L'épisode s'ouvre sur Adèle Stackhouse qui est morte par terre, pleine de sang. Sookie arrive et est en état de choc. Bill arrive derrière elle.
Bill : Sookie, Sookie, c'est moi.
Sookie : Bill.
Bill : Tu vas bien? Je suis là.
Quelqu'un arrive à la porte et Bill se méfie. Il sort ses crocs et saisit Sam par le cou. Il ne savait pas que c'était lui.
Sam : Enlevez vos sales pattes de moi.
Bill : Qu'est-ce que vous faites ici ?
Sam : Je voulais m'assurer que Sookie était bien rentrée, la porte était ouverte. Et vous, qu'est-ce que vous faites là ?
Sookie : Bill, lâche-le s'il-vous-plaît.
Sam : Sookie (il la voit avec du sang sur les jambes). Qu'est-ce qui s'est passé ?
Générique.
Sookie est devant la maison. Sam lui apporte une couverture.
Sam : Tu devrais monter et te reposer. Ils ne sont pas prêts de s'en aller. Si jamais ils trouvent quelque chose, je viendrais te le dire.
Sookie entend les enquêteurs parler de sa grand-mère et du sang qu'ils ont sur les bottes.
Sam : Sookie.
Sookie : Je vais aller prendre un peu l'air, d'accord.
Sam la suit derrière la maison.
Sam : Je n'aurais jamais dû me mettre en colère et te laisser rentrer seule à la maison.
Sookie : Tu pourrais présenter tes excuses à un autre moment.
Sam : Je voulais juste que tu saches que si tu as besoin de moi ce soir, je suis là.
Sookie : Je sais. Merci.
Sam tient la main de Sookie et elle l'entend penser qu'elle a la peau très douce. Elle dégage sa main.
Sookie : On discutera une autre fois. Tu sais où il est Bill ?
Sam : Je vais te le chercher.
Sookie : Merci.
Sam va chercher Bill à l'étage.
Sam : Elle vous demande.
Bill : Vous voulez me dire quelque chose ?
Sam : Je veux que vous vous éloigniez.
Bill : Sookie n'est pas du genre à accepter qu'on décide pour elle.
Sam : Pas besoin de me dire qui est Sookie. Je sais qui elle est. Je le sais depuis longtemps.
Bill : Vous savez donc que ce n'est ni le moment ni l'endroit pour marquer votre territoire.
Sam : Il y a une femme morte en bas. Elle ne le serait pas si vous n'étiez pas là. S'il arrive quoi que ce soit à Sookie, je promets que je graverai votre nom sur un pieu.
En bas, les croque-morts.
Le responsable : On dirait qu'elle s'est battue comme un beau diable. Tu vois ces coupures défensives sur ses mains. Jusqu'à l'os.
L'apprenti : Profond.
Dehors.
Andy : Foutu psychopathe. S'en prendre à elle comme ça. Le truc le plus tordu que j'aie vu.
Bud : Non, j'ai vu pire. Il y a eu un meurtre il y a 6 ans. Une femme a craqué et explosé la tête de son mari pendant qu'il regardait un match. Plein de morceaux de cervelle sur la TV.
Andy : Pourquoi ?
Bud : Elle voulait sans doute regarder autre chose. Comment je peux savoir ? Les gens normaux ne tuent pas.
Andy : Je te l'avais dit, on aurait jamais dû libérer Jason.
Bud : Allons. Il s'agit de sa grand-mère.
Andy : Tu crois que ce pervers n'en est pas capable ?
Bud : Adèle a amené ce vampire à l'église. Ça a dû en déranger plus d'un. Ou il l'a fait lui-même.
Andy : Mais Bill le vampire a dit…
Bud : Bill le vampire ? t'appelles ce suceur de sang par son prénom ? C'est malin, ces choses. Ils tuent depuis si longtemps qu'ils savent comment…
Bill : Je vous dérange ?
Andy : Mr Compton, c'est une scène de crime. Vous pouvez pas rester là.
Bud : C'est bon. Je suppose que le vampire Bill a déjà vu un cadavre ou deux auparavant. N'est-ce pas, Monsieur ? C'était une amie, non ?
Bill : Je crois oui.
Bud : On a encore quelques questions. D'accord ?
Bill : Bien sûr.
Bud : Vous étiez ici quand Sookie a trouvé le corps. C'est vrai ?
Bill : Je suis arrivé peu de temps après.
Bud : Un peu tard pour rendre visite. D'accord. Vous ne dormez pas.
Andy : Ils dorment, mais pas la nuit.
Bud : Vous rendez souvent visite à Sookie au milieu de la nuit ?
Bill : Nous devions discuter de quelque chose de personnel. Après votre départ, j'attendais qu'elle rentre de son rendez-vous. Quand j'ai entendu sa voiture, j'ai traversé le cimetière.
Andy : Vous avez entendu une voiture de l'autre côté du cimetière ?
Bill : C'est un effet secondaire de notre condition.
Andy : Mais vous n'avez ni vu ni entendu un autre véhicule venant de la maison ? Comme un camion ?
Bill : Non.
Bud : Beaucoup ne seraient pas enthousiastes d'avoir un vampire comme voisin, mais Adèle Stackhouse vous a reçu à bras ouverts, non ?
Bill : Elle était bienveillante, oui.
Bud : Donc…elles étaient toutes bienveillantes envers votre…espèce. C'est la seule chose qu'elles avaient en commun. Alors c'est plus qu'une coïncidence, ou quoi ?
Bill : Je ne crois pas.
Andy : Excusez-moi.
Bill : Je soupçonne que celui qui a fait ça prend pour cible des femmes qui ont des relations avec des vampires.
Andy : Vous n'êtes pas sérieux. Adèle Stackhouse ? Avec un vampire ?
Bill : Je ne pense pas que la grand-mère de Sookie ait été la cible.
Sam est retourné auprès de Sookie.
Sookie : Je devrais probablement appeler Jason.
Sam : Je peux le faire si tu veux.
Sookie : Merci.
Jason dort avec une fille et jette son portable par la fenêtre. Pour laisser un message vocal…
Bill sort de la maison.
Sookie : Bill, qu'est-ce qui se passe ? Ils vont emmener ta grand-mère.
Andy : Sookie, tu devrais aller dormir chez une amie. Un endroit moins isolé.
Sookie : Je ne vais nulle part.
Bill : Sookie, peut-être…
Sookie : Non. C'est ma maison. Je reste ici.
Les croque-morts sortent Adèle.
L'apprenti pense : Pourvu qu'elle se souvienne pas m'avoir vu là-bas. Je suis différent, il faisait sombre et elle était… (référence au Fangtasia).
Bud pense : Heureusement que t'es pas dans ce sac, en couchant avec ce vampire, tu peux être la suivante.
Bud : Vraiment désolée pour ta grand-mère.
Sookie : Vous avez tous fini ? Parce que j'aimerais nettoyer. Si c'est possible.
Bud : Comme tu veux. Tu nous appelles s'il y a quoi que ce soit.
Andy : Gardez un œil sur elle.
Sam : Je le ferai.
Bill : Ils ont raison. Tu devrais pas rester ici.
Sam : Je suis d'accord. Tu peux aller dans mon van. Je dormirais au bar.
Sookie : Je suis autant en sécurité ici qu'ailleurs. En plus, je vous ai tous les deux pour me protéger, non ?
Bill : Sookie, je dois partir.
Sookie : Bien sûr, c'est bientôt l'aube.
Bill : Je reviendrais plus tard.
Sam : Je m'en occupe maintenant.
Sookie : T'inquiètes pas pour moi. Vas-y.
Sookie : Y a une autre serpillière derrière, tu peux aller me la chercher ? Mamie était très fière de son intérieur. Elle ne voudrait pas qu'on le voit dans cet état.
Sookie commence à nettoyer.
Le lendemain, des gens viennent chez elle pour la soutenir.
Sam : En ouvrant la porte. Ça a l'air très bon, posez-le dans la cuisine.
Madame Fortenberry : C'est tellement triste.
Pendant qu'elle traverse la pièce, on entend les gens parler de Sookie : "Cette petite Stackhouse n'a pas bougé de la cuisine", "Elle n'a pas versé une larme", "Vous saviez qu'elle traînait avec ce vampire ?".
Sookie : Madame Fortenberry, vous n'auriez pas dû.
Madame Fortenberry : Pauvre enfant. Toutes mes condoléances.
Sookie : C'est très gentil. Mamie parlait souvent de vous, alors…Merci.
Tara : Après avoir pris le plat. Rien ne vaut un plat de thon au fromage pour exprimer sa peine.
Lafayette : Un autre ? J'ai pas vu Jason. Il n'est pas encore là ?
Tara : Putain, comment je le saurais, je suis pas sa baby-sitter.
Lafayette : Salope.
Madame Fortenberry : Adèle était un ange envoyé du ciel. Trop bonne pour ce monde. Elle va nous manquer à tous. Elle pense : "Il paraît qu'ils lui ont presque coupé la tête. J'ai pas vu de sang. J'aurais dû venir plus tôt. J'aurais dû apporter mon bavarols aux fraises à la place."
Sookie : Excusez-moi.
Arlène : Oh Sookie, j'arrive pas à y croire. Ça va ?
Sookie : Oui, merci d'être venue.
Arlène : C'est normal. C'est le moins que je puisse faire. Pauvre chou. J'ai dû mal à imaginer ce que tu traverses. Si tu as besoin d'aide pour le déménagement, ou pour quoi que ce soit…
Sookie : Je déménage ? Je déménage pas.
Arlène : Mais chérie, avec ce qui s'est passé ici.
Sookie : J'ai bien plus de bons souvenirs dans cette cuisine que de mauvais.
Arlène : Quelle belle manière de voir les choses. T'es bien plus intelligente que les gens le disent. Oh, chérie, je voulais pas dire ça.
Sookie se retourne et voit Madame Fortenverry dans le frigo.
Sookie : Maxine Fortenberry, lâchez cette tarte, tout de suite ! C'est la tarte de mamie !
Madame Fortenverry : Pardon, je faisais juste un peu de place. Elle pense : Pauvre fille, elle est folle à lier.
Elle entend d'autres personnes penser : "On sait que tu l'as tuée." " J'ai passé la matinée à faire ce plat". "Morte par ta faute."
Les gens : …devant tout le monde…
Tara : Veuillez nous excuser… J'ai besoin de Sookie là-haut. A Sam : Laisse-nous un moment entre filles. Viens Lafayette.
Sookie : J'aurais pas dû perdre le contrôle.
Tara : T'excuses pas de crier sur cette sale fouineuse. Elle fourre son nez partout depuis des années.
Lafayette : Bien dit. Elle dit tellement de merdes, qu'elle ressemble à des chiottes.
Ils rient puis s'excusent auprès de Sookie.
Sookie : Mamie est partie. Elle est plus là.
Tara : Oui, vraiment.
Sookie : Je ne sais pas ce que je dois faire. J'arrive même pas à penser.
Tara : Evidemment. Comment tu pourrais, avec toutes ces buses ? T'es pas là pour les divertir. Tu fais ce que tu veux. Tu ressens ce que tu veux.
Sookie : Je ne sais pas, je ressens rien. Je suis vide.
Tara : C'est bien.
Lafayette : Ouai.
Tara : C'est ce qu'il te faut, en ce moment. Arrête de te soucier des convenances. C'est pas une réception.
Sookie : Merci de m'avoir tirée de là. J'ai pas eu une minute de silence. Je peux rien refouler en ce moment.
Tara : Tu veux que j'aille leur dire de la fermer ?
Sookie : J'aimerais que ça soit aussi facile.
Lafayette : ça l'est. Tes désirs sont des ordres. Il sort un sachet de sa poche.
Sookie : Je n'en prends pas.
Lafayette : Relax, c'est pas de la drogue, c'est juste du Valium. Tu sais quoi, mets-le sur ta table de nuit au cas où tu changerais d'avis. Je vais aller voir ce que font les buses.
Sookie : Lafayette ?
Lafayette : Oui, Madame ?
Sookie : ça te dérangerait de descendre ça pour moi ? (la tarte).
Lafayette : Je le ferai au péril de ma vie.
On retrouve Jason en voiture qui va travailler.
René : Putain de Dieu, ça sent pas bon.
Jason : Je sais, je sais, je suis en retard. Mon réveil est cassé et j'ai pas trouvé mon téléphone.
René : Jason
Jason : Ouai ?
René : Qu'est-ce que tu fais là ?
Jason : Mon boulot.
René : Putain, il sait pas.
Hoyt : Mec, je suis désolé.
Jason : Pourquoi ?
Tara : Tu veux que j'appelle quelqu'un ? Ta cousine ?
Sookie : Personne n'a eu de ses nouvelles depuis un an, depuis qu'elle s'est enfuie du centre que mamie lui avait payé. Je sais même pas comment la joindre.
Tara : Et Bill ? Tu vas l'inviter ?
Sookie : Il peut pas venir.
Tara : C'est vrai.
Sookie : C'est pas comme si tu connaissais beaucoup de vampires. Il va falloir que tu t'y fasses.
Tara : Je crois pas que je m'y ferai. Quoi ? Tout le monde n'est pas aussi ouvert d'esprit que toi. Achève-moi. T'as entendu ce que les gens disent.
Sookie : Oui ! Bill n'a pas tué ma grand-mère.
Tara : Passe pas ta colère sur moi. Personne n'accuse Bill…précisément. Mais il a pas des amis craignos ?
Sookie : Ils sont pas tous comme ça.
Tara : Je perdrais la tête si quelque chose t'arrivait.
Sookie : La nuit dernière, c'était si horrible. Je sais pas comment je m'en sortirais, si j'avais pas Bill. Quand je suis avec lui, je sais pas comment l'expliquer mais, je me sens presque normale.
Jason arrive à la maison, il monte les escaliers en courant.
Sookie : Jason. Il la gifle.
Tara : Putain de merde.
Jason : C'est ta faute ! Mamie est morte à cause de toi. Ça aurait dû être toi !
Tara : Ne la frappe pas !
Sookie : Elle baise un vampire. Un putain de vampire !
Tara : Ce vampire était là pour elle et toi non ! Tu devrais avoir honte ! C'est comme ça que ta mamie t'a élevé. Frapper ta propre sœur ? Regarde-toi ! Je te reconnais pas. Tire-toi de là ! Dehors !
A Sookie : ça va ?
Sookie prend la pilule de Lafayette.
Jason sort de la maison et Andy l'attend.
Andy : J'ai quelques questions.
Jason : Pas maintenant.
Andy : T'étais où cette nuit ?
Jason : Je sais pas. Avec une fille.
Andy : Tara Thornton ?
Jason : Quoi ? Non.
Andy : Ouai, je m'en doutais. C'était quoi son nom ?
Jason : Je m'en rappelle pas. Ok ? J'ai un numéro. Je sais pas ce que j'en ai fait.
Andy : Comme c'est pratique.
Jason : ça veut dire quoi putain, Andy ?
Andy : C'est Inspecteur Bellefleur. Et qu'est-ce que tu crois que ça veut dire, putain ?
Jason : T'es en train de dire que j'ai tuée ma grand-mère ? Jason pousse Andy contre la voiture, mais très fort (à cause du V).
Lafayette : T'es vraiment un con, Jason Stackhouse.
Madame Fortenberry : Jason Stackhouse a jeté Andy Bellefleur comme si c'était une plume.
Arlène : René me fait regarder Friday Night Smackdown. Ces gars sont forts comme des Turcs mais j'en ai jamais vu un faire ça.
Lafayette : Tu connais Jason, il fait beaucoup d'exercice. Il est vraiment balèze.
Tara : Très bien tout le monde. Sookie doit se reposer ! C'est le moment d'y aller. Qu'est-ce que vous matez ? Vous avez entendu ? La fête est finie. Allons-y ! On bouge ! On apprécie que vous soyez tous venus. On vous aime tous. Allez, on y va. Merci. Toi aussi Sam. J'ai compris. Mais là, elle a besoin d'être seule.
Sam : Si je peux faire quelque chose, appelle-moi.
Tara : T'es un bon pote. Maintenant, casse-toi. Sil-te-plaît. M'obligez pas à vous virer, vous savez que je le ferai.
Arlène : J'ai entendu.
Lafayette : Qu'est-ce qu'ils ont les blancs avec la Jell-O. Je comprends pas.
Tara : Qu'est-ce qu'on va faire de tout ça ?
Lafayette : Balance. Sookie a pas besoin de ces mauvaises ondes.
Tara : Mauvaises ondes ?
Lafayette : Le cœur d'un homme passe par son estomac. C'est du béton. Tu mets de l'amour dans ta bouffe, et les gens le sentent. Sens ça. Tu peux sentir la peur et la méchanceté sortir de ce pain de maïs.
Tara : Moi je trouve ça bon.
Lafayette : Tu vois, pétasse, tu vas le regretter. Regarde.
Rêve : Sookie est dans sa chambre, quelqu'un vient l'étrangler. Elle appelle Bill qui regarde sa montre et voit qu'il fait encore tout juste jour.
Tara : Je devrais peut-être aller voir Sookie.
Lafayette : Crois-moi, cette enfant est morte de fatigue.
Bill arrive à toute vitesse.
Tara : C'est quoi putain !
Bill : Sookie, Sookie.
Tara : Tu fais quoi, bordel ?
Sookie : Bill, qu'est-ce qu'il y a ?
Bill : J'ai pensé… j'ai fait un rêve, c'est tout. Rendors-toi.
Sookie : Mais je…
Bill : t'en fais pas. Je ne vais nulle part. Vas-y.
Bill est dehors, il regarde la fenêtre de Sookie. Tara et Lafayette dans le salon.
Tara : Tu crois qu'ils sont capables d'aimer ?
Lafayette : Qui sait ce dont ils sont capables ?
Ensuite, Sam (en chien) arrive à côté de Bill.
Le lendemain, c'est l'enterrement d'Adèle.
Le prêtre : Seigneur, nous sommes réunis ici pour honorer la mémoire d'Adèle Stackhouse. Pour célébrer le temps qu'elle a passé sur Terre. Et pour vous remercier pour chaque moment…
Sookie voit son oncle arriver en chaise roulante. Elle serre la main de Tara.
Tara : Sookie, ma main.
Sookie : Désolée, désolée.
Le prêtre : Mais même si nous pleurons, soyons réconfortés sachant qu'elle est en paix dans le royaume du Seigneur. Et il n'y aura plus de mort.
Sookie : Oncle Bartlett, que fais-tu là ?
Barlett : C'était ma sœur.
Sookie : Tu fais plus partir de la famille depuis longtemps.
Jason : Sookie allons. Fous-lui la paix.
Le prêtre : Sookie Stackhouse a préparé quelques mots. Chérie ? Tu veux dire quelques mots ?
Tara : Sookie, ça va ?
Sookie se lève et va sur le présentoir.
Sookie : Adèle Stackhouse était tout pour moi, ce n'était pas juste ma grand-mère, c'était ma famille, mon professeur et ma meilleure amie.
Elle entend penser : "Oh voyons, si t'avais pas été là, elle serait vivante.", "Un vampire qui fait un éloge", "Je pensais que c'était une brave fille. On sait jamais…", "Tu devrais être dans cette tombe. Et tu seras…", "Honte sur toi, on le sait tous."
Sookie : …Dire qu'elle va nous manquer est loin de la vérité, car je n'imagine pas un monde sans elle. Elle a toujours été là, avec un mot gentil, un plat chaud et une épaule pour pleurer. Pas que pour moi, mais pour tout le monde.
Elle entend penser : "Pardonne-moi, je voulais faire de mal à personne. Je pouvais…", "Pauvre petite chose", "complètement timbrée…", "tu couches avec son tueur", "c'est de ta faute".
Sookie : La ferme ! Vous tous, fermez vos gueules !
Elle entend : "Regardez-là, jurant…", "Le monde entier devient fou…", "Mon Dieu, Sookie, mon Dieu", "C'est une honte".
Sookie part en courant. Jason la suit.
Le prêtre : Quelqu'un d'autre voudrait prononcer quelques mots ?
Lettie Mae : Je veux dire quelque chose.
Un homme : Qu'est-ce qu'elle fait ?
Tara : Non, maman.
Lafayette : Oh, putain de Dieu, ma fille. Ça va pas être beau.
Lettie Mae : Je ne connaissais pas Mme Stackhouse autant que vous. Mais les fois où je l'ai vue, elle était gentille avec moi. C'était une bonne chrétienne. Et quand je traversais une mauvaise passe, ma fille restait chez elle. J'ai toujours su qu'elle irait bien. Adèle Stackhouse s'est occupée de mon bébé quand je pouvais pas et j'en serai toujours reconnaissante.
Jason : Sookie, attend un instant.
Sookie : Pour que tu me frappes encore ? Dis que c'est de ma faute. Que t'aurais aimé que ce soit moi dans ce cercueil. Je le mérite.
Jason : Je suis désolé. Je suis vraiment désolée.
Sookie : Me touche pas.
Jason : Je voulais pas te faire mal. Tu dois le savoir.
Sookie : T'as invité Oncle Bartlett ! Comment t'as pu faire ça ?
Jason : Il a le droit d'être là ! Mamie et lui avaient des problèmes. Mais ça n'a plus d'importance, maintenant. C'est ça, une famille. On se pardonne.
Sookie : Tu sais absolument pas de quoi tu parles.
Jason : Sookie, s'il-te-plaît. On a que nous.
Sookie : On n'a rien.
Madame Fortenberry : ça m'a émue. Vraiment émue. Venez donc à notre prochaine réunion des Descendants des Morts Glorieux.
Lettie Mae : C'est une sorte de groupe de soutien ? J'ai été une fois à une réunion des alcooliques anonymes. On aurait dit une secte. A Tara. Salut mon bébé. Voici Tara, ma fille chérie.
Tara : On s'est déjà trop rencontrées. Excusez-nous.
Tara : Qu'est-ce que tu fous ?
Lettie Mae : Je parle à cette charmante dame. Lâche mon bras ! Tu me fais mal.
Tara : Je te fais mal ? C'est marrant. La dernière fois, tu me frappais la tête avec une bouteille.
Lettie Mae : Oh, doux Jésus ! Pauvre enfant. Désolée, vraiment.
Tara : T'avais pas le droit de parler de cette femme. C'était plus une mère pour moi que tu ne l'as jamais été. Elle s'est occupée de moi. Elle m'a donné à manger et des vêtements. Elle a appelé les services sociaux à deux reprises contre toi. Tu la haïssais dans l'âme.
Lettie Mae : Non. C'est faux.
Tara : Non, c'est vrai. Tu l'appelais la harpie blanche.
Lettie Mae : C'était pas moi. J'ai pas dit ces choses.
Tara : C'est pas parce que t'étais saoule qu'il s'est rien passé.
Lettie Mae : S'il-te-plaît. Toutes ces horribles choses que je t'ai faites, c'était pas moi. J'ai un démon en moi.
Tara : Quoi ?
Lettie Mae : Un démon, qui vit et respire en moi et me dévorant. Tara rit. Te moque pas du diable, Tara Mae. Il est aussi dangereux que le cancer.
Tara : Je suis désolée. T'as un démon en toi ? Mon cul ! C'est trop fort.
Lettie Mae : C'est pas drôle. T'imagines pas ce que j'endure en luttant contre ce démon. J'essaie de bien faire. Je m'y efforce, mais ça m'épuise. Ça empoissonne tout. Je veux être la maman que tu mérites. Je peux me racheter. Je le peux. C'est pas trop tard. Mais je peux pas le faire seule.
Tara : Faire quoi ?
Lettie Mae : Je dois le faire sortir de moi et ça coûte cher.
Tara : C'est pour ça que t'es venue à l'enterrement ? T'as besoin de fric ?
Lettie Mae : J'ai nulle part où aller. Tara, s'il-te-plaît. Ne me fuis pas ! Je suis toujours ta maman. J'ai besoin de toi. Tu es tout ce que j'ai.
Retour chez Sookie, qui marche vers la tombe de Bill. Jason de son côté, ne se sent pas bien, il salue les gens et monte dans sa voiture. Il veut prendre du V mais renonce. Cependant, il jette la fiche de papier sur laquelle la goutte de sang était imprégnée mais le regrette ensuite.
Jason : Putain !
Sookie regarde le cercueil de sa grand-mère qui est mis sous terre. Sam la rejoint.
Sam : Hey.
Sookie : Hey.
Sam : Je te cherchais.
Sookie : Bien, tu m'as trouvée.
Sam : J'ai bien aimé ton discours. Enfin, ce que j'en ai entendu. Surtout le moment où tu dis à toute la ville de la fermer.
Sookie : Hé oui, je sais parler aux foules !
Sam : Je te raccompagne.
Chez Sookie.
Sam : Et si tu prenais un bain ? Je vais nous trouver un navet à la TV. Un truc avec des extraterrestres. Une comédie romantique, plutôt ?
Sookie : Pas maintenant. J'ai besoin d'être seule.
Sam part et voit Tara qui arrive.
Sam : Elle a dit qu'elle voulait être seule.
Tara : Pas moi.
Sam : Moi non plus.
Sookie s'assied à la cuisine et mange le reste de tarte de sa grand-mère. Elle pleure.
Sam et Tara arrive dans un mini studio que Tara loue.
Des voisins parlent de poulet et se disputent pour savoir qui va manger quoi.
Tara : T'inquiète, elle dit ça tout le temps ! A l'intérieur. Allez, tu dois admettre que ça a un certain charme. Tu veux une bière ? Elles sont tièdes.
Sam : Oui, bien sûr. C'est vraiment ici que tu vis ?
Tara : Oui, c'est vraiment là que je vis. Tu veux me faire me sentir mal ?
Sam : Non, c'est juste que… Je croyais que t'étais chez Lafayette.
Tara : Avant. Tu sais qu'il a une webcam dans ses toilettes ? Pas question qu'une bande de pervers me regarde pisser.
Sam : T'aurais dû me dire que tu cherchais un endroit où crécher.
Tara : Pourquoi ? Pour que t'enfourches ton cheval blanc pour me sauver ?
Sam : Pourquoi tu fais ça ?
Tara : Faire quoi ?
Sam : Tu transformes tout en conflit. C'est si dur de laisser quelqu'un être gentil avec toi ?
Tara : Je sais pas. J'ai peut-être une piètre opinion de moi. C'est peut-être ma seule façon d'exprimer mes vrais sentiments.
Sam : Je dois y aller.
Tara : Détends-toi ! Je te charriais.
Sam : Et si j'en ai marre d'être charrié ?
Tara : Reste, s'il-te-plaît.
Sam : Pourquoi ?
Tara : Parce que je le veux.
Sam : Je ne veux pas jouer. Je ne veux pas être sans attaches. Je veux quelque chose de réel dans ma vie.
Tara : Et moi pas ?
Sam : Si on fait ça…on le fait vraiment.
Ils s'embrassent.
Sookie a fini sa tarte et monte se changer. A la nuit tombée, elle court chez Bill en chemise de nuit.
Chez Tara.
Tara : Bordel de merde !
Sam : Je prends ça pour un compliment.
Tara : Je pense que j'en avais vraiment besoin.
Sam : Moi aussi. On recommence !
On entend : Bébé revient. J'en ai besoin. J'en ai besoin à un point que…
Sam : Ils se sont réconciliés (les voisins).
Tara : Ecoute, je dois y aller.
Sam : Quoi ? En plein milieu de la nuit. Y a un problème ? J'ai fait quoi ?
Tara : C'est pas toi. Je suis désolée. On se voit au boulot, ok ?
Chez Jason, il est avec une fille.
La fille : Oh c'est tellement bon.
Bill et Sookie font l'amour devant la cheminée.
Sookie : Y a un problème ? (Bill a ses crocs dehors).
Tara rentre chez sa mère.
Tara : Salut Maman.
Lettie Mae : Je savais que tu viendrais.
Retour chez Bill.
Sookie : Fais-le. Je le veux.
Il la mort au cou. Fin de l'épisode.