Sookie : Jason…
Jason : Non, c’est bon, parce qu’il est arrivé quelque chose. Sook, j’ai été sauvé. On m’a donné une seconde chance. Je sais maintenant que tout ce qui est arrivé avait sa raison d’être.
Sookie : Et c’est quoi ?
Jason : Je ne sais pas encore, mais je sais que je ferais de grandes choses. Et dès que je saurai ce que c’est, je ne le bousillerai pas.
Sookie : C’est bien. Je crois.
Jason : Oui. Je t’aime, Sook. Désormais, je prendrai soin de toi. Promis.
Sookie : Prends d’abords soin de toi et évite les ennuis.
Jason : Il ne fait pas s’inquiéter pour moi. Ca va.
Il s’en va.
Scène 15 : A l’extérieur du Merlotte’s, du côté des employés – Lafayette
Lafayette sort les poubelles et trouve tous les sacs en dehors de la poubelle.
Lafayette : C’est quoi ces p***** de sacs qui ne sont pas dans la poubelle ? Sales gosses pourris. On ne leur a rien appris.
Il met les sacs dans la poubelle.
Lafayette : Pauvres c***. (Il voit quelque chose venir vers lui et saute sur la poubelle) M*****.
Scène 16 : Chez Sookie – Sookie, Bill
Sookie est sur le canapé et regarde la télé.
Actrice à la télé : Papa. Tu m’as manqué. Je t’ai retrouvé. Ils disaient que tu étais mort, mais je savais qu’ils se trompaient. Papa. Serre-moi dans tes bras. Tu ne partiras plus, n’est-ce pas ?
Quelqu’un sonne à la porte. Sookie va ouvrir. C’est Bill.
Sookie : Tu es vivant.
Bill : Techniquement, non. Mais je suis guéri. Je me suis nourri.
Sookie : Tu veux entrer ?
Bill : Oui.
Il entre et ils s’enlacent. Il veut lui donner de son sang.
Sookie : Non.
Bill : Sans mon sang, tu mettras des semaines à guérir.
Sookie : Je m’en fiche. Apres tout ça, je veux me sentir humaine.
Bill : Je n’ai pas été là pour toi.
Sookie : Tu étais prêt à te sacrifier pour me sauver.
Bill : Mais si j’avais été…
Sookie : Mais vie est trop courte pour ça.
Ils s’embrassent.
Deux semaines plus tard.
Scène 17 : Au Merlotte’s – Sam, Sookie, Tara, Arlene, Terry
Présentateur télé : La Cour suprême du Vermont a déclaré que limiter le mariage aux seuls humains était inconstitutionnel légalisant du coup le mariage avec un vampire dans cet Etat. Les mairies resteront ouvertes pour satisfaire la demande de milliers de couples.
Arlene : Mon Dieu, Sookie, tu sais ce que ça veut dire ? Tu vas pouvoir épouser Bill.
Sookie : Arrête, Arlene. On n’est pas au Vermont. Et puis, il ne m’a pas demandé et je ne sais pas ce que je répondrais.
Sam : Tu devrais épouser Bill. Je t’organiserais une soirée. Ca ne coutera pas cher. Quelques barils de Tru Blood puisqu’ils ne bouffent rien d’autre. Je parie qu’ils ont des musiciens, des décorateurs pour les mariages. On fera honte à la soirée d’Arlene.
Sookie s’en va. Tara va vers Sam.
Tara : Tu es aussi subtil qu’une brique volante. Maryann dit que si tu veux un truc, tu n’attends pas que ça vienne, tu le demandes.
Sam : Fais-moi plaisir. Ne me parle pas de Maryann.
Tara : Désolée de m’en faire pour toi.
Sam : Tu as des nouvelles de ton cousin ? Je suis sur le point de filer son boulot à quelqu’un.
Tara : Un jour, Lafayette est allé à Marthaville pour la soirée et s’est retrouvé gogo-dancer à Palm Beach pendant huit mois.
Sam : Génial.
Terry et Arlene sont de l’autre côté du bar.
Terry : Les gens disparaissent tout le temps, mais ils ne sont pas vraiment partis. Le meilleur d’eux-mêmes reste.
Arlene : J’espère que tu dis vrai, Terry.
Terry : Tes cheveux sont comme un coucher de soleil après une bombe. Joli.
Scène 18 : A l’église – Jason, Steve Newlin
Steve : Et Dieu a dit « Que la lumière soit », et la lumière fut. Et même si l’obscurité nous entoure, ne craignons rien, car Dieu nous a donné l’arme suprême, le salut ultime : le soleil. Et il nous a confié cette tache difficile mais vertueuse. Nous ne faiblirons pas, il n’y aura pas de repos avant d’avoir amené la lumière de Dieu sur chacune de ces abominations de vampires.
Un homme dans l’assemblée : Alléluia, Frère.
Steve : Amen.
Jason : Alléluia. Loué sois-tu, Jésus.
Steve : Amen.
Scène 19 : Au Merlotte’s – Tara, Andy, Sookie, Hoyt
Tara : Il faut partir, Andy.
Andy : Ma famille possédait toute la ville, avant, y compris la terre sous ce trou à rat.
Tara : Il n’est plus à toi ce trou à rat. Tu n’auras plus rien.
Andy : Accompagne-moi. Héros un jour et le lendemain, on ne vous sert plus à boire.
Tara : L’oiseau a beau voler haut, il finit par redescendre.
Andy : C’est quoi, ça.
Tara : C’est parce que je suis gentille. Je ne t’en servirai pas d’autre, alors bois.
Andy : Merci.
Tara : Ne me remercie pas. Je préfère ne pas te détester. Détester bouffe de l’énergie. Je réserve mon énergie aux bonnes choses qui m’attendent. Parce que je suis une personne bien et que je le mérite.
Andy : Oui, oui, mets ça sur un autocollant.
Sookie sert à Hoyt.
Hoyt : Merci, Sookie. Où est Bill le Vampire ? En train de fêter dans une petite soirée de vampire ?
Sookie : En fait, on doit fêter ensemble, plus tard.
Hoyt : Félicite-le de ma part. je me fiche de ce qu’on dirait, mais si je rencontrerais une jolie vampire, je serais fier de l’avoir à mon bras.
Sookie : J’aimerais voir la tête de ta mère si tu l’invitais à diner.
Hoyt : Oui, moi aussi. Enfin, oui. Bill ne connaitrait pas quelqu’un de mon âge ? Sérieux.
Sookie s’en va en riant.
Scène 20 : Chez Bill – Bill, Eric, Pam, Jessica
Bill joue du piano. Quand la porte s’ouvre. Jessica entre.
Jessica : Salut, papa.
Pam et Bill entrent à leur tour.
Bill : Que se passe-t-il ?
Eric : Il y a service et servie.
Pam : Elle est extrêmement agaçante.
Bill : On avait un marché.
Eric : Les conditions ont changé. Elle est à toi, à moins que tu ne me donnes Sookie. C’était une suggestion, mais quelques nuit avec celle-là te feront peut-être changer d’avis.
Pam : Bonne chance.
Pam et Eric s’en vont. Bill ferme derrière eux.
Jessica : Alors, qui est bon à manger par ici ?
Scène 21 : Au Merlotte’s – Andy, Tara, Sookie, Sam
Tara : Il n’écoute pas. Bonn chance.
Sookie : On ferme. Donne-moi tes clés.
Andy : Je ne te donnerai rien, Stackhouse.
Andy voix off : Je suis nul, un p***** de loser, et tout le monde le sait, elle l’avait dit. Ca lui fait vraiment plaisir.
Sookie : Ca ne me fera jamais plaisir de voir quelqu’un souffrir. J’appelle ta sœur pour qu’elle vienne te chercher, inspecteur Bellefleur.
Sam entre énervé dans son bureau. Il remplit un sac poubelle d’argent.
Sookie et Tara courent après Andy à l’extérieur du Merlotte’s.
Andy : Où est ma voiture ?
Tara : Andy, il est hors de question que tu conduises ce soir.
Sookie : Portia est en route. Donne-moi tes clés.
Andy : Je ne les ai pas. Elles sont dans la voiture. Juste là, sous le lampadaire. On m’a volé ma voiture.
Sookie : Tu es sûr qu’elle était garée là ?
Andy : C’est devenu la m****, ce bled. Il n’y avait pas de meurtres, avant, pas de voitures volées. C’est ce qui arrive quand un flic ne peut pas faire son boulot.
Tara : Ce n’est pas celle-là ?
Andy : Je ne l’ai pas garée là. Qu’est-ce que c’est ?
Ils vont vers la voiture. La porte arrière est entre- ouverte. Andy l’ouvre et un pied noir avec du vernis rouge pend.
Andy : Ce n’est pas la mienne, c’est sûr.
Sookie et Tara crient.