Pour le contexte, voir l'épisode précédent lors d'un accident à la maison des 3 vampires.
Andy : Sookie ça va, tu veux de l'eau ?
Sookie : 4 ? Vous êtes sûrs d'avoir trouvé 4 corps ?
Andy : Nous ne devrions même pas te le dire.
Sookie : Andy, pas maintenant. Pas avec moi.
Andy : Il y a quatre tas de restes dans quatre cercueils.
Sookie : Oh mon Dieu.
Andy : On ne peut pas te laisser entrer là-dedans.
Sookie : Andy, si t'enlèves pas tes mains de moi maintenant, je jure sur Dieu que je te tuerai.
Un inspecteur : Non, Non, tu n'as pas intérêt à venir ici.
L'autre inspecteur : Nom d'un père Noël ! C'est ce qui arrive aux vampires ? (bain de sang par terre).
Le premier : Apparemment. De surcroit, on en a 3 autres. J'espère que t'as pas pris de petit-déjeuner.
L'autre : Sookie, Bud t'a envoyée ici pour une identification ou ?
Sookie part en courant.
Andy : Sookie, ça va ?
Générique
Sookie arrive chez elle et appelle Bill : "Bienvenue chez Bill Compton, pour laisser un message vocal, appuyez sur 1 ou attendez…" Ensuite, elle remarque des traces de sang qu'elle a laissées. Elle commence à nettoyer et revoit l'image de sa grand-mère morte.
Sookie : Merde!
Chez Tara.
Tara : Maman, il n'est même pas 8 heures.
Mère de Tara : Bonjour, mon bébé. Je t'ai réveillé ? J'ai presque fini. Il m'en reste juste quelques autres.
Tara : Elles sont à moitié pleines. (bouteilles)
Sa mère : Elles me sont devenues inutiles. Juste de l'huile pour le feu du démon. La bouteille m'a tenue en vie ces quarante dernières années. Mais tant que je les garderai éloignées de ma maison, il ne reviendra pas.
Tara : Hum, on verra bien combien de temps tu tiendras.
Sa mère : A jamais, ce sera, c'est ma dernière chance.
Tara : Tu n'as pas bu aujourd'hui ?
Sa mère : Oh, j'en avais pas besoin, même pas envie.
Tara : C'est du sirop d'érable ? (elle sent la bouche de sa mère).
Sa mère : Va voir dans la cuisine, je t'ai fait des pancakes maison.
Tara : T'es sérieuse ? J'ai pas eu de pancakes maison depuis…
Sa mère : Depuis le temps où ta grand-mère était en vie ? Je pouvais en faire, mais je n'en avais pas envie. Le démon ne me le permettait pas.
Tara : Hum, tu les as fait avec de la graisse de bacon.
Sa mère : ça se fait comme ça. Mange mon bébé. J'ai un surplus de jus de démon à mettre dehors.
Chez Jason & Amy.
Jason : Nom de Dieu. Tu ne ressembles à personne que j'ai pu rencontrer.
Amy : J'allais te dire la même chose. Seigneur.
Jason : C'est comme si le monde entier s'était unifié. Moi, toi, le lit, la maison. Nous étions comme…
Amy : Un organisme.
Jason : Oui, le mien était énorme. Je ne savais pas que le sang de vampire pouvait faire un truc pareil.
Amy : Tu sais quoi, c'est la première fois que je… Enfin, j'ai déjà eu des partenaires de V avant, mais là, c'était une toute autre dimension. Tu es un être extraordinaire.
Jason : Hé, c'est censé signifier quoi ?
Amy : Je veux dire que d'une certaine façon on se connaît peu, mais tu l'as ressenti. Ne me dis pas que c'était seulement moi. Nous nous sommes interactivés tous les deux.
Jason : Oh non, t'inquiètes, je l'ai ressenti moi aussi. On s'est interactivé.
Amy : Il y a comme quelque chose d'ancien, bon et sage, profondément en toi. Et je me dois de rencontrer cette personne.
Jason : Allez, arrête, personne ne m'a jamais qualifié de sage.
Amy : Donc personne te connaît vraiment. Es-tu en train de rougir ?
Jason : Je ne veux pas partir.
Amy : Hé bien, j'avais prévu d'improviser, mais si tu as de la place pour que je puisse foutre le bordel, alors je pourrais bien rester encore un peu pour toi.
Jason : Reste, reste avec moi. Je voudrais ne jamais quitter ce lit. Alors restons cloués ici, sous V, jusqu'à ce que nous ayons faim.
Amy : D'accord, mais revenons juste sur ce clouage. Je suis une fille respectable.
Jason : Quoi ? Je t'ai blessée ? Je suis désolée si je me suis emporté, c'est que c'était tellement formidable.
Amy : Non, Jason. Nous n'avons pas faim l'amour.
Jason : Alors comment appellerais-tu ce qu'on a fait ces 6 dernières heures ?
Amy : On était ensemble, sous V, plus profondément que je ne l'ai été avec qui que ce soit. Mais physiquement, nous nous sommes à peine touchés.
Jason : Non, ça c'est impossible.
Amy : Je te jure. Regarde, on porte toujours nos sous-vêtements.
Jason : Who, who, who ! C'est quoi ce bordel.
Amy : Je te l'ai dit, c'est mieux que le sexe.
Retour chez Sookie. Elle a la tête dans le four. Tara arrive.
Tara : Bon sang, qu'est-ce qui se passe ?
Sookie : Epargne-moi tes jurons, ça ressemble à quoi à ton avis ? Je fais le ménage. Fais gaffe à tes pieds, je viens juste de cirer.
Tara : J'espère que tu parlais du sol. Je peux t'aider ?
Sookie : Je suis dans l'eau de javel jusqu'aux épaules.
Tara : Ma maman m'a fait des pancakes ce matin.
Sookie : Et ?
Tara : Elle m'a fait la cuisine. C'est quand la dernière fois que tu l'as vu lever le petit doigt pour autre chose que du Mad Dog 20/20 ? Nous sommes allées dans les bois pour un exorcisme vaudou à 445 $ cette nuit. Mieux vaut pas me lancer sur ce sujet.
Sookie : Ma grand-mère est morte. Au moins, tu as quelqu'un pour te faire le petit déjeuner. Tu ne penses jamais à ce qui arrive aux autres avant de leur aboyer dessus ?
Tara : Désolée, je voulais pas…Oh, mon Dieu, ce sont des marques de crocs ?
Sookie : Et alors ? Ca veut dire que quelqu'un s'est préoccupé de moi quand tout le monde me laissait choir.
Tara : Pas étonnant que tu sois folle, un vampire a fait de toi son repas.
Sookie : Pourquoi suis-je la seule personne à ne pas penser que les vampires soient des monstres?
Tara : Ils boivent notre sang. Qu'est-ce qui te fait dire que Bill ne t'abandonnera pas une fois qu'il aura bien rempli sa panse ?
Sookie : As-tu la moindre idée de ce que j'ai traversé aujourd'hui ? Une vraie amie me le demanderait.
Tara : Ne me dis pas comment être ton amie, je suis la seule que t'ai foutre de Dieu.
Sookie : Le nom du Seigneur en vain.
Tara : Va te faire foutre.
Sookie : Hors de chez moi. Je me suis habituée perdre des amis. Tu ne fais que rendre les choses plus aisées.
Tara : Garce, je ne veux même pas être là, quand tu courberas l'échine à force de solitude. Je ne t'arrêterai même pas.
Chez Jason.
Jason : Je ne veux plus avoir de mauvais sexe avec toi, t'imagines même pas.
Amy : Je crois que j'ai une idée. Mais ce V que nous avons eu, c'était mon dernier, le dernier que j'avais.
Jason : Alors, où peut-on en trouver ?
Amy : Quand nous en aurons besoin, nous sortirons et le trouverons. Ne soit pas avide, ça ira encore pour quelques temps. Mange juste ton petit déjeuner.
Jason : T'es sûre que t'en veux pas ? Pepperoni et saucisse.
Amy : Non merci, je suis végétarienne. Plus mon corps est sain, plus je sens le V intensément. Pourquoi as-tu deux télévisions dans la même pièce ?
Jason : Celle du dessous est bousillée. Je la conserve juste parce qu'elle appartenait à mes parents.
Amy : Puis-je te demander comment ils sont morts ?
Jason : Oui, j'aime pas trop en parler.
Amy : Ok.
Jason : C'était lors d'une crue soudaine. Ils sont descendus vers le pont par Parish Road et ont été balayés par la rivière. Ma petite sœur et moi étions chez notre grand-mère quand c'est arrivé. Ils ne pensaient pas que je puisse m'occuper de Sookie tout seul bien que j'avais presque 11 ans. Parfois, je pense que si j'avais été un meilleur gosse, ils n'auraient pas eu besoin de nous déposer chez grand-mère, donc ils n'auraient pas été sur le pont à ce moment précis, quand…
Amy : Donc, ta grand-mère t'a élevé après ça ?
Jason : Oui et je suis revenu ici quand j'avais 18 ans, bien que ma grand-mère aurait préféré pouvoir garder un œil sur moi. Oui, elle a trépassé à son tour, la semaine dernière.
Amy : Oh Seigneur, je suis désolée.
Jason : Sacrebleu, je ne voulais pas m'épancher, c'est pas dans mes habitudes.
Amy : Tu ne parles jamais de ces choses-là, à personne ? Par exemple à ta sœur ?
Jason : Surtout pas à elle, elle fait ressortir le pire de moi. Nous avons eu ce grand conflit quand Mamie est morte. Je l'ai frappée. Je te l'ai dit. Je suis le pire frère au monde.
Amy : Ridicule. J'ai vu qui tu es à l'intérieur, j'ai été là. Et t'es quelqu'un de bien, Jason.
Jason : Non.
Amy : Tu m'entends.
Au Merlott's.
Terry : C'est une merveille, tu la veux pour ton bureau ?
Sam : Non, on va le suspendre au bar. Les gens bourrés sont de nature à parler aux animaux.
Terry : Hé, regarde-moi ça. Un os de possum.
Sam : Oh, où l'as-tu eu ?
Terry : J'en ai abattu un la semaine dernière. J'allais le récupérer mais finalement je l'ai laissé. Il s'est mis à pleuvoir et trois jours plus tard, il ne restait plus rien sauf fange et os de possum. J'ai conservé ça, malgré tout, les possums ont un pénis à double-extrémité. C'est censé porter chance.
Sam : Hé Terry, on va garder cette histoire entre-nous. Les filles pourraient se faire des idées.
Terry : Hé Sam, qu'est-ce que tu faisais dehors, ce matin ?
Sam : Quoi ?
Terry : Tu n'aurais pas couru à poil à travers les bois par hasard ?
Sam : Pourquoi j'aurais fait ça ?
Terry : Je sais pas, c'est pourquoi je demandais. J'étais en train de pêcher et j'aurais juré t'avoir vu filer cul nu entre les arbres.
Sam : Non, c'était pas moi, je bossais sur ma voiture.
Terry : Mais le gars te ressemblait affreusement. Sauf que tu portes des habits. Je sais pas. Peut-être que je vois encore des choses. Sauf que d'habitude, quand je vois des gens qui n'y sont pas, je…
Sam : Ce sont des insurgés.
Terry : Ouai, mais ce gars que j'ai vu, il ressemblait pas à un insurgé.
Sam : Mais malgré tout, t'as dit qu'il courait non ? Sous couverture des arbres, comment être sûr ? Et tu sais, je crois que tu as bien vu ce que tu as vu. Je me demande juste pourquoi quelqu'un courrait nu dans les bois en plein jour.
Terry : T'as peut-être raison. Merde. Je déteste être comme ça, Sam.
Sam : ça va mon pote. Allez. On a un long chemin jusqu'à Fallujah.
Sookie va porter des fleurs sur la tombe de Bill. Soudain pendant qu'elle rentre, on l'attrape par le pied depuis la terre. C'est Bill qui l'appelle. Ils font l'amour par terre. Bill veut la mordre mais Sookie lui dit de ne pas lui mordre le cou, donc il la mord ailleurs.
Au Merlott's.
Arlène : Mais où peut bien être Sookie aujourd'hui ? Et voilà mon chou, désolée que ça ait été si long ( à un client).
Amy et Jason arrivent.
Amy : Intense. Tous ces animaux sur le mur, c'est comme un musée d'histoire naturelle.
Jason : Je ne les avais jamais remarqués.
Amy : Comment pouvais-tu ? Chacun de ces animaux a vécu un incroyable cumul d'expériences, qu'on ne peut pas imaginer. Ça te semble pas bizarre ?
Jason : On peut aller ailleurs.
Amy : Non, je veux dire, on mange tous. Nous sommes tous des liens vers la chaîne alimentaire universelle. Les écureuils mangent des noisettes. Le serpent mange l'écureuil, l'alligator le serpent. Et nous pouvons manger à peu près tout ce que nous voulons. C'est le cercle de la vie.
Jason : Bon Dieu. Je veux lécher ton esprit.
Amy : Mais avant, déjeunons.
Terry : Commande prête.
Sookie : Désolée, désolée, désolée, je suis en retard.
Sam : Sookie, écoute, j'ai entendu pour l'incendie. Je suis vraiment désolée. Comment tiens-tu le coup ?
Sookie : Il est en vie.
Sam : Quoi ?
Sookie : Bill. Ils avaient dit quatre corps. J'ai cru que Bill était l'un d'eux.
Sam : Ce n'était pas le cas ?
Sookie : Non, il va bien. En fait, il est merveilleux.
Sam : ça doit t'être d'un certain secours pour toi.
Sookie : T'imagines même pas. Dans tous les cas, pas besoin de s'inquiéter pour moi. Je vais super bien.
Arlène : Chérie, t'étais où ? J'ai des commandes jusqu'aux roustons.
Sookie : Arlène, t'es si rayonnante aujourd'hui ! Je t'aime, même si t'es un peu rigoriste parfois. Qu'est-ce qui lui arrive.
Sam : Bill est en vie.
Arlène : Quoi ? Mais je croyais…
Sam : Je sais, moi aussi.
Terry : Commandes prêtes !
Sookie : J'arrive. Montez pas sur vos grands chevaux. Il a eu mon message comme quoi quelque chose de mauvais se tramait, donc il a passé la nuit dans le cimetière.
Hoyt : Il a pas attrapé froid là-bas ?
Sookie : Non, il était sous le sol. Donc, je pouvais pas le trouver et j'avais entendu parler de ces quatre corps dans cette maison sinistrée, imaginez ce que je traversais.
Hoyt : Oh, ça a dû être quelque chose de terrible.
Sookie : Tu peux pas savoir.
René : Ils avaient dit que trois vampires étaient entrés dedans la nuit dernière. Qui était le quatrième corps ?
Sookie : Un crocs-phile ils disent maintenant. Certains vampires aiment garder un humain à portée de main pour le sexe et le sang. Je vais chercher vos cocas.
Sookie : Je croyais que t'avais dit que les commandes étaient prêtes.
Terry : Oui, la nouvelle les a prises.
Sookie : La nouvelle ?
Amy : Bacon-tomages, cheeseburger, bien, œufs frits sur aile de poulet, saucisse fumée, muffin au fromage et le steak de poulet frit doit être pour vous. Merci. Nous avons une table pour quatre de libre.
Jason : N'est-elle pas incroyable ?
Sookie : Elle est avec toi.
Jason : Je sais que t'es en colère contre moi mais je voudrais vraiment que tu l'apprécies.
Amy : Désolée pour ça, tu semblais vraiment accaparée et les amérindiens commençaient à s'agiter, donc… t'es la sœur de Jason hein ? C'est… j'ai beaucoup entendu parler de toi.
Arlène : Qui êtes-vous ?
Amy : Je m'appelle Amy. Amy Burley, je suis avec Jason.
Jason : Avec moi.
Amy : Et tu dois être Arlène, la belle rousse. C'est une joie de te rencontrer.
Arlène : Comment connais-tu tous les numéros de table ?
Amy : Etudiante, j'ai été serveuse, j'ai donc fait comme si ça allait dans le sens horaire. Vous savez : tables 1,2,3,4,5. Et je crois que les gars de la table 5 t'aiment bien, vu qu'ils t'ont laissée un joli pourboire.
Arlène : Sam, je crois qu'on a trouvé une remplaçante à Dawn.
Sookie : Il semble que t'aies trouvé aussi.
Chez Tara.
Tara : Quoi ?
Lettie Mae : Ne touche pas à ça mon sucre d'orge (lessive au dehors). Maman s'occupera du linge dorénavant. Oh, Lettie Mae, n'est-elle pas comme ton reflet ? C'est un compliment.
Lettie Mae : Tara Mae, tu te souviens de Mable Simpkins, n'est-ce pas ?
Tara : Ouai, de l'Eglise.
Mable : C'est ça. Et pourquoi n'y voit-on plus ton beau sourire ?
Tara : Euh, parce que j'ai arrêté d'y aller.
Mable : Oh hé bien, c'est jamais trop tard pour y revenir. Lettie Mae nous a laissés pendant deux ans et nous l'accueillons de nouveau aujourd'hui, comme si elle n'était jamais partie.
Lettie Mae : J'ai entendu l'appel. Le bon Seigneur m'a dit : "Lettie Mae, tu es restée trop longtemps à l'écart. Ton Eglise a besoin de toi".
Mable : Oh, tu aurais dû entendre son témoignage. L'assemblée entière a été emplie de son esprit.
Tara : Ouai, je parie qu'elle en était plein.
Mable : Votre mère est une inspiration pour nous tous.
Lettie Mae : Gloire à Dieu !
Mable : Amen. Ma fille, pourquoi n'irais-tu pas au groupe d'études bibliques du mardi ?
Lettie Mae : Il y a beaucoup de beaux jeunes hommes
Mable : Et du punch de fruit.
Lettie Mae : Une petite religion t'ouvre un monde de bonté, mon bébé.
Tara : Merde. Es-tu seulement en train d'écouter ce que tu déblatères ? Tu peux te mentir à toi-même et tous les autres, mais quand tu vas au lit, t'es simplement aussi foutue et misérable que moi. Et aller à l'Eglise, et porter un chapeau de mon cul, ne fera pas de toi quelqu'un de meilleur.
Lettie Mae : Elle est possédée par un démon.
Mable : Ma petite fille était possédée par un démon aussi. Ils sont partout.
Retour au Merlott's.
Arlène (au téléphone) : Non bien sûr, je comprends. Non ce n'est pas un problème. Ok bébé, bye bye. Chaque fois que je prends une soirée, ma baby-sitter me laisse tomber.
Terry : Tu sais, j'aime les gamins, Arlène. Les donuts aussi.
Arlène : Peut-être que si tu amenais une copine. Tu sais, Lisa aime bien avoir une fille à la maison.
Terry : Je n'ai pas eu de copine depuis mon retour à la maison.
Arlène : Eh ba, t'as pas de bol je suppose. Il s'est passé quelque chose là-bas, que tu gardes pour toi ? Parce que tu pourrais m'en parler, enfin, si tu veux.
Terry : Non, je vais simplement me poser là à t'écouter, j'aime ta voix et tes clavicules.
Sookie : ça fait depuis ce matin que j'admire ton collier.
Amy : Oh merci, c'est un Lariat. C'est moi qui l'ai fait.
Sookie : Tu fabriques des bijoux ?
Amy : C'est un moyen facile d'arrondir les fins de mois. Je peux t'en faire un, si tu veux.
Sookie : Merci, mais je ne crois pas que mon copain aime trop l'argent. Tu sais que mon frère est un chaud lapin, n'est-ce pas ?
Amy : Pardon ?
Sookie : Il est charmeur et tout sourire au début mais dès qu'il se lassera de toi, il arrêtera de t'appeler. Et en moins de deux, il sera avec une autre pépète. Non pas que t'en sois une ! Mais fais-moi confiance, il est réglé comme une horloge suisse. T'as l'air d'être une fille bien, je ne voudrais pas qu'il te blesse.
Amy : Tu sais, je ne pense même pas que Jason réalise ne serait-ce que la moitié de ce qu'il peut devenir, je ne jugerais pas si vite. Je pense que tu serais surprise de voir ce dont il est capable.
Arlène : Hé Sookie, je voulais te parler.
Sookie : Qu'est-ce qu'il y a ?
Arlène : ça fait un moment que ça ne va pas. Tu sais, avec les enfants, les horaires doubles, et René et tout. Ça a été sacrément dur. Je t'ai sûrement dit des choses que je ne pensais pas, mais c'est dû à la pression tout ça. Je t'aime, comme ma propre sœur. Tu le sais ça, hein ?
Sookie : C'est sympa de me le dire, merci. Et oui, je m'occuperai des petits ce soir.
Arlène : Je ne voulais pas.
Sookie : Je t'ai entendue parler à Terry. Je suis un meilleur choix.
Arlène : On les déposera à 20h. René m'emmène à Ruston, voir les Oak Ridge Boys jouer des reprises.
Sookie : Oh ! Sympa !
Hoyt : T'as l'air super belle ce soir Tara, cette couleur te va bien.
Tara : Ta gueule.
Hoyt : Je suis désolée, est-ce que c'était sexiste ?
Sam : Tara, je peux te parler ? Dans mon bureau.
Tara : Ok, j'ai compris. T'avais dit que m'embaucher pourrait ne pas marcher. Je fais chier mon monde. Si tu veux me virer, fais-le. Je comprends parfaitement.
Sam : Non. Toi et moi, on est les seuls à comprendre. Tous les autres, ils se foutent en l'air. (ils s'embrassent).
Chez Sookie.
Sookie : Tu ne t'en lasses pas ? Je veux dire, ça fait plus de cent ans que tu le fais. Ça ne devient pas prévisible à force ?
Bill : Pas avec toi, non. Tu es complètement différente. Et toute la beauté et la tristesse de la chose, c'est que tu ne t'en rends même pas compte à quel point tu es différente.
Sookie : Dis-moi si je fais quelque chose de travers, sil-te-plaît.
Bill : Il n'y a rie nde plus naturel que de faire l'amour. Qui suis-je pour changer ce qui te vient naturellement.
Sookie : Mais si tu pouvais changer quelque chose.
Bill : Je ne changerais rien.
Sookie : ça fait quoi de dormir enterré ?
Bill : Hé bien, ce n'est pas ce qu'il y a de plus confortable. Mais on y est en sécurité. Et si je me souviens bien, c'est ce que tes trois messages voulaient pour moi ce soir-là.
Sookie : Oh merde, c'est Arlène, j'ai oublié. Je lui ai dit que je garderais ses enfants.
Bill : Tu veux que je parte ?
Sookie : Non reste, ça lui fera du bien. Tu peux mettre un pantalon, cela dit.
Sookie : Salut
Arlène : Sookie. Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi t'as mis si longtemps ?
Sookie : J'étais derrière dans le jardin.
Arlène : En nuisette ?
Bill : Le chat s'est enfui. Il a fait ami-ami avec un écureuil.
Lisa : Maman, regarde ! Un vampire !
Arlène : Euh Sookie, tu ne m'avais pas dit que tu avais de la compagnie.
Sookie : Je ne pensais pas que je devais.
Arlène : Hé bien, j'ai le droit de savoir qui s'occupe de mes enfants.
Sookie : Nous sommes là, il y a un problème ?
René : T'en fais pas chérie, M. Compton en a élevé deux des petits comme ça, si je me souviens hein ?
Bill : C'est tout à fait juste.
Arlène : Gardez ça sur vous (en leur donnant un bracelet). Restez près de votre tante Sookie.
Sookie : Tout va bien se passer, je te promets. Qui veut de la pizza ?
Les enfants : Moi, moi !
Sookie : Parfait, parce que c'est le repas de ce soir !
René : Vous pouvez manger de la pizza ?
Bill : Malheureusement non, mais on m'a dit que c'était délicieux.
Chez Sam.
Tara : Tu sais ce qu'il y a de bien quand tu baises et que personne ne dit ? C'est que de cinq minutes à une heure, t'oublies ta putain de vie de merde.
Sam : Seulement si c'est bon. Si ça l'est pas, ça te rappelle à quel point ta vie est merdique.
Tara : Donc je pense que t'es plutôt pas mauvais.
Sam : Merci, t'es pas mal toi non plus.
Tara : Mollo sur les compliments, chéri.
Sam : Quoi ? Non t'es bien!
Tara : Mais ?
Sam : Rien, c'est bon, t'es bien.
Tara : Qu'est-ce que je fais de travers ?
Sam : Rien, tu vois c'est si insignifiant que ça n'a pas d'importance.
Tara : Sam, qu'est-ce qu'il y a ?
Sam : Me fais pas ça.
Tara : Crache le morceau.
Sam : Parfois, tu grognes.
Tara : Quoi ?
Sam : C'est normal, il n'y a rien à changer, c'est juste un son.
Tara : Un grognement, comme un animal de ferme ?
Sam : Non, non, c'est athlétique. Comme les joueuses de tennis, quand elles servent.
Tara : Tu veux dire comme Serena ? Quoi ? Parce que je suis black, je grogne comme Serena Williams ?
Sam : C'est pas ce que j'ai dit.
Tara : Espèce de racistes de mes couilles.
Sam : Comment je peux être raciste, je viens de coucher avec toi.
Tara : Trou du cul, il a fallu que tu ruines les seules 10 bonnes minutes de ma journée.
Sam : Je pense que ça a duré plus de 10 minutes.
Tara : Oh, va te faire foutre, allez tous vous faire foutre.
Sam : Qui ça ?
Tara : Tout le monde. Allez tous vous faire enculer.
Bill : De la crème fouettée.
Coby : Ouai !
Lisa : Moi aussi !
Bill : J'espère que vous pourrez finir ça avant que votre mère ne revienne.
Coby : Aucun problème, j'ai mangé tout un pot de mayonnaise une fois.
Lisa : J'ai dû le regarder.
Coby : Bill, pourquoi tu peux pas manger de glace ?
Bill : On peut dire que je suis allergique au lactose.
Coby : Comme ma tante Fern. Sauf qu'elle, elle est allergique aux mexicains.
Lisa : Tante Sookie, est-ce que Bill est ton copain ?
Sookie : Bill, est-ce que tu dirais que t'es mon copain ?
Bill : Hé bien, je pense que je devrais demander l'autorisation à Colby et Lisa. Seriez-vous d'accord pour que je sois le copain de votre Tante Sookie ?
Lisa : Tu lui achètes des fleurs ?
Bill : Ah non, je n'ai pas encore fait ça tiens.
Lisa : Tu ferais bien, René achète des fleurs à Maman.
Bill : Je devrais corriger mes manières alors.
Lisa : Fais ça et on en reparle.
Coby : On peut voir tes crocs ?
Sookie : Oh, je ne pense pas que cela soit possible.
Bill : Mais oui, bien sûr !
Sur le trajet de René et Arlène.
René : Oh, je pense qu'on a crevé.
Arlène : Oh, allez bébé, les enfants nous attendent. Je ne veux pas les laisser avec ce vampire une seconde de plus que nécessaire.
René : Ok, ok, ok. J'y viens, Madame. Dehors. Bébé ?
Arlène : Quoi ?
René : Tu peux me passer la Maglite ?
Arlène : Fait chier, elle est cramée.
René : T'es sûre ? Tu ferais bien de vérifier, je viens tout juste d'y mettre des piles neuves.
Elle vérifie et ouvre la lampe, une bague tombe.
René : Arlène Fowler, me feriez-vous l'honneur de devenir ma femme ?
Arlène : Pourquoi t'as rien dit au Red Lobster ?
De retour chez Sookie.
Arlène : Je sais, je l'ai déjà fait quatre fois avant, mais c'est toujours aussi bien.
Sookie : Oh, je suis tellement contente pour vous deux !
Arlène : Tu veux bien être ma demoiselle d'honneur de nouveau ?
Sookie : Mais bien sûr, tu n'avais même pas à demander.
Arlène : Oh chérie, je t'aime tellement.
René : Peut-être que vous êtes les suivants ? Enfin, quand ça sera légal.
Lisa : Qu'est-ce qui se passe Maman ?
Arlène : Mon amour, c'est toi qui va m'apporter le bouquet.
Dans un rêve.
Bill : Bonjour Chérie.
Sookie : Bill, c'est toi qui a fait tout ça ?
Bill : J'ai emprunté les vieilles recettes de ta grand-mère, mais la fabrication, c'est moi !
Sookie : Je ne sais même pas par quoi commencer.
Bill : Hé bien, je commencerais par les gâteaux, ils sortent tout juste du four. Il va faire beau toute la journée.
Sookie : Attends, Bill, il fait jour.
Bill : Ah oui, c'est vrai. (Bill se retourne à la fenêtre et brûle.)
Sookie se réveille.
Mike : Oui, oui ok. Je vais l'appeler. Sa mère est décédée il y a deux ans, mais il avait de la famille dans le Kentucky.
Bud : Son dentiste a confirmé l'identification il y a peu. J'ai pensé que tu devrais être le premier à savoir.
Mike : Nom de Dieu. Pourquoi Neil ? C'était un gamin si calme. Je n'aurais jamais cru qu'il fréquentait des dents longues. Putain. N'avoir rien d'autres à identifier que ses dents.
Bud : Tu veux peut-être qu'une boîte de Monroe s'en occupe ?
Mike : Non, il a bossé pour moi, je lui dois ça. Donne-moi deux heures. Je viens et je réclamerai son corps. Ok ?
Bud : Ok, merci Mike.
Andy : ça l'a ravagé ?
Bud : C'est peu dire. Je n'avais aucune idée que Neil était un niqueur de vampire.
Andy : Putain, Bud, le gamin faisait peur ! Qui va bosser pour des pompes funèbres à 19 ans ?
Bud : J'ai travaillé dans un abattoir. J'avais 15 ans. Ils m'ont fait nettoyer des boyaux.
Andy : En parlant de tarés…
Dans le bureau de Sam.
Sam : Et c'est tout, je n'ai pas de contrôle sur ce que les gens font après avoir quitté le bar.
Bud : Tu te souviens de quelqu'un de particulièrement énervé à propos de ce que ces vampires ont fait à ton bar ?
Sam : Tout le monde, on était tous énervés. Putain, vous pourriez interroger toute la ville. Mais entre vous et moi, ça me brisera pas le cœur si vous trouvez pas le coupable. Vous voyez ce que je veux dire ? La vieille Stackhouse, en revanche, ça c'est une vraie tragédie. Elle et Dawn, et Maudette Pickens, l'une après l'autre. Vous avez une piste là-dessus, les gars ?
Andy : On en suit plusieurs en ce moment même.
Sam : Bon. Je vous soutiens les gars.
Bud : Si tu te souviens d'autre chose, on se prendra un burger à l'intérieur. Viens Andy.
Andy : Hé Sam, une dernière chose. Tu te souviens avoir passé un moment dans les bois récemment ?
Sam : Oui, un peu. Mais t'étais déjà au courant, non ? Oh Andy. Si je te le dis, il faut que ça reste un secret. Personne ne le sait en ville, mais je viens d'une famille de naturistes.
Andy : Naturalistes.
Sam : Non, non, pas des naturalistes, des naturistes. Les naturistes croient en un style de vie…où les fringues sont plus ou moins en option.
Andy : T'es nudiste ?
Sam : Non, non mon Dieu non. Mais mes parents l'étaient. Je suis gêné de l'avouer. Ils ont passé la plupart de leur vie dans une colonie nudiste.
Andy : Ah ouai ? Dans le coin ?
Sam : Non, au Texas, tout près de Beaumont. Depuis qu'ils sont morts, j'honore leur mémoire une fois par an en courant dans les bois comme ils le faisaient. C'est ma façon de faire mon deuil. Je suis désolée si quelqu'un en a été témoin.
Au Merlott's, en cuisine. Lafayette rigole et regarde Tara.
Tara : Quoi ?
Lafayette : Tu t'es fait avoir. C'était pas un putain d'exorcisme, c'était du bon boulot de mafieux.
Tara : Tu sais, le plus timbré dans tout ça…
Lafayette : Quoi ?
Tara : ça a marché. C'était comme si des extraterrestres étaient venus et avaient éteint son cerveau.
Lafayette : Alors, c'était une bonne dépense ces 445 $. Merde. Danse de la joie ! Tu devrais être contente d'être débarrassée de ce… C'est ta mère. Tu ne vas pas le dire.
Tara : Fait chier. Toute la merde que t'accumules ne va pas se barrer juste car une bonne femme vaudou fait bouger des cailloux sur ton bide !
Lafayette : J'ai cru que t'avais dit que ça avait marché.
Tara : J'ai cru que t'avais dit que c'était un job de mafieux.
Lafayette : Chérie, c'est pas un boulot de mafieux si t'en as eu pour ton argent. Et merde, qui sait ? ça pourrait te faire du bien à toi aussi.
Tara : J'ai pas 445 $ de plus à dépenser dans cette merde.
Lafayette : Tu dis ça parce que tu comprends pas. Et crois-moi, le monde est rempli de trucs qu'on comprendra jamais. Comparé à une vie de zinzin, 445 $ c'est une affaire.
Dans le bureau.
Sam : Eh, qu'est-ce que tu fais ?
Sookie : Je prends des vitamines.
Sam : Je t'ai jamais vue prendre de vitamines avant.
Sookie : Ouai et ? Tu m'as jamais vue mettre du déodorant ou me laver les cheveux, ou donner à manger à mon chat, si ? Mais tout ça, je le fais. Et je n'ai pas besoin d'une autorisation de ta part.
Sam : Bon Dieu. Sam est allé voir la bouteille de vitamines et la lance après le départ de Sookie.
Amy part du boulot et rentre dans la voiture de Jason.
Jason : Bonne journée ?
Amy : J'ai besoin de V.
Jason : Quoi ? Je croyais que t'avais dit, que t'en avais pas besoin jusqu'à que t'en aies besoin ?
Amy : J'en ai besoin ! Ok ?
Jason : Entendu.
Amy : Regarde-moi dans les yeux. Et dis-moi que t'en veux pas, toi non plus.
Jason : Si, bien sûr que si, mais Lafayette refuse de m'en vendre.
Chez Bill qui arrive chez lui, monte à la salle de bain et trouve Eric dans la baignoire.
Eric : Je t'ai envoyé 3 texto ! Pourquoi t'as pas répondu ?
Bill : Je déteste me servir du pavé numérique pour écrire. T'écoutes quoi ?
Eric : De mes jours anciens. C'est vraiment beau, quand on connaît le vieux suédois. J'ai une faveur à te demander.
Bill : Une faveur, ou un ordre ?
Eric : ça dépend comment on voit les choses. Honnêtement, t'as cru que tu pouvais te la garder pour toi tout seul ?
De retour avec Jason & Amy qui espionnent Lafayette.
Jason : On a un peu l'impression de partir à la chasse, non ?
Amy : C'est la plus naturelle des choses au monde. La chasse. Les gens faisaient ça tout le temps avant qu'on ne se fasse au bœuf cloné et aux dîners surgelés.
Amy : Eteins tes phares.
Jason : t'as déjà fait ça avant ?
Amy : Reste cinq longueurs derrière, dix si on arrive sur la départementale. (Ils suivent Lafayette qui est sorti de chez lui).
A la maison d'un vampire qui se prépare à recevoir Lafayette. On frappe.
Lafayette : Hé, salut beauté ! T'es prête à faire la fête ? Attente, regard du vampire qui en dit long. Je prends ça pour un oui. Cochonne.
Eddie : Amenant une bouteille de vin; Je l'ai acheté spécialement pour toi. Je me suis souvenu que tu disais aimer le Merlot.
Lafayette : J'ai dit que je travaillais au Merlott. Mais peu importe, sers-moi un verre quand même. Eddie commence à se rapprocher de Lafayette. Entendu bébé. D'abord le jus d'Eddie. Ensuite, on jouera. Lafayette prélève du sang chez Eddie.
Eddie : J'attends chaque lundi soir avec impatience. D'abord Heroes, puis toi.
Lafayette : Eddie, à quoi ça sert d'être un vampire si tu ne fais que regarder la télé ?
Eddie : Eh bien, j'aime la télé.
Lafayette : Je dis juste que tu devrais essayer les bars. Je sais que t'aimes baiser aussi.
Eddie : Pourquoi irais-je dans les bars ? J'ai déjà ça ici. Tu m'aimes bien, n'est-ce pas Lafayette ?
Lafayette : Bien sûr que je t'aime bien.
Eddie : Je veux dire, même si je ne te dépannais pas avec le sang, tu voudrais toujours de moi, hein ?
Lafayette : Pourquoi me demandes-tu ça ?
Eddie : Je déteste croire qu'il ne s'agit que de business pour toi lorsque tu viens ici.
Lafayette : Bien sûr que non. Tu crois quoi, que je batifole avec tous mes associés ? Ah, c'est fini. Maintenant, montre-moi que t'es un vieux vampire cochon.
Eddie : Je te désire tellement, je souffre.
Lafayette : Allez viens, bébé. Je vais prendre soin de toi.
Au Fangtasia, devant la porte où il est marqué Closed (fermé).
Bill : T'as dit que tu voulais sortir ce soir.
Sookie : ça ne voulait pas dire aller au Fangtasia. Je veux dire, tous ces gens pathétiques qui viennent pour du sexe avec des vampires.
Bill : Je sais. C'est méprisable.
Sookie : Tu sais de quoi je veux parler. Bon, cinq, dix minutes ?
Bill : Tant qu'Eric aura besoin de nous.
Sookie : Tu veux dire, tant qu'il aura besoin de moi. Il n'a même pas eu la décence de me demander lui-même.
Bill : Tu es à moi. Il n'a pas besoin de demander ta permission.
Sookie : Il ne peut pas m'emprunter comme un livre de bibliothèque.
Bill : Malheureusement Sookie, il le peut. Eric est le shérif de la zone 5.
Sookie : Le shérif ?
Bill : Donc, il détient beaucoup de pouvoir parmi nous. On n'a pas intérêt à le contrarier. Tant que ses demandes sont raisonnables, nous devons satisfaire ses désirs.
Ils sortent de la voiture.
Sookie : J'ai fait un rêve insensé ce matin. Nous étions en train de déjeuner, et tout à coup, la lumière du soleil t'as enflammé.
Bill : ça ne se passerait pas tout à fait comme ça. La lumière du soleil m'affaiblirait grièvement et finalement, bien sûr, je mourrais. Mais je ne m'enflammerais pas. Pas aussitôt du moins.
Sookie : Donc, j'imagine qu'on ne déjeunera jamais ensemble.
Tara chez la femme vaudou.
Miss Jeanette : Je savais que tu viendrais. Allons à l'intérieur.
Andy dans son bureau. Il vérifie ce que Sam lui a dit à son propos.
Téléphone : Non, je suis sûr. Nous gardons d'importants registres qui remontent jusqu'en 1958. Nous n'avons jamais eu de Merlotte ici.
Andy : Et vous êtes sûrs d'être la seule colonie de nudistes de la région ?
L'homme : Communauté de naturistes. Nous sommes l seule, l'unique et le meilleur sanctuaire de tout le Comté de Jefferson où les vêtements sont optionnels.
Andy : Très bien, merci beaucoup.
L'homme : Vous allez nous rendre visite ? On organise un barbecue par mois.
Dans le Fangtasia.
Eric : Pam, Longshadow et moi sommes associés dans ce club. On s'est récemment aperçu que 60'000 $ avient disparu des comptes. Et Bruce est notre comptable. Peut-être que tu peux l'entendre.
Sookie : Il ne dit rien du tout.
Eric : Ne sois pas modeste. C'est déjà assez humiliant de faire appel à un humain. On sait ce que tu peux faire.
Sookie : Et je sais aussi ce que vous pouvez faire. Pourquoi ne pas juste l'hypnotiser ?
Eric : Ne crois-tu pas qu'on ait déjà tout essayé avant de te convoquer ? Tu nous rendrais un grand service à moi et à M. Compton si tu nous aidais.
Sookie : Si je trouve qui a fait ça, il se passera quoi ensuite ?
Longshadow : Nous remettrons cette personne à la police pour que les autorités s'en occupent.
Sookie : Plus de cent ans et vous êtes toujours un piètre menteur. Voyons. Faisons un marché. Si vous promettez de livrer le coupable à la police, je vous aiderai dès que vous en aurez besoin.
Eric : D'accord. Pourquoi pas ?
Le comptable qui pense : Bon Dieu, que fout cette salope allumée ? Pourquoi j'ai accepté de bosser pour les vampires ? Bordel de Dieu, je savais que c'était une mauvaise idée. J'ai été honnête avec ces connards. J'aurais été stupide de les voler. Mon Dieu, je suis celui qui l'a signalé.
Sookie : Bruce, tout va bien. Respirez profondément. Avez-vous pris leur argent ?
Le comptable : Non. Non, non. Vous devez me croire, je ne l'ai pas fait. Je le jure.
Sookie : Vous savez qui l'a fait ?
Le comptable : Non. Il pense : J'aimerais bien, j'aurais dénoncé ce connard. Qui c'était ? ça pourrait pas être Ginger. Elle est trop bête. Pourtant qu'est-ce qu'elle est bonne. Je l'aurais bien baisée si j'avais pu.
Sookie : Il dit la vérité.
Longshadow : Tu te fies à la maigrelette pour innocenter le gros ?
Eric : Apporte le suivant.
Retour chez Eddie. Lafayette sort de chez lui. Amy et Jason vont attaquer Eddie et l'emmener chez eux.
Jason : t'as du fric ? Tu vas acheter ?
Amy : Rappelle-toi juste ce que tu dois faire, c'est tout ce dont j'ai besoin. Je m'occupe du reste.
Jason : Je vais pas devoir coucher avec lui ?
Amy : J'ai dit que j'allais gérer.
Jason : Ok. Je sais que tu dois croire que je ne suis pas si intelligent, mais je sais que ce vampire peut nous tuer tous les deux, avant même qu'on soit entrés. Tu t'en occupes. Putain, c'est quoi ça ?
A la télévison, chez Eddie. Pendant que les crétins de gauchos continuent de promulguer leur soi-disante loi sur les droits des vampires, je me préoccupe davantage des droits humains fondamentaux. Le droit pour nos fils et nos filles d'aller à l'école sans craindre d'être attaqués par un prédateur assoiffé de sang dans la cour de récré, ou dans la classe. Quelqu'un doit prendre position pour la sécurité publique et contre le laxisme et l'absence de moral. Une autre présentatrice : A mon avis, il proteste un peu trop fort. Assumez vos penchants, Révérend Steve. Je connais plein de sympathiques vampires qui aimeraient vous proposer une petite morsure. Mais vraiment, c'est le discours provocateur des gens comme Steve Newlin qui me rend honteuse d'être moi-même humaine. Merci de nous regarder. On revient après une courte morsure.
On a sonné.
Eddie : Qui est-ce ?
Jason : Je suis un ami de Lafayette Reynolds. Il m'a envoyé pour vous.
Il ouvre la porte et Amy lui jette un sac sur la tête.
Jason : Bordel de Dieu.
Amy : Prends ses pieds.
Jason : Tu te fous de moi ?
Amy : Prends ses pieds.
Jason : Ok, ok !
Eddie : S'il vous plaît, je vous donnerai tout ce que vous voulez.
Amy : Ta gueule !
Jason : Amy, qu'est-ce que tu fous ?
Amy : Pas de noms, couillon.
Jason : Je croyais qu'on prenait un peu de sang et qu'on partait.
Amy : Ferme ta gueule. Allez, soulève.
Jason : Quoi ?
Amy : Soulève-le.
Eddie : S'il-vous-plaît ! Non ! Je ferais tout ce que vous voulez, pitié.
Retour au bar.
Pam : C'est notre dernier humain.
L'humaine : Miam-miam (en regardant Bill).
Eric : Ginger, cette femme a quelques questions à te poser. Sois gentille et réponds-lui, d'accord ?
Ginger : Oui, maître. Ne me touche pas.
Eric : Fais-la se tenir tranquille.
Sookie : Ginger, quelqu'un a volé de l'argent au bar.
Ginger : Vraiment ? Pense : Ne me regarde pas, je n'ai rien fait. Je te ferais sortir ta merde si tu dis que c'est moi. C'est pas moi qui l'ai pris. C'était pas moi.
Sookie : Ce n'est pas elle. Mais elle sait qui c'est.
Ginger : Hein ? Va te faire foutre. Pense : merde, comment peut-elle savoir ? Je jure que je l'ai dit à personne. Putain, il va me tuer.
Sookie : Qui ? Qui va te tuer ? Ginger, chérie, quel est son nom ? C'est vide, comme si sa mémoire avait été effacée.
Ginger : Je jure que je ne sais rien.
Pam : Elle a été hypnotisée.
Sookie : C'est un vampire.
Et là, Longshadow se jette sur Sookie. Fin de l'épisode.