Scène 1 : Dans un endroit vierge dans la forêt– Pam, Bill, Jessica
Bill creuse un trou dans la terre pour enterrer Jessica sous le regard de Pam.
Bill : Laisse-la tranquille.
Pam : C’est de ta faute. Toi et ton affection débile pour ce bétail idiot.
Bill : Va-t’en.
Pam : Je ne serais pas là si le Maitre te faisait confiance.
Bill : J’ai expié ma peine, j’ai assassiné cette innocente.
Pam : Ce n’était pas un assassinat. Tu as aspiré son sang et donné le tien.
Bill : J’ai prouvé ma loyauté.
Pam s’assoit sur un tronc d’arbre coupé.
Pam : Oui. Mais tu es romantique. Tu es sentimental. Tu pourrais vouloir empêcher ce sac à sang de nous rejoindre. Je ne te laisserai pas enfoncer le pieu avant qu’elle soit enterrée.
Bill : Je n’enfoncerai pas le pieu. Je vais la libérer.
Bill arrête de creuser et se met debout devant Pam.
Pam : Tu l’as déjà libérée. Comme l’a fait Eric avec moi.
Bill : Tous ceux qui l’ont connue fuiront à sa vue. Tout ce qu’elle a aimé lui a été enlevé.
Pam : Je t’en prie, il n’y a aucune comparaison. Tu as donné à ce pauvre tas de chair provisoire…
Pam se lève et marche autour de Jessica.
Bill l’interrompant : Jessica.
Pam : … le cadeau suprême. Tu es un créateur. Un héros.
Bill : Je commence à douter que tu aies jamais été humaine.
Pam : Merci.
Pam pousse Jessica avec son pied dans le trou.
Bill : M**** !
Bill la rejoint dans le trou.
Pam : La transformation débutera dès qu’elle sera sous terre.
Bill : Je sais.
Pam : Je te mets au lit. Demain soir, ta petite fille sera un vampire.
Pam jette la terre sur Jessica et Bill pour refermer le trou. Bill s’allonge près de Jessica et la tient dans ses bras.
Générique
Scène 2 : Chez Sookie – Sam, Sookie
Sam est dans le salon et appelle Tara.
Répondeur de Tara : Oui, c’est Tara. Laissez un message. Pas compliqué.
Sam : Salut, Tara, où es-tu ? Dis-moi que tu n’es pas ivre au fond d’un fossé. Pardon, je n’ai rien dit. Rappelle-moi.
Il raccroche. Sookie arrive avec des draps.
Sam : Hey.
Sookie : J’ai mis les vêtements à laver. Je sentais le tueur partout sur ma peau. En train de m’observer, de me détester, cherchant un couteau, ou un corde, ou mon cou.
Ils mettent les draps sur le canapé.
Sam : Tu ne sais vraiment pas qui c’est ?
Sookie : Il ne me reste que des images. Ses pensées étaient rouges et noires et violentes. Mais il y avait quelque chose de familier.
Sam : Ce serait quelqu’un de Bon Temps ? Ou du bar ?
Sookie : Je n’ai reconnu personne.
Sam : On devrait prévenir la police.
Sookie : Je leur dirais quoi ? « Shérif Dearborne, Andy Bellefleur, j’ai vu une femme mourir. Sauf que c’était dans la tête d’une autre personne. »
Sam : Tu as pu la voir ? Elle était comment ?
Sookie : Jeune. Jolie, avec un tablier.
Sam : Un tablier. Comme une maman ?
Sookie : Plutôt comme une serveuse. Il y avait un nom sur son tablier ? Peut être.
Sam : Oui.
Ils s’assoient sur le canapé.
Sam : C’était quoi ?
Sookie : Je ne sais pas. Je la regardais dans les yeux. Elle était si étonnée.
Sam : Tu veux appeler Bill ? Ca te rassurerait, peut être.
Sookie : Non. Il a dû sentir ma peur. Il a dû savoir que j’étais en danger. S’il n’est pas venu ce soir, c’est qu’il ne reviendra pas. Tu as des nouvelles de Tara ?
Sam : Non.
Sookie : Bonne nuit.
Sam : Bonne nuit.
Sookie s’en va et Sam charge le fusil.
Scène 3 : Sur la route – Tara, Kenya
Tara est appuyée contre la voiture de Kenya pendant que Kenya l’interroge.
Kenya : Une femme. A 2 heures du matin.
Tara : Debout, nue, en train de se foutre de moi.
Kenya : Et elle avait un cochon ?
Tara : Un gros cochon. Comme un p***** d’énorme cochon de Paul Bunyan.
Kenya : Tara, dis-moi la vérité.
Tara : C’est la vérité. Kenya, je conduis très bien. Mais qui peut prévoir de tomber sur une femme nue et un cochon sur la route ? Tu le sais.
Kenya : Je sais que tu es ivre, ça je le sais.
Tara : Ivre ? Je ne suis pas ivre. Une bière.
Kenya : Tu reviens de la soirée d’Arlene avec une bouteille ouverte.
Tara : Quelle bouteille ?
Kenya : Celle qui est dans ta voiture.
Tara : Ce n’est pas ma voiture.
Kenya : Alors on fait un test d’alcoolémie.
Tara : Tout de suite.
Kenya : Avance. (Tara avance) Les pieds collés. (Elle le fait) Et maintenant, un pied devant et l’autre à 15 centimètres du sol, parallèle au sol.
Tara n’arrive pas à le faire.
Tara : On recommence.
Kenya : Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu commences à ressembler à Letti Mae.
Tara (en criant) : Va te faire f*****.
Kenya (sur un ton autoritaire) : Je suis un shérif adjoint, maintenant. Tara Thornton, ne m’insulte pas.
Tara : Kenya, ma sœur, je veux rentrer chez moi.
Kenya : Désolée. Pas ce soir.
Tara (en criant) : Ce n’est pas juste, je n’y suis pour rien.
Kenya prend Tara et veut la faire entrer dans la voiture.
Kenya : Je vais te menotter.
Tara : La femme et le cochon, c’est vrai.
Kenya : Oui. Attention à ta tête de pocharde, s’il te plait.
Kenya referme la porte derrière Tara.
Scène 4 : Chez Jason – Jason, Amy
Il ne reste plus rien d’Eddie. Jason est en-bas et attends qu’Amy vienne.
Jason : P***** de bordel de m****, Amy. Qu’est-ce que tu as fait ?
Amy descend les escaliers, sceau, gants et balais en mains.
Amy : J’ai fait ce qu’il fallait faire. Et maintenant, essuie. (Elle lui donne une serviette) Voilà une serviette. Il y a des chiffons. Allez.
Jason la regarde sans bouger.
Jason : Mais qui es-tu ?
Amy est assise par terre.
Amy : Comment oses-tu dire ça ? Tu sais qui je suis. Tu le sais mieux que personne.
Jason : Je pensais savoir. (Il commence à crier) Je t’avais dit de le relâcher.
Il jette la serviette par terre. Amy se lève.
Amy (en criant) : Je t’avais dit de ne pas lui parler. Il contrôlait ta tête.
Jason (en criant) : N’importe quoi. Pas Eddie. Il ne savait pas encore le faire. Il me faisait confiance. Ca aurait marché.
Amy (en criant) : Ca n’aurait jamais marché. Du jour où on l’a enlevé, tu savais que ça finirait comme ça. Tu ne voulais pas l’admettre.
Jason (en criant) : Non, je ne le savais pas.
Amy (en criant) : Tu voulais son sang. Grave. Tu étais avec moi à fond, alors ne fais pas comme si c’était moi. J’ai dis de nettoyer, alors nettoie.
Elle lui donne la serviette et se retourne.
Jason (en criant) : S***** de yankee.
Amy (en criant) : P***** de péquenaud.
Elle s’assoit par terre et ils commencent à nettoyer.
Jason : M****.
Jason, dégoûté, vomi. Amy se lève et va le rejoindre.
Amy : Ecoute, ça va aller. Il faut qu’on garde la tête froide.
Jason : On a tué un homme.
Amy : Non. Pour la dernière fois, il était déjà mort. C’était un prédateur, sauf qu’on l’a eu avant. Ne fais pas ça. Ne laisse pas un vampire gâcher les choses entre nous.
Jason : Non. Tu as raison.
Amy : Parce que ce qu’on a, Jason, c’est magnifique.
Jason : Oui. Oui.
Scène 5 : Chez Sookie – Sookie, Sam
Sookie est dans la cuisine en train de lire les pages jaunes quand Sam arrive, torse nu.
Sam : Bonjour. Je ne savais pas que tu étais debout.
Il met son tee-shirt.
Sookie : Il y a des œufs et des saucisses au four.
Sam : Oh, merci. Tu as mangé ?
Sookie : Trop occupée. Tara a appelé ?
Sam : Non. Elle doit être en train de dessouler.
Il prend les œufs du four.
Sookie : Tu sais, j’en ai vraiment marre d’attendre qu’on m’étrangle.
Sam : Ca n’arrivera pas pendant que je suis là.
Sam mange ses œufs.
Sookie : Tu ne peux pas être avec moi 24 heures par jour, toute ta vie.
Sam : Bien sûr que je peux.
Sookie : Je veux trouver ce type avant qu’il ne me trouve.
Sam : Tu cherches un tueur dans les pages jaunes ?
Sookie : Non. Je me suis rappelée un truc. Dans mon sommeil.
Sam : Quoi ?
Sookie : La fille que j’ai vue. Ses vêtements, le tablier, c’est un uniforme. Elle était serveuse. Elle s’appelait Cindy. Le nom du restaurant, ça a un rapport avec les tartes. Tartes en Folies, Tarte Tampion.
Sam : Tartes Big Patty’s ?
Sookie : Oui !
Sam : Oui, je connais. C’est sur la 49, un peu au sud, près de Bunkie.
Sookie : Tu n’es pas forcé de venir avec moi.
Sam : Oh, si. allez, mage. Tu as besoin de forces.
Sookie : Je n’ai pas faim.
Sam : Ne fais pas d’histoire.
Sookie : Tu n’es pas mon patron. Oh, si, tu l’es.
Sam : Oui.
Ils mangent tous les deux les œufs.
Scène 6 : Chez Jason dans la cuisine - Jason, Amy
Amy jette le sang dans l’évier quand Jason arrive.
Amy : Salut. Tu vas travailler ? (Il ne lui répond pas)Oui, moi aussi, tout de suite.
Jason prend un sac poubelle et jette toutes les fioles de V qu’ils ont.
Amy : Je voulais te dire que je suis vraiment désolée.
Il jette violemment le sac dans la poubelle.
Jason : C’est fini, tout ça. Compris ? Fini. Je n’en veux plus une goutte à la maison. Et si ça ne te plait pas, fais tes valises et tire-toi.
Il s’en va sans lui laisser le temps de répondre.
Amy : Je t’aime.
Scène 7 : Au Merlotte’s – Lafayette, le Sénateur, Terry
Lafayette met du vernis rouge sur ses orteils.
Voix à la télé : Et maintenant, le sénateur David Finch s’adressant à l’Ordre de Marthaville des Visionnaires du Sud pour le lancement de sa campagne pour la Chambre des Députés. L’OMVS a annoncé…
Lafayette : Il a quoi ? Ne me dis pas.
Il hausse le volume.
Présentateur : Égalité des droits pour les vampires ? Je ne crois pas.
Lafayette : P*****.
Sénateur : Il a beaucoup d’immigrants. Ils prennent nos boulots, nos femmes, et leur sang transforme nos enfants en toxicos, en dealers et en homosexuels. Pas de vampires. Aucun de ces déviants ne mérite de droits.
Lafayette : P***** de menteur. S******* d’hypocrite. (A Terry) Tu as entendu ?
Terry : Je n’écoute jamais les politiciens.
Présentateur : Le sénateur Finch est attendu ce soir à l’hôtel Remington à Monroe. Le repas sera gratuit.
Lafayette : C’est bon à savoir.
Amy arrive.
Terry : On peut mettre la chaine déco ?
Présentateur : Le sénateur Finch a accru l’intensité…
Terry met la chaine déco.
Voix télé : En ajoutant des étagères… C’est du contreplaqué…
Lafayette à Amy : Chérie, tu sembles un peu vidée. Jason t’a entraîné dans sa merde ?
Amy : Je ne sais pas de quoi tu parles.
Elle s’en va avec son pepsi.
Lafayette : Pourquoi tout le monde ment ?
Terry : Je ne sais pas. Regarde, Lafayette, ces étagères.
Lafayette : C’est joli. Tu veux travailler pour moi, ce soir ?
Scène 8 : Au Tartes Big Patty’s – Serveuse (Harley), Sookie, Sam, un client (Buster)
Serveuse : Non, madame, non, monsieur. Je ne connais pas de Cindy. Mais on a la tarte aux pommes frites, la tarte hawaïenne glacée, la tarte chocolat, noix de pecan, pralinée, la tarte au fromage, la tarte Jello-O.
Un client : Ce sera une tarte aux cacahuètes et une tarte à l’ananas au miel, s’il te plait, Harley.
Harley : D’accord, Buster.
Sam : Ah bon ?
Buster : Vous n’apprendrez rien d’elle. Elle est ici depuis deux semaines, issue de plusieurs générations d’idiots. Ils lui ont donné un nom de moto.
Sookie : C’est intéressant, mais…
Buster : Je peux vous parler de Cindy Marshall. Et je mangerai de la tarte. Buster Boisseau.
Sookie : Sookie Stackhouse, Sam Merlotte.
Sam et Sookie s’assoient au bar avec Buster.
Sam : Oui. Pouvez-vous nous dire…
Buster : Un instant.
Buster goute la tarte.
Sookie : Vous connaissiez Cindy ?
Buster : Un peu. Je l’ai rencontrée il y a deux ans. Elle s’est installée ici avec son frère, quelques moi avant de…
Sam : Avant quoi ?
Buster : Je n’aime pas devoir vous l’annoncer, mais la petite a été assassinée. Elle a été étranglée.
Sookie : La pauvre. On sait qui a fait ça ?
Buster : Non, c’est un mystère.
Sookie : Où est son frère ? On peut lui parler ?
Buster : On ne sait pas. Il avait disparu quand on a retrouvé le corps. La police pense qu’il est mort ou que c’est lui qui l’a tuée. L’un ou l’autre, il n’y a aucun indice.
Sam : Il s’appelle comment ?
Buster : Attendez que je réfléchisse. Personne ne le connaissait vraiment. Attendez, D quelque chose. Dave. Drew. Non, Drew. Drew Marshall.
Sookie : Elle était comment, Cindy ?
Buster : Mignonne comme tout, un peu sauvage, elle aimait s’amuser, toujours gentille avec moi. Mais ça jasait par ici.
Sookie : Jasait de quoi ?
Buster : De vampires. On disait qu’elle couchait avec des vampires. Je ne crois pas. Enfin, quel genre de femme ferait une chose pareille ? (à Harley) Harley, c’est la Tarte Texane Spécial Sciure. (Il se lève de sa place) Personne n’a commandé ça.
Sam : Ce n’est pas grand chose.
Sookie : On a un nom.
Scène 9 : Au commissariat : Tara, Kenya
Tara passe un coup de fil et Kenya la regarde.
Tara : Maman, ne pleure pas. C’est un petit accident. Je ne suis pas blessée. Non, je n’étais pas ivre, mais ils le pensent. Maman, ne crie pas. Je veux l’argent de la caution et qu’on vienne me chercher. Ce n’est pas la peine de pleurer.
Scène 10 : Sur la route – Jason, Hoyt, René
Jason : Comment, non ? Froussards. On va boire un coup.
Hoyt : Non. Maman ne voit pas la nuit et je ne l’amène pas à un baptême à Shreveport.
Jason : Voit pas, mon cul. Elle t’a attaché les cordes de son tablier au cou. Coupes-les. Viens t’amuser avec des mecs.
Hoyt : Je veux y aller, Jay.
René : Qu’est-ce que tu vas faire à un baptême ?
Hoyt : La nourriture est bonne et on s’amuse à des jeux comme Passe l’Orange. Si les nanas commencent à hurler comme d’habitude, j’irai me balader.
Jason : C’est triste. (A René) Ce sera toi et moi, mon vieux. On jouera au billard et je t’offrirai un sandwich.
René : Désolé. On sort danser, Arlene et moi.
Jason : Alors, je viens avec vous.
René : Non, tu ne viens pas. On sort à deux. Moi et ma femme.
Jason : Bon, d’accord. M****. Je m’amuserai tout seul.
Hoyt : Tu n’as pas besoin de nous. Tu as Amy. P***** qu’elle est mignonne.
Jason : Je vais vous dire un truc, mais il ne faut en parler à personne. Compris ? (Ils hochent la tête) Amy aime le V.
Hoyt : Le sang de vampire ? Non, je ne le crois pas.
René : Tu plaisantes ?
Jason : Non.
Hoyt : Alors il faut l’aider à arrêter. Essayer de la guérir.
Jason : J’essaie, mais elle est vraiment accro. Je ne peux pas le faire à sa place.
René : Elle baise avec des vampires ?
Jason : Elle dit ne l’avoir jamais fait. De nos jours, difficile d’en trouver une qui n’a jamais été mordue.
Hoyt : Tu l’aimes ?
Jason : Oui, mais je n’aime pas cette m**** de V. On a eu une grosse dispute. Elle est peut être déjà partie. Sinon, je ais peut être la jeter.
Hoyt : Ne fait pas ça. C’est le genre de nana qu’on garde.
René : Ecoute, tu n’as même pas essayé d’arranger les choses. Alors demain soir, on va se pinter la gueule, s’amuser. On trouvera une solution.
Jason : Oui, d’accord.
Hoyt : Tiens bon, mon vieux.
René : Ce genre de truc, ça doit forcement pourvoir s’arranger.
Jason : J’espère que tu as raison. Allez, bonsoir.
Hoyt : Bonsoir.
Hoyt et René s’en vont dans leur camion pendant que Jason reste appuyé sur le sien.
Scène 11 : Au commissariat de Bunkie – Sookie, Sam, Agent de police
Sam : Il y a quelqu’un ?
Sam et Sookie sont derrière la vitre, dehors.
Agent : Un instant.
Agent voix off : Ce n’est pas de l’adultère si ma femme refuse de baiser. Debbie est chrétienne.
Sookie à Sam : Attends. Il est lent à la détente.
Sam : Bonjour.
L’agent se lève de sa chaise et va vers Sookie et Sam.
Sookie : Bonjour, M. l’agent. Désolée de vous déranger.
Agent : Pas de problème. J’étais seulement…
Voix station de police : Tom devrait être à environ huit kilomètres.
Sookie relève ses cheveux et on voit des morsures sur son bras.
Agent : Des morsures de vampire ?
Sam et Sookie entrent.
Sam : Sauf votre respect, ça ne vous regarde pas.
Sookie : Nous voulons une information.
Agent : Il y a la bibliothèque pour ça.
Sam : Attendez. Elle ne vous pas encore rien demandé. Au sujet du meurtre de Cindy Marshall.
Agent : Et alors ?
Sam : Il y a eu trois meurtres similaires dans le comté de Renard. A Bon Temps. Vous êtes au courant ?
Agent : Je ne sais pas.
Sookie : Elle avait un frère, Drew, il paraît.
Agent : C’est possible.
Sookie : Vous avez sa photo ?
Agent : Pourquoi ? On ne sait pas qui l’a tuée. Sans doute un vampire.
Sookie : Pour votre information, un vampire ne tuerait pas par strangulation.
Agent : Vous devez le savoir. Je dis bon débarras pour cette souillon.
Sam : Ca ne va pas.
Sookie : Il peut dire ce qu’il veut. Ca ne me gêne pas du tout. Donnez-moi une photo de Drew Marshall et je m’en irai tranquillement.
Agent : Le dossier est aux archives. Il faudra du temps pour l’avoir. Des mois.
Sam : Viens, Sookie, il ne nous aidera pas.
Sookie : Je crois que si. On va aller à la bibliothèque chercher cotre adresse. On n’aura pas de mal à trouver votre femme.
Agent : Ma femme ?
Sookie : On lui dira que vous couchez avec Debbie.
Sam : Oui, Debbie.
Sookie : A l’église.
Agent : Vous…
Sookie : Et la ligue des Vampires d’Amérique saura ce que vous pensez.
Agent : Attendez. Attendez. Je ne peux pas vous donner la photo. Je peux peut être la faxer au shérif de Bon Temps.
Sam : Vite.
Agent : Oui. Je ferai de mon mieux.
Sookie : C’est ce qu’on demande. Merci d’avoir coopéré.
Scène 12 : Hôtel Remington – Sénateur, Lafayette
Le sénateur serre les mains des personnes présentes.
Sénateur : Ravi.
Femme : Lurlene Butterman. Je suis impatiente de voter pour vous.
Sénateur : Merci, Lurlene. Et je suis impatient de vous représenter au Congres. Merci d’être venue.
Lurlene : Je veux rajouter…
Lafayette : Avancez, jeune femme, le sénateur a beaucoup d’admirateurs.
Sénateur : Bonjour.
Lafayette lui serre la main.
Lafayette : Bonjour. Je suis fier de serrer la main d’un homme avec vos valeurs. Nous sommes trop souvent gouvernés par des criminels et des hypocrites. Vous êtes un homme de vertu et j’applaudis votre combat contre les pauvres et les privés de droits, surtout les vampires et les gays.
Sénateur : Merci. Suivant.
Lafayette : Tant de choses peuvent faire tomber un personnage de votre qualité. Il vaut mieux faire attention, compris ?
Sénateur : Oui.
Homme : Regardez l’appareil.
Sénateur : Non.
Lafayette le tient par l’épaule et ils prennent une photo.
Sénateur : Merci d’être venu.
Scène 13 : Chez Jason, Jason, Amy
Jason arrive et voit la table mise pour deux personnes. Amy arrive au salon.
Amy : Tu as fini tard ? Ca ne fait rien, je…
Jason : Non.
Amy : Non ?
Jason : Je ne voulais pas rentrer à la maison. J’avais peur que tu sois partie.
Amy : Non. C’est ici que je veux être. Je veux être avec toi.
Jason : Tu ne peux pas rester si…
Amy : J’ai fait ce que tu as dit. Tout ça c’est de ma faute, Jason. Je suis tellement désolée.
Jason : Tu as fait le repas pour moi ?
Amy : Je ferais n’importe quoi pour toi.
Jason : Viens ici.
Il la prend dans ses bras.
Amy : Je ferai ce que tu veux.
Scène 13 : Dans la forêt – Jessica, Bill
Bill est assis sur le tronc d’arbre et regarde le trou fermé dans lequel est Jessica. Elle sort de la terre en pleurant.
Jessica : Aidez-moi.
Bill se lève et elle crie.
Scène 14 : En voiture – Sam et Sookie
Sookie : Pourquoi c’est toujours plus long, au retour qu’à l’aller ?
Sam : Ca c’est de la philosophie et je suis un homme simple.
Sookie : N’importe quoi ! « Simple » ne fait pas partie de ton vocabulaire.
Sam : Pas d’accord. Je suis polymorphe, mais je veux la même chose que tout le monde. Une belle vie, une femme que j’aime.
Sookie : Tu aimes Tara ?
Sam : Je l’aime beaucoup. Elle est importante pour moi. J’ai essayé de l’aimer mais elle ne m’aide pas.
Sookie : C’est difficile. Quand on a manqué d’amour…
Sam : Je le sais. Crois-moi, je le sais. Mais ça ne marche pas. Nous sommes amis, c’est tout. Ce n’est pas non plus facile de m’aimer.
Sookie : Tu te trompes.
Sam : Ah bon ? Tu aimes Bill ?
Sookie : Je crois, oui. Mais où est-il ? Si pour lui la politique vampire est plus importante que moi… Je ne sais pas. J’en cracherais de colère.
Sam : Je comprends.
Sookie : Pardon de t’avoir entraîné si loin.
Sam : Pas grave. J’adore conduire.
Sookie rigole.
Sookie : Evidemment. Allez, mets la tête dehors pour voir si ça te plait.
Sam : D’accord. C’est gentil, mais c’est un plaisir intime.
Sookie : Un jour, quand tout ça sera fini, j’économiserai, je louerai une décapotable, te conduirai jusqu’au Golfe, on s’allongera sur la plage, au soleil.
Sam : C’est un rendez-vous.
Sookie : Tu sais chanter ?
Scène 15 : Chez Jason – Jason, Amy
Jason : M****. Où as-tu appris à cuisiner comme ça ?
Amy : C’est la bonne. Elle était française. (Elle se lève) Si je te montre quelque chose, tu dois me promettre de ne pas te fâcher.
Jason : Je ne me fâcherai plus jamais contre toi.
Elle ouvre le frigidaire et en sort quelque chose qu’elle cache derrière son dos.
Amy : Promis ?
Jason : Oui, promis.
Amy lui montre une fiole de V.
Amy : J’ai gardé une goutte.
Jason : P***** de m****.
Il se lève de sa place.
Amy : Chéri, ne flippe pas.
Il va dans la chambre et elle l’y rejoint.
Amy : On sait tous les deux qu’on va passer notre vie ensemble.
Jason : Alors qu’est-ce que tu fais avec ça ? C’est dingue. Je ne peux pas te faire confiance.
Amy : Tu peux me faire confiance, juré. Mais je voulais la symétrie.
Jason : C’est quoi ce bordel ?
Amy : L’équilibre, l’harmonie, la beauté.
Jason : Pas vrai.
Amy : Cette ampoule, c’est notre passé. On a débuté avec le V. On finit avec le V. On referme le cercle. Pour en ouvrir un nouveau, une nouvelle vie. J’en ai fini du sang. Ce n’est qu’un symbole. Mais le cercle, ça c’est important pour moi.
Jason se lève du lit.
Amy : tant pis. Je le ferai sans toi.
Jason : Je ne te laisserai pas faire. Mais c’est la dernière fois.
Amy : La dernière fois. A notre avenir.
Amy avale le sang et embrasse Jason.
Scène 16 : Dans la forêt – Bill, Jessica
Jessica court et Bill lui court après.
Jessica : Vous avez bu mon sang.
Bill : Votre sang a été remplacé par le mien et j’ai partagé mon essence quand nous étions allongés sous terre.
Jessica est debout contre un arbre.
Bill : Non, pas une relation sexuelle.
Jessica : C’est ce que vous avez dit.
Bill : C’est la tradition, ça fait partie du processus, c’est magique. Même si je ne sais pas bien comment ça marche.
Jessica : Moi je sais que si je reste dehors toute la nuit, mon père va vous étriper. Monsieur, ramenez-moi chez moi.
Bill est assis sur une pierre et Jessica est debout devant lui.
Bill : Jessica, arrêtez.
Jessica : Non.
Il se lève.
Bill (autoritaire) : Arrêtez.
Il lui attrape le bras.
Jessica : Pourquoi ?
Bill : Il faut que je vous parle.
Jessica : Pourquoi ?
Bill : Il y a des choses que vous devez savoir.
Jessica : Pourquoi ?
Bill : Parce que vous n’êtes plus humaine.
Jessica : Pourquoi ?
Bill : Comme j’essaie de vous l’expliquer depuis un moment, vous êtes un vampire.
Jessica : Pourquoi ?
Bill : C’est de la malchance. Parce que la vie et la mort sont injustes. A cause de moi. Vous ne pouvez pas rentrer chez vous. Cette partie de votre existence est terminée.
Jessica : Plus de maman et de papa ? Plus de petite sœur ?
Bill : Je suis désolé. Non.
Jessica : Plus de raclées. Plus de clarinette. Plus de leçons privées. Plus de règles. (Elle sourit) Je suis un vampire. Waw !
Bill : Non, non, non. Il y a des règles.
Il lui court après.
Bill : C’est ce que j’essaie de vous dire.
Ils marchent sur une route de la forêt.
Jessica : Je m’en fous de vos règles. Je peux dire ce que je veux, maintenant. M****, b*****, p*****. Oh, p*****. Il est vilain, celui-là. P*****, p*****.trouvez-moi un autre gros mot que je le dise. Je suis un p***** de vampire.
Bill : Calmez-vous que je vous explique ce que ça veut dire.
Jessica : Je ne suis pas idiote, je sais lire. Je sais ce que ça veut dire.
Il s’assoit sur un tronc d’arbre.
Bill : Très bien, alors dites-moi.
Elle s’assoit à côté de lui.
Jessica : Ca veut dire que je ne suis plus forcée de m’asseoir comme une dame, que je peux tuer qui je veux. Et il y a des tas de gens que j’ai envie de tuer.
Bill : Non, Jessica, vous ne pouvez absolument pas tuer qui vous voulez.
Jessica : Pourquoi ? Pourquoi ? je veux les tuer.
Bill : Vos nouveaux pouvoirs viennent avec de nouvelles responsabilités. Vous allez vous mêler aux autres, comme moi. Vous pouvez vivre pratiquement comme avant, (Elle se lève et il la suit, un paquet de Tru Blood en mains) sauf que vous serez éveillée la nuit.
Jessica : Je veux tuer des gens. J’ai faim. Vous ne faites que parler et j’ai faim. Et vous êtes méchant. Vous êtes censé prendre soin de moi, vous l’avez dit. Vous me pompez. C’est drôle. Parce que vous pompez vraiment.
Bill : Tenez, buvez ça. Ca vous donnera des forces. (Il lui tend une bouteille de TB).
Ellen boit une gorgée et la recrache.
Jessica : Ca a un gout de chiottes ! Pourquoi vous faites ça ?
Bill : Ce n’est pas mauvais. On s’y fait. Encore un peu.
Jessica : P*****. Vous ne pouvez pas me forcer. Je vous dénoncerai.
Bill : Ah, oui ? A qui ?
Jessica : Je trouverai un vrai vampire et il vous bottera le cul.
Elle s’assoit sur le tronc de l’arbre.
Jessica : je ne peux rien faire et j’ai tellement faim. Vous êtes trop nul comme créateur.
Scène 17 : Au commissariat – Tara, Letti Mae, Kenya
Tara est dans une cellule.
Kenya : Tara, de la visite.
Elle ouvre la porte et laisse entrer Letti Mae. Tara se lève, contente.
Tara : Maman.
Letti Mae : Oh, ma fille.
Kenya : Tu as bonne mine, Letti Mae. Quoi que tu fasses, continue.
Letti Mae : Merci, Kenya. C’est gentil. Tu nous laisses seules un instant ?
Kenya : Oh, oui, madame.
Kenya referme la porte et s’en va.
Tara : Qu’est-ce que tu racontes ? (A Kenya) Hé ! Hé, reviens et laisse-moi sortir. Pour qui elle se prend ? Tu as mis du temps.
Letti Mae : J’ai appelé Mabel. Elle est venue prier avec moi.
Tara : Prier ? Alors que j’attendais ? Tu prieras tant que tu veux après avoir payé ma caution.
Letti Mae : Chérie, je ne paierai pas la caution.
Tara : Maman, je suis fatiguée. J’ai ma. Je veux rentrer. Ne joue pas avec moi.
Letti Mae : Je ne joue pas.
Tara : Oui, tu joues. Forcément.
Letti Mae : Te voir comme ça ? Ca me brise le cœur. Combien de nuits ai-je passées ici ? Imbibée d’alcool. Complètement perdue.
Tara : Pas tant que ça. Je payais la caution.
Letti Mae : Tu n’aurais peut être pas dû.
Tara : Qu’est-ce que tu racontes ?
Letti Mae : Tu ne peux pas revenir à la maison. Je ne le permettrai pas. Tu changes à vue d’œil. Et j’ai peur pour nous deux.
Tara : C’est pas vrai.
Letti Mae : Je veux m’en sortir et toi, tu es sur la route de l’enfer. Je t’aiderai si je le pouvais. Personne ne t’aime plus que moi. Mais tu es une menace pour moi. Je ne veux pas de toi dans ma maison.
Tara : C’est grâce à moi que tu as une maison. Apres toutes ces fois où je t’ai lavée. Toutes ces fois où tu m’as battue, où tu m’as volé mon fric. Puis tu m’envoyais à l’école. Sale. Dans des vêtements sales. Les gens se moquaient de moi et m’insultaient. J’ai une vie merdique à cause de toi.
Letti Mae : Je sais. Je sais. Ne me fais pas mal. Je me sens tellement coupable
Tara : La première fois que j’ai un pépin, tu tournes le dos. A la seule personne qui t’a toujours soutenue. Et tu te dis chrétienne.
Letti Mae : Je fais enfin ce qu’il faut, Tara, comme une mère qui se respecte. Tu le comprendras. Quand les nuages se seront dissipés.
Tara : va te faire f*****. Tu n’es pas ma mère. Va-t’en, espèce de s*****.
Letti Mae : Je t’aime.
Tara : Non, tu ne m’aimes pas. Tu ne m’as jamais aimée.
Letti Mae pleure.
Scène 18 : Chez Jason – Jason, Amy
Jason et Amy sont dans le lit et s’embrassent. Ils sont sous V.
Ils imaginent qu’il pleut et Amy est à genoux sur le lit, souriant, heureuse. Elle saute et sort dans le jardin qu’elle voit. Jason la suit.
Quelqu’un entre chez Jason.
Jason et Amy courent dans le jardin, heureux.
La personne marche toujours dans la maison.
Jason et Amy courent et sont contents.
La personne entre dans leur chambre et les vois étendus, main dans la main.
Ils continuent à courir et à s’amuser.
L’intrus enlève sa ceinture.
Amy et Jason son toujours dans le jardin.
Le meurtrier met la ceinture autour du cou d’Amy.
Jason et Amy sourient, se caressant et s’embrassant.
Le meurtrier étrangle Amy.
Jason et Amy s’embrassent mais elle s’envole et disparaît dans le ciel. Jason est assis sur la pelouse.
Il se réveille dans son lit.
Jason : Chérie.
Elle reste immobile sur le lit. Jason se met sur les genoux.
Jason : Tremblement de terre.
Il l’approche de lui.
Jason : As-tu senti…
Il voit les marques de strangulation.
Jason : Non. Non.
Il n’entend pas non pouls et la caresse.
Jason : S’il vous plait. Non.
Il l’embrasse et pleure. Il s’assoit sur le bord du lit et appelle les urgences.
Au téléphone : 911. Il y a une urgence ?
Jason : Oui, je suis Jason Stackhause.
Au téléphone : Salut, Jason. C’est Rosie.
Jason : Il faudrait envoyer quelqu’un.
Scène 19 : Au Fangtasia – Bill, Eric, Jessica
Ils sont tous dans le bureau d’Eric.
Eric : C’est ta punition, pas la mienne. Que veux-tu que je fasse d’elle ?
Jessica : Pardon, j’entends, M. Malpoli. Je veux aller au bar. Je veux danser avec les autres. J’ai faim.
Bill : Elle n’écoute pas. Il faudra un temps fou pour lui apprendre l’obéissance.
Jessica : Je n’obéis à personne. Cette époque est révolue.
Eric : Tu ne sais pas t’occuper d’une petite fille, Bill ? Les nouveaux-nés sont parfois comme ça. Courage, l’ami. Elle n’a même pas un jour.
Bill : Ce n’est pas le problème.
Eric (à Jessica) : Vous voulez rester avec votre créateur ?
Jessica : Non, c’est un con. Con, con, con. Vous êtes pas mal. Je peux m’asseoir sur vos genoux ?
Eric : Non.
Jessica : Pourquoi ? On ne me laisse pas m’amuser. E******.
Eric (autoritaire) : Asseyez-vous et taisez-vous. Fermez la porte.
Jessica ferme la porte.
Eric (bas à Bill) : Il faut être dur avec eux, sinon, c’est le bordel.
Bill : Je le sais. Mais tu vois bien comment elle est. Et j’ai des problèmes plus urgents.
Eric : Sookie Stackhouse ? Tu n’en as pas marre d’elle ?
Bill : S’il lui est arrivé quelque chose en mon absence, tu seras…
Eric le regarde sévèrement.
Eric : Quoi ?
Bill : … privé de ses talents.
Jessica tape à la porte.
Jessica en criant : Laissez-moi sortir. Je veux faire quelque chose de mal.
Bill : Je t’en serais redevable. Je te revaudrai ça.
Eric : Oh, oui. Très certainement. (Plus fort) : Jessica.
Jessica : Pas la peine de crier.
Eric : Voulez-vous savoir comment se nourrit un vrai vampire ?
Jessica : Oh, oui. S’il vous plait.
Eric (bas) : Tu vois ? C’est plutôt simple.
Scène 20 : Au commissariat – Tara, Kenya, Maryann
Kenya ouvre la porte des cellules.
Kenya : Tara, réveille-toi. Cette femme a payé ta caution. Tu es libre, maintenant. Ressaisis-toi. Je ne veux plus te voir ici. (A Maryann) Je finis dans cinq minutes. Vous signerez les papiers à la sortie. Vous connaissez.
Maryann : Merci, Kenya.
Kenya s’en va.
Tara : Qui êtes-vous ? Pourquoi avez-vous payé la caution ?
Maryann s’assoit sur un banc.
Maryann : Je m’appelle Maryann. Forrester. J’aimerai vous aider, si vous le voulez.
Tara : Qui êtes-vous, une travailleuse sociale ?
Maryann : Oui, c’est à peu près ça. Kenya me connaît. Je viens souvent pour des gens dans votre situation.
Tara : Ma situation.
Maryann : Conduite en état d’ébriété, voies de fait simple. Vous savez, quand les choses vont un peu trop loin. Ca peut arriver à n’importe qui. Vous avez vos raisons ?
Tara : Oui. J’ai mes raisons.
Maryann : Eh bien, je peux vous ramener chez vous si vous voulez.
Tara : Non, merci.
Maryann : On m’a donné votre adresse. Vous ne pouvez pas y aller à pied.
Tara : Je peux… J’ai été chassée de chez moi.
Maryann : Vous n’avez nulle part où aller ? Pas de famille ? Pas d’amis ?
Tara : Je ne veux pas qu’ils me voient comme ça. Ca ira. Je trouverai.
Maryann entre dans la cellule de Tara et s’assoit en face d’elle.
Maryann : Tara, je suis sûre que vous n’avez ni dormi, ni mangé. Pourquoi vous ne venez pas chez moi ? Jusqu'à ce que les choses se tassent.
Tara : Je ne sais pas, je…
Maryann : Non, non, c’est grand, chez moi. Je fais ça tout le temps. C’est comme un centre de réadaptation informel.
Tara : Ce n’est pas une bonne idée.
Maryann : Je comprends. Mais vous pourrez vous doucher, laver vos vêtements. Je pourrai vous nourrir. Puis vous partirez et j’aurai la conscience tranquille.
Tara : Vous n’êtes pas fana de Jésus ?
Maryann (en rigolant) : Non. Non. Je n’ai rien contre la religion, mais je ne suis pas fana de Jésus.
Maryann se lève.
Maryann : Voici ma carte, si vous changez d’avis. (Elle tend sa carte à Tara) Bonne chance, Tara.
Maryann commence à sortir.
Tara : Attendez.
Scène 21 : A l’extérieur du commissariat – Tara, Maryann
Tara et Maryann sortent du commissariat et Tara voit une décapotable rouge garée juste devant.
Tara : P*****. Quel genre de travailleuse sociale êtes-vous ?
Maryann : En fait, c’est un cadeau. Allez, montez. Qu’est-ce qu’il y a ?
Tara : Je suis sale.
Maryann : Ne vous en faites pas. Moi aussi, il m’arrive d’être sale.
Andy arrive avec sa voiture de police.
Andy : Déplacez cette voiture. C’est une zone interdite. Lisez les panneaux.
Tara monte en voiture.
Maryann : Inspecteur Bellfleur, c’est ça ?
Andy (en criant) : Tirez-vous. Bon sang, vous êtes sourde.
Maryann sourit et monte en voiture.
Andy : Je suis entouré d’imbéciles.
Maryann démarre. Andy fait descendre Jason de sa voiture, menotté et l’emmène au commissariat.
Scène 21 : Chez Sookie – Sookie, Sam
Sookie et Sam regardent la télé, assis sur le canapé.
Sookie : Ca paraît bizarre vu les circonstances, mais je me suis amusée aujourd’hui.
Sam : C’est la compagnie.
Sookie : Sans doute.
Sam : Ca en dit long sur nous. On s’amuse, même quand on cherche un assassin.
Sookie : Tu es un type bien. C’est pour ça que je continue à travailler pour toi.
Sam : Oui ?
Sookie : Ce n’est pas les pourboires et la clientèle.
Sam : Tu sais… Le plus beau jour de ma vie, c’est sans doute quand tu es venue chercher du boulot chez moi.
Sookie (en souriant) : Arrête.
Sam : Non, je ne blague pas.
Il lui caresse les cheveux.
Sookie : je sais.
Sam : Tu lis dans mes pensées ?
Sookie : Je lis dans ton cœur.
Ils s’embrassent. Bill entre et sort ses crocs en les voyant. Il se jette sur Sam et Sam le jette par dessus le canapé.
Sookie (en criant) : Arrête !
Bill se relève et se jette à nouveau sur Sam. Il essaye de l’étrangler.
Sookie (en criant) : Non ! Bill !
Bill frappe Sam, ils se battent et Bill met ses mains autour du cou de Sam et le presse contre le mur.
Sookie (en criant) : Arrêtez de vous battre, imbéciles.
Sookie casse un vase sur la tête de Bill et se met entre lui et Sam.
Bill (en criant) : Il te tripotait.
Sam (en criant) : Elle n’est pas ta propriété.
Sookie (en criant) : Sam, je peux me défendre. (A Bill) Tu m’as laissée sans promesse de retour. Tu attaques celui qui m’a protégée. Comment oses-tu ?
Bill : Il t’a protégée à ma demande.
Sookie (en criant) : Sors d’ici !
Bill : Si tu savais ce que j’ai fait pour revenir à toi…
Sookie : Je résilie mon invitation.
Bill : Sookie, non. Je t’en prie. Sookie. Je t’en prie.
Bill est dehors et Sookie lui claque la porte au nez.
Sam lui caresse l’épaule mais elle se dégage.
Sam : Comment peux-tu ne pas voir ce qu’il est vraiment ? Comment peux-tu vouloir être avec lui ?
Sookie (en criant) : Mon salon est bousillé. J’ai un tueur, un vampire et un polymorphe sur le dos. En ce moment, je n’ai envie d’être avec personne.
Scène 22 : Chez Maryann – Maryann, Tara
Elles arrivent chez Maryann et Tara est éblouie par la maison.
Tara : Waw ! C’est ici que vous vivez ? M****.
Maryann rit.
Maryann : Venez, Tara. Faites comme chez vous.
Tara : Si vous insistez.
Maryann : J’insiste. Allez.
Maryann lui ouvre la porte de la voiture, puis celle de la maison. Elle laisse Tara entrer en premier.
Scène 23 : Au commissariat – Jason, Andy, Bud
Andy : Je savais que c’était toi. Je l’ai su des l’instant où on a trouvé Maudette. Les gens ont dit : « Ce n’est pas Jason, il est trop bête ». Mais je savais. Je savais que ce s***** était un psychopathe.
Jason : Je ne me battrai pas, Andy.
Andy : Inspecteur.
Bud : raconte, petit.
Andy : Moi, je peux raconter. Je vais te dire ce qui s’est passé. Ce s***** a attiré ces pauvres filles dans son grand lit pour les baiser et les tuer.
Bud : Andy, il nous a appelés. Laisse-le avouer. Vas-y Jason. C’est arrivé comment ?
Jason : Je ne sais pas.
Andy : Ne me fais pas ce coup. Bud, donne-moi cinq minutes avec lui. J’aurais tous les détails,
Bud : Comment, tu ne sais pas ?
Jason : Je ne me souviens pas. Pour aucune. Mais elles meurent toutes, alors c’est forcement moi, non ?
Bud : Une à la fois.
Andy : Oui, commençons par Amy Burley. Tu dois l’avoir frais à ton soi-disant esprit.
Jason : J’ai pris du V. Pas avec les autres, mais avec elle. On en prenait tous les deux.
Bud : Du V ? Jason, Jason.
Andy : Je le savais.
Jason : Quand je me suis réveillé, Amy était… elle était là
Andy : Morte, c’est ça ? Raide morte.
Jason : On était seuls à la maison. C’est sans doute moi. Mais je en sais pas pourquoi. Je vous e jure, je l’aimais.
Andy : Foutaise. Tu détestais Maudette. Tu détestais Dawn.
Jason : Je ne les détestais pas. On a eu du bon temps. on baisait, on se disputait comme avec toutes les filles. Mais je… je ne comprends pas pourquoi j’aurais fait ça.
Andy : Ta grand-mère te connaissait bien. Elle avait deviné. Elle t’a confronté et tu as pris un couteau.
Jason : Non, je n’ai pas tué grand-mère. Et tu le sais. Et tu as intérêt à trouver le coupable.
Andy : je n’ai jamais entendu d’aveux aussi nuls.
Jason (en criant) : va te faire f*****. Je n’ai rien d’autre. (Plus calme) Ecoutez. Je ne veux plus faire de mal à personne. Enfermez-moi. Bon sang, enfermez-moi.
Andy : Pas avant qu’on ait les faits. On te torturera, s’il le faut.
Bud : Andy.
Andy : Quoi ?
Bud : Enferme-le.
Andy : Allez, il était temps que tu te frottes à la loi.
La réceptionniste reçoit un faxe avec les empreintes et la photo de Drew Marshall.
Réceptionniste au téléphone : Réveille. Je sais qu’il est tôt, mais il faut… Attends. Il y a quelqu’un.
Andy emmène Jason en passant devant elle.
Réceptionniste : Devine ? C’est Jason Stackhouse l’assassin. Je te jure. Il a l’air halluciné, mais craquant, tu le connais. Ils le jettent dans une cellule.
Elle met un dossier sur la photo de Drew Marshall.
Réceptionniste : On a eu de la chance de ne pas être tuées.