Scène 1 : Dans les bois – Andy
Andy : Cochon !
Scène 2 : A l’extérieur de chez Sookie – Sam, Daphne, Maryann, Tara, Andy
Il y a une orgie ; les gens dansent et ont tous les yeux noirs. Sam est pris en otage.
Tara (à Sam) : Abandonne-toi. C’est si bon.
Sam : Elle t’a fait quoi ?
Andy arrive.
Andy : Putain de…
Il tire un coup de feu.
Daphne (à Sam qui s’enfuit) : Stop Sam Merlotte.
Sam s’enfuit. Toutes les personnes présentent crient. Maryann va à sa poursuite.
Maryann : Par ici, Sam. Tu as été choisi.
Sam voit une chouette et disparaît ; il s’est transformé. Maryann prend son tee-shirt.
Générique
De retour à l’orgie :
Andy : Bougez pas ! J’ai dit, bougez pas, putain ! Terry ? Qu’est-ce que vous foutez ? Remets ton pantalon. Qu’est-ce que… ?
Scène 3 : Au sous-sol de la FotS – Sookie, Hugo
Sookie : Godric. Godric, vous m’entendez ? Isabel et Eric nous envoient. Godric ! il est là quelque part. j’ai entendu ce qu’ils comptent faire.
Hugo : Tu te souviens, je suis claustrophobe ? Je ne mentais pas. C’est mauvais. Je ne peux pas prendre d’ascenseur, trop exigu. Tu sais, les hôtels qui font les lits très serrés ? Rien que d’y penser, ça me donne envie de hurler.
Sookie : Jésus Christ, l’Exterminateur de Vampires ? Argent et Pieux ? Renvoie-les en enfer ? inciter la haine chez des enfants…
Hugo : Sookie, je n’ai pas le temps de jouer. Je dois sortir d’ici.
Sookie : Respire profondément. Regarde-moi. Ca va aller. On va y arriver, d’accord ?
Hugo : Ok, ok. Je vais bien.
Sookie : Les Newlin savaient qui on était dès notre arrivée. Comme ils savaient pour moi à l’aéroport. Car il y a un traitre dans le nid.
Hugo : Un vampire aiderait la Communauté pour se débarrasser de Godric ?
Sookie : Stan ? Pour être shérif ? Il a de l’ambition, mais ce serait de la folie.
Hugo : Tu l’as vu. Il nous arracherait la gorge pour un regard de travers.
Sookie : Si c’est vrai, Bill et Eric lui feraient bien pire en l’apprenant. Bill a dû sentir ma peur. Il va débouler dans cette église dans un instant.
Hugo : Pourquoi ça n’a pas l’air de te réjouir ?
Sookie : Ces fanatiques vont griller un vampire vieux de 2000 ans devant toute leur congrégation. Qui sait de quoi ils sont encore capables ?
Scène 4 : La chambre d’hôtel de Bill – Bill, Lorena
Bill : Dégage de là !
Lorena : On a tant à rattraper.
Bill : Bouge, maintenant ! Je ne le répéterai pas.
Lorena : Tu as son odeur. Sucrée. Et bon marché. William Compton, tu es toujours si sensible. Certains y voient une faiblesse, mais je trouve ça étrangement mignon. On peut jouer à ça toute la nuit, mais je suis plus forte et plus rapide, alors, à quoi bon ?
Bill : Que fais-tu ici ?
Lorena : Tu me manquais. Ca faisait si longtemps.
Flash back : Los Angeles, 1935
Bill est assis sur une chaise en train de lire.
Bill : Tu rentres tôt.
Lorena : Je déteste les musiciens. Ils sont toujours désespérément joyeux, n’est-ce pas ? Je t’amène un cadeau. (Une femme arrive) Frances, voici Alfred. Alfred, Frances.
Frances : Bonjour.
Lorena : Frances est choriste. Elle a un réel talent. Montre-lui.
Frances : Juste ici ?
Bill : Ce ne sera pas nécessaire.
Lorena : Ne fais pas attention à lui. Il est de mauvaise humeur. Encore. Mais on doit pouvoir trouver un moyen de… le faire sourire.
Bill : Je pensais ce que j’ai dit. Ca suffit.
Lorena : Tu ne peux pas te laisser mourir de faim, chéri. Goûte-la. Elle sent… l’abricot. Tu t’en souviens ?
Bill s’arrête avant de mordre Frances.
Bill : Pars.
Frances s’en va.
Lorena : Tu es un vrai rabat-joie. J’ignore pourquoi je perds mon temps.
Lorena : Pourquoi ? Je ne supporte plus de te voir.
Lorena : Si dramatique. On devrait retourner dans le sud. Cette ville est un désert culturel. Voilà pourquoi on déprime.
Bill : Je ne déprime pas. Je vois clair pour la première fois depuis des années. Je ne ferais plus ça. C’est terminé. Plus de vies innocentes, de lits ensanglantés et de cruauté gratuite.
Lorena : Tu es un vampire. Ils sont de la nourriture. C’est ta nature.
Bill : C’est dans ta nature. Tu as perdu ton humanité et volé la mienne faisant de moi un monstre. Je me suis perdu, et j’aurais ça sur la conscience pour l’éternité.
Lorena : J’oublie parfois comme tu es jeune. Ta conscience, ça te passera. Crois-moi. On va traverser ça, ensemble.
Bill : Je ne serais plus ce que tu veux que je sois.
Fin flash back.
Bill : Si Sookie est blessée par ta faute, je ne m’arrêterai qu’après avoir enfoncé un pieu à travers ce qui reste de ton cœur.
Lorena : C’est vrai. Tu es amoureux… d’une humaine. C’est si tragique que c’en est drôle.
Scène 5 : FotS – Eric, Isabel, Jason, Sarah
Eric : Tu te moques de moi ? C’est ça, la Communauté du Soleil ? Et ça leur armée ? Des gamins apeurés avec des bibles et des arbalètes.
Isabel : Ne les sous-estime pas. Leur mouvement gagne en popularité. Leurs camps sont inondés d’extrémistes tous prêts à mourir pour leur cause.
Eric : Ca peut vite s’arranger.
Isabel : Pas tant que nous ne sommes pas sûrs qu’ils aient Godric.
Eric : Et ton protégé, Hugo, et Sookie ? Ca fait un moment qu’ils y sont.
Isabel : Aucun signe de détresse. Et si Hugo était vraiment en danger, je le saurais. J’ai senti quelque chose, mais c’est passé. Il va bien.
Eric : Dis-moi… qu’est-ce que tu trouves à la compagnie humaine ?
Isabel : Ils ressentent plus intensément que nous. Tout est urgent, excitant. Peut-être, car leur existence est temporaire.
Eric : Oui, ils ne vieillissent pas bien. Tu ne trouves pas l’idée de vieillir malade, infirme, ou autre, repoussante ?
Isabel : Non. Je trouve ça curieux. Comme une expérimentation. Que pense Bill Compton de ton intérêt pour Sookie ?
Eric : Sookie ne m’intéresse pas. Et encore moins l’avis de Bill Compton. Mon seul but est de retrouver Godric.
Isabel : Bien sûr.
Eric : Ne me regarde pas comme ça. Tu crois vraiment ces idiots capables de maitriser un vampire comme Godric ? Et le garder prisonnier ?
Isabel : Stan en est sûr. Je connais Godric depuis longtemps. Difficile de croire que quelque chose puisse le maitriser.
Eric : Rien d’humain.
Jason et Sarah sont dans l’église.
Jason : Ca n’a aucun sens. Comment quelque chose de mal pourrait faire autant de bien. C’est pas une chanson ? Ne pleure pas. C’est de ma faute. Si quelqu’un va en enfer, ça sera moi.
Sarah : Je voulais autant que toi que ça arrive. Mais bizarrement, je ne me sens même pas coupable.
Jason : Alors pourquoi tu pleures ?
Sarah : Parce que je suis si heureuse. Oh, Jason. Je pensais aimer Steve. Mais c’est toi qui m’as fait découvrir ce qu’est vraiment l’amour.
Jason : C’est… intense, hein ?
Sarah : Je sais. Maintenant, ici, avec toi, je ne me suis sentie jamais sentie aussi proche de Dieu. Allez, on y va.
Jason : Oui. Je dois m’entrainer.
Sarah : Oublie l’entrainement. On doit parler à Steve.
Jason : Quoi ?
Sarah : Vœu d’honnêteté, Jason. Ce n’est pas parce que j’ai brisé mes vœux que je vais renier tout ce en quoi je crois.
Jason : Attends un peu. On ne peut pas lui dire comme ça.
Sarah : Si, il le faut. D’une façon ou d’une autre, un jour, Dieu nous pardonnera. C’est le seul moyen d’avoir un futur ensemble.
Jason : Réfléchissons-y un moment. D’un, Steve a des flingues. Il y a la cloison, demain. Deuxièmement, on va être enfermés ici avec Steve et ses flingues, toute la nuit.
Sarah : Mon Dieu, la cloison. La cérémonie matinale. Tu as raison. L’intérêt de Dieu passe avant le nôtre.
Jason : Voilà. Dieu en premier.
Sarah : Mais je te promets, quand je serais là-haut, aux côtés de Steve, c’est à toi que je penserai.
Jason : Oui, et moi à toi.
Sarah : Et dès que c’est fini, on lui dit, d’accord ?
Jason : Tout à fait. J’ai vraiment hâte.
Sarah : Moi aussi.
Scène 6 : Hôtel Carmilla – Hoyt, Jessica, Eric, Stan, Isabel
Hot et Jessica sont au lit en train de s’embrasser.
Hoyt : Je dois te dire quelque chose. Je ne l’ai… je ne l’ai jamais dit à personne. Pas même mon meilleur ami. Surtout pas mon meilleur ami. Je ne l’ai jamais fait. Enfin, avec une fille.
Jessica : Alors avec qui ?
Hoyt : Moi-même.
Jessica : Tu es vierge, alors. Et alors ? Moi aussi.
Hoyt : Vraiment ?
Jessica : Parce que je suis une vampire, je serais une salope ?
Hoyt : Evidemment non. Jamais je ne penserais ça. Je ne pense pas que quelqu’un le soit. Certains veulent juste être avec quelqu’un.
Jessica : J’aurais pu être une salope, s’il n’y avait pas de conséquences. Avec ma copine Laurie, on avait parié en quatrième sur qui la perdrait en premier. Elle est tombée enceinte avant même mon premier baiser. Et mon père était un vieux con. C’est quoi, ton excuse ?
Hoyt : Je voulais attendre, tu vois, rencontrer la bonne. Mais la bonne n’est jamais venue. Et j’avais attendu si longtemps, je me suis dit que je n’allais pas la perdre avec n’importe qui. Me voilà à 28 ans. Et la plupart des filles doivent croire que je suis un genre de gay bisexuel. Je n’ai vraiment rien contre eux. Mais je n’en suis pas.
Jessica : Je ne suis pas la plupart des filles. Ni même une fille, techniquement. Mais si ça te dit, ça sera avec moi.
Hoyt : Ah oui ? Là ?
Jessica : Non, andouille. Pas ce soir. C’est bientôt l’aube. Je me sens mal, si je ne me repose pas.
Jessica : Aucun problème. Ca me va.
Jessica : Mais, on peut se câliner, si tu veux. N’aie pas peur si j’ai l’air… morte.
Eric, Stan et Isabel sont dans le corridor.
Stan : Les rats se sont peut être tirés. Et ont rejoint la Communauté.
Isabel : Fais gaffe. Hugo m’appartient.
Stan : Pitié. Si tu t’en souciais vraiment, on serait déjà à cette église.
Isabel : Sans plan, pas d’échappatoire. C’est pourquoi tu ne seras jamais Shérif, Stan. Tu ne réfléchis pas.
Stan : Et toi, trop trouillarde pour agir. Voilà pourquoi on sert le café de Godric depuis 40 ans. Quant à toi, ils ont ton créateur et ta télépathe, et tu n’as toujours pas bougé.
Eric : Mets-tu ma loyauté en doute ?
Stan : J’essaie simplement de rendre à Godric ce qui lui revient.
Eric : Vraiment ? Je crois que tu as tes propres projets. Tu crois peut être qu’une guerre nous détournera de la vérité. Que ta soif de pouvoir, tu as tué Godric pour sa place.
Stan : Mensonge. Comment oses-tu m’accuser ?
Isabel : Eric, on n’en sait rien. Rien ne le prouve.
Eric : Pas encore. Mais j’en trouverai. Et le cas échéant, il n’y aura pas de pitié. En attendant, vous pouvez rester ici et lorgner son poste. Ou vous précipiter à l’église et tous les tuer. Peu m’importe. Si Godric est mort, rien ne ramènera ce que j’ai perdu.
Scène 7 : Chez Sookie – Tara, Eggs
Tara et Eggs dorment sur le canapé. Tara se réveille.
Tara : Eggs, réveille-toi.
Eggs : Salut, beauté.
Tara : Qu’est-ce qu’on fout sur le canapé ? Comment on y est arrivés ?
Eggs : Aucune idée.
Tara : Tout ce dont je me souviens, c’est qu’on suivait des vêtements dans les bois, comme dans ET. Je ne me souviens même pas être revenue ici.
Eggs : Moi non plus. Ce joint nous a attaqués sévère, on dirait.
Tara : Ca ne m’était jamais arrivé avant, pas avec un seul joint, en tout cas.
Eggs : Ca m’est arrivé quelques fois. C’est du sacré matos, la beuh de Maryann.
Tara : Hier, cet endroit bizarre où tu m’as emmenée, tu ne te…
Eggs : Je ne sais pas ce que c’est, mais ça n’a rien à voir avec la fumette et notre absence.
Tara : On a peut être trop fumé. Peut-être qu’on doit redescendre.
Eggs : Ca me va. Je plane déjà assez avec toi. Ecoute. Tu t’es un peu défoncée, mais ça ne fait pas de toi ta mère.
Tara : Tu as raison. Parfois, on dirait Sookie. Comme si tu en moi.
Eggs : Je te capte, c’est tout.
Scène 8 : Au Merlotte’s – Sam
Sam arrive au Merlotte’s. il rentre dans son bureau et prend un pistolet.
Scène 9 : Felllowship – Sookie, Hugo, Steve, Gabe
Steve : Bonjour. Rafraichissement ? Bien dormi ?
Sookie : Ils viendront nous chercher.
Steve : Je pensais bien. Une jolie fille comme toi doit avoir un vampire pour la sauver. On attendait ça, hein Gabe ?
Gabe : Ouais, on est prêts.
Steve : Depuis longtemps.
Sookie : Vous allez vous faire tuer. Ce n’est pas une menace, c’est un fait.
Steve : Ils vous ont perverti avec leur… avec leur charme et leurs promesses vides, et leur sang corrompu.
Sookie : C’est vous, les pervers. Et vous vous dites chrétiens ? Jésus aurait honte de vous.
Steve : Je crois qu’on va devoir s’accorder sur notre désaccord. Cela dit, on a un peu perdu le contrôle la nuit dernière, et je m’en excuse. Je ne suis pas le monstre que décrivent les medias pro-vampire.
Sookie : C’est ça.
Steve : Je veux juste des réponses et je serais ravi de vous offrir un bon repas et de vous relâcher.
Hugo : Que voulez-vous ?
Sookie : La ferme.
Hugo : Sookie, il faut qu’on sorte. Dis-leur ce qu’ils veulent. Son nom est Sookie Stackhouse, et moi, Hugo Ayers.
Sookie : Hugo, no.
Hugo : Des vampires nous ont envoyés pour retrouver le shérif de la zone 9.
Steve : Sookie Stackhouse, de Bon Temps ?
Sookie : Comment vous savez ?
Steve : Tu es la sœur de… Jason Stackhouse. C’est ça ?
Sookie : Vous connaissez Jason ? Il n’a rien à voir avec tout ça.
Steve : Allez Gabe.
Sookie : Comment vous le connaissez ?
Steve et Gabe s’en vont.
Sookie : Bravo.
Hugo : On est restés là toute la nuit à attendre ton mec. Joue à la demoiselle en détresse, mais moi, je me tire d’ici.
Sookie : Hugo, fais-moi plaisir. Ferme ta gueule.
Sookie (dans sa tête à Barry) : Barry. Barry, tu m’entends ? Tu dois m’aider. Va à l’hôtel, trouve Bill Compton et dis-lui que je suis sous l’église de la Communauté du Soleil. Le shérif est là, quelque part, et j’ai de gros ennuis. Ne m’ignore pas. C’est une question de vie ou de mort. Je t’en prie.
Scène 10 : Hôtel Carmilla, la chambre de Bill – Bill, Lorena
Bill : On doit se reposer.
Lorena : Et dès que j’aurais fermé les yeux tu te précipiteras au soleil et te détruiras pour la sauver ? Je tiens bien trop à toi pour l’autoriser.
Bill : Peut être que je l’aime, mais je ne suis pas suicidaire.
Lorena : Je sais mieux que personne de quoi tu es capable.
Bill : Lorena, c’est insensé. On s’affaiblit. Les saignements ont commencé. Tu es peut-être capable de me tenir éveillé un jour, voire deux, mais pas éternellement.
Lorena : Tu as raison. L’éternité est longue. Mais bon, je suis très patiente.
Bill veut prendre le téléphone mais Lorena le fait avant lui.
Lorena : Qui voulait-tu appeler ?
Bill : Si tu ne veux pas me laisser la retrouver, laisse-moi au moins envoyer quelqu’un qui le fera. Je t’en supplie. Laisse-moi réveiller Eric Northman. Il est à l’origine de la situation de Sookie.
Lorena : Et aussi à l’origine de ma présence. Il veut la fille, William. Laisse-lui l’avoir.
Scène 11 : FotS – Jason, un homme, Steve, Gabe
Jason marche, son sacs en mains.
Jason : Merde, merde, merde.
Un homme qui court : Salut Stackhouse.
Jason : Comment va ? La forme ?
Steven est dans sa voiture, il s’approche de Jason.
Steve : Hey, tu vas où, Jason ?
Jason : Juste faire un tour.
Steve : Avec ta valise ?
Jason : Oui.
Steve arrête la voiture. Gabe en descend.
Gabe : Monte dans la voiture Stackhouse. Monte dans la putain de voiture !
Jason : Ok, ok.
Gabe : Tout de suite. Go.
Scène 12 : La station de police – Andy, Bud
Andy : … Avec un masque de taureau et des serres géantes.
Bud : Des serres ?
Andy : Et ils avaient tous de grands yeux ronds et noir de zombies.
Scène 13 : Chez Sookie – Tara, Eggs, Maryann
Tara et Eggs regardent la télévision quand quelqu’un entre ; c’est Maryann.
Maryann : Bonjour.
Tara : Maryann, ça va ?
Maryann : Fantastiquement bien. J’ai dormi dehors cette nuit, j’ai communiqué avec mon côté animal.
Eggs : Sand déc.’.
Maryann : Ce petit gars gambadait et j’ai pensé : « Miam. Civet de lapin. »
Tara : Pauvre lapin.
Maryann : T’affliger est une excuse pour ne pas célébrer ton bonheur. D’ailleurs… vous avez l’air rayonnant. Qu’avez-vous fait cette nuit ?
Tara : On a juste pioncé, je crois. T’as fait une fête ici pendant notre absence ? Quand on est rentrés, on se serait crus dans une fraternité.
Maryann : J’ai reçu quelques personnes pour un verre. Un problème ?
Tara : C’est la maison de Sookie, elle peut rentrer à tout moment.
Maryann : Quand elle le fera, elle sera ravie que tu aies réparé cette vieille chaudière et que tu aies pris soin de la maison. Tu es une si bonne amie. Carl.
Maryann s’en va.
Tara : Elle est trop bizarre.
Eggs : Je sais. C’est pas génial ?
Scène 14 : FotS – Jason, Gabe, Steve
Steve : Ce qui me fout en rogne, c’est de t’avoir reçu chez moi, et traité comme ma famille.
Jason : Je sais, je suis désolé. C’est juste que… je suis faible.
Steve : Oui, tu l’es. Je t’ai offert une chance de salut, de vivre dans Sa Sainte Lumière, et tu les choisis eux ?
Jason : J’ai eu tort, je… C’est qui « eux » ?
Steve : Arrête la comédie. Je sais qui tu es et pour qui tu travailles.
Jason : La voirie ?
Steve : Très drôle. Je savais bien que t’étais pas un génie. Bon pour obéir, mais pas très main. Mais j’avais tort. Tu es plus sournois qu’un serpent rampant.
Jason : Steve. Mon pote. Tu fais erreur. Tu me confonds avec… quelqu’un d’autre ou je sais pas…
Steve : Dis une prière. Tu vas aller en enfer. Et tu vas y aller aujourd’hui.
Jason : Steve.
Steve : Occupe-toi de lui.
Gabe : Oui, Monsieur. Avance, amoureux des vampires. Allez.
Scène 15 : Au bord de la rivière – Daphne, Sam
Daphne est assise au bord de la rivière. Sam arrive et pointe un pistolet sur elle.
Daphne : Salut, Sam.
Sam : Je te cherchais.
Daphne : Je m’y attendais. C’est pour quoi faire, ça ?
Sam : Approche, et tu le sauras.
Daphne : Tu crois que j’ai peur de mourir ?
Sam : Je sais que tu as peur de Maryann. Ces cicatrices sur ton dos ont fait de toi sa pute ?
Daphne : T’es pas une pute si c’est par amour.
Sam : Arrête de faire comme si tu tenais vraiment à moi.
Daphne : Chéri, je ne parlais pas de toi. On a pris du bon temps, mais…
Sam : Du bon temps ? Je te faisais confiance, putain ! J’ai partagé avec toi seule une part secrète de moi. Comment tu peux faire ça à ta race ?
Daphne : Sam, à une époque, j’étais effrayée et stupide, j’avais honte, tout comme toi. Elle aurait pu me tuer. Je le méritais. Mais elle a vu quelque chose en moi, et elle m’a sauvée, m’a donné une nouvelle vie. Sans peur, sans limites, seulement de l’amour.
Sam : Tuer des gens, leur arracher le cœur, ce n’est pas de l’amour.
Daphne : Tu sais ce que tu es, à côté de Maryann ? Une fourmi. Non, une puce. C’est parfait.
Sam : Si je suis si insignifiant, pourquoi se donner tant de mal pour m’avoir ?
Daphne : Parce que tu lui as déjà échappé. Elle ne peut pas te contrôler. T’as vu ces gens avec de grands yeux noirs se courant après, comme des fous ? C’était l’énergie de Maryann en eux. Elle les contrôle comme des petits avions téléguidés.
Sam : Mais ça ne marche pas sur nous, les métamorphes ?
Daphne : Tous les êtres surnaturels. On résiste naturellement. Elle peut nous forcer à nous transformer et d’autres choses avec les surnaturels, mais pas nous posséder. On doit le rejoindre de notre plein gré, et elle aime… les défis.
Sam : Je ne suis pas un défi. Je suis un homme.
Daphne : Pas tout à fait. Je sue comme un porc. Mon Dieux. Tu te baignes avec moi une dernière fois, Sammy ?
Daphne se déshabille et plonge dans l’eau.
Sam : Elle est quoi ? Qu’est-ce qu’elle est, putain ?
Daphne : Elle est Dieu, nigaud.
Scène 16 : FotS – Hugo, Sookie
Hugo : Hey ! Je dois aller aux toilettes. Laissez-moi sortir !
Sookie (en lui donnant une bouteille d’eau vide) : Tiens. Je me tourne.
Hugo : J’en ai pas besoin. J’ai besoin de sortir d’ici.
Sookie : Hugo, ça n’aide pas. Assieds-toi. Calme-toi.
Sookie touche la main d’Hugo et voit un flash back.
Steve, Hugo et Sarah sont à l’église.
Steve : Louée soit Sa Lumière. Ouvrez vos cœurs.
Hugo écoute Sokie parler avec les vampires à l’hôtel Carmilla.
Sookie : J’infiltre la Communauté du Soleil.
Bill : Non.
Eric : Laisse-la finir.
Hugo (au téléphone) : Ils envoient un espion demain. Je serai avec elle.
Sookie enlève sa main.
Sookie : Toi. C’est toi le traitre.
Scène 17 : Au bord de la rivière – Sam, Daphne
Sam : Maryann n’est pas Dieu.
Daphne : Elle est plus proche de Dieu qu’on ne le sera jamais. Elle a toutes sortes de noms : Kali, Lilith, Isis, Gaia. Mais en réalité, c’est une ménade.
Sam : Putain, c’est quoi, ça ?
Daphne : Selon les Grecs, c’était les servantes de Dionysos. Mais en réalité, elles sont bien plus.
Sam : Dionysos, le dieu du vin ?
Daphne : En tant que patron de bar, logique que tu le connaisses. Mais devine son autre nom ? Le dieu cornu. Tu connais ?
Sam : Satan ?
Daphne : Dionysos, Satan. C’est juste une énergie. Une énergie sauvage comme le désir, la colère, les excès, la violence. Au fond, tous les trucs sympas. Maryann les relevé chez les gens. Elle les canalise, les contrôle. Elle est immortelle, Sam. Elle a toujours été là. C’est inutile de la combattre, tu ne gagneras jamais.
Sam : Je ne la laisserai pas me tuer.
Daphne : Participer à quelque chose de divin, ça vaut bien mille morts. Tu verras.
Sam : Si je me rends, elle s’en ira en les laissant tranquilles ?
Daphne : Ca m’étonnerait. Elle s’amuse trop et la ville est pleine de barjots. C’est comme une pyromane dans une pièce remplie d’allumettes. Va la voir, Sam. Sois gentil. Tu resteras peut-être en vie.
Sam : M’approche pas, putain !
Sam s’en va.
Scène 18 : FotS – Hugo, Sookie, Sarah, Steve, Jason, Gabe
Au sous-sol : Sookie et Hugo.
Hugo : J’étais comme toi. Je pensais avoir l’esprit ouvert, surtout quand Isabel m’a mis dans son lit, le sexe était… génial. Le meilleur que… tu connais ça. Ca rend accro, non ? Etre désiré par une chose si puissante.
Sookie : Je ne suis pas accro.
Hugo : Tu ignores combien tu bouleverses ta vie pour t’adapter à la leur. Tu manques le boulot, tu ne te lèves plus, à l’aube, tu ne supportes plus de les quitter. Tout d’un coup, tu ne te reconnais plus.
Sookie : Tu as rejoint la Communauté parce que t’es incapable de te contrôler ?
Hugo : Je l’ai suppliée de me vampiriser. C’était le seul moyen d’être ensemble, égaux. Mais ils ne veulent pas qu’on le soit. Elle s’est juste servie de moi. Tout comme Bill t’utilise.
Sookie : Tu ne le connais pas.
Hugo : Lui et ses potes te font faire leur sale boulot. Une télépathe, c’est un sacre trophée pour un vampire.
Sookie : Tais-toi.
Hugo : Ils ne se soucient que des leurs. J’ai rejoint la Communauté pour ça.
Sookie : Alors, si tu comptes autant pour les Newlin, pourquoi t’es encore ici ? Sois réaliste, Hugo. Pour eux, tu n’es qu’un traitre de crocpuleur.
Hugo : Gabe. Gabe, elle sait tout. Tu peux me laisser sortir. Y a quelqu’un ! allez, laissez-moi sortir !
Sookie : T’es super important pour eux, on dirait.
A l’extérieur de l’église, Sarah accueille des gens.
Sarah : Bienvenue. Ravie que vous soyez là. Louée soit Sa Lumière. Joli pyjama. Simon, Julia. Votre premier cloitre, non ? il me tarde aussi. Amen.
Steve arrive.
Steve : Chérie, tu es superbe !
Sarah : Toi aussi. Je t’avais dit qu’il serait parfait.
Steve : Je dois te parler en privé. A propos de Jason Stackhouse.
Sarah : Bien sûr.
Jason et Gabe sont dans les bois.
Jason : Je suis un bon soldat de Dieu, je t’assure, mec, il doit y avoir erreur.
Gabe : Tu m’étonnes, qu’il y a erreur. Ca a commencé quand ta mère a écarté les jambes pour vous faire sortir, toi et ta pute de sœur.
Jason : Ne t’avise jamais plus… de parler de ma sœur.
Gabe : T’as rien de mieux, baiseur de frangine ?
Ils se battent.
Jason : Voilà ce que j’ai de mieux, tête de nœud.
Jason s’enfuit.
Scène 19 : Au Merlotte’s – Lafayette, un fille, Tara, Eggs, Arlene, Andy, Sam
Lafayette est dans la salle de bain.
Lafayette (au téléphone) : Oublie ce que je t’ai dit. Faut vivre au présent, poupée.
Fille au téléphone : Je ne sais pas.
Lafayette : Je suis de retour et j’ai un méchant produit.
Fille : Je sors de désintox.
Lafayette : Oui ou non, ma douce ? Cette merde s’écoule mieux que les beignets dans une cure d’amaigrissement.
Fille : Je peux prendre une demi fiole.
Lagayette : Ok.
Tara et Eggs s’embrassent au-dessus du bar. Arlene arrive.
Arlene : Eggs, Tara, vous avez vu Sam ?
Tara : Il a disparu toute la journée avec l’employée du mois.
Arlene : Merci mon Dieu, Papa Noel et Krishna. (A Eggs) Je te l’emprunte.
Tara (à Eggs) : Attends-moi.
Eggs : Ok.
Arlene et Tara vont dans la salle de bain. Lafayette y est.
Arlene : Te gêne pas ! Y a écrit « dames ».
Lafayette : Alors vous foutez quoi ici, les poufs ?
Tara : Fais gaffe à toi, pétasse.
Lafayette : Elle le fait. Elle est superbe.
Tara : Et ta jambe ?
Lafayette : Super. Quoi ? J’ai un système immunitaire puissant.
Tara : T’as puissamment envie de crever, oui. On en reparlera plus tard.
Lafayette s’en va.
Arlene : Oh, Tara. Je crois avoir fait quelque chose de mal. De très mal.
Tara : Venant de toi, ça fait peur.
Arlene : Terry et moi, on a, tu sais…
Tara : Baisé.
Arlene : Non. Dieu sait que j’ai tout essayé. L’huile de massage, la lingerie coquine, mais dès qu’on dépasse le stade du baiser, il s’enfuit comme s’il avait le feu aux fesses.
Tara : Viens-en aux faits.
Arlene : Alors, hier soir, j’avais pensé à le faire boire un peu, pour le détendre et ça semblait bien fonctionner et puis, le trou noir.
Tara : Le trou noir ?
Arlene : Ca ne m’étais pas arrivé depuis le lycée. En fait… je crois que je… me le suis un peu fait, un peu malgré lui, peut être ?
Tara : Tu me dis que tu as violé Terry ? Comment ça se peut ?
Arlene : J’en sais rien ! Mais il s’est comporté bizarrement, au réveil. Pire que d’habitude. Et… il y avait des signes révélateurs de… tu vois ?
Tara : Et tu ne te souviens de rien ?
Arlene : Non.
Lafayette et Eggs, au bar.
Lafayette : Tu vois, c’est pas juste, putain.
Eggs : Pardon ?
Lafayette : La première fois de ma vie où je ne me fourre pas dans les emmerdes… et faut que ça me tombe dessus. Regarde-toi. Merde. Rien de bon ne peut sortir de quelque chose d’aussi sexy.
Eggs : Tu dois être Lafayette. Moi, c’est Eggs.
Lafayette : Le Eggs de Tara ?
Tara : C’est nul. Tu t’appelles Benedict. Pourquoi pas Ben ?
Lafayette : Ou Bicte.
Tara : Fais gaffe.
Lafayette : Satan et son chapeau du dimanche. Je te le dis, Satan avec son putain de chapeau du dimanche.
Andy arrive, saoul.
Andy : Terry. Terry Bellefleur. Sors d’ici. Je vais te botter le cul, à en chier des bottes
Tara : Andy, qu’est-ce que tu as eu bras ?
Andy : Je ne te parle pas, adoratrice du Malin. Je t’ai vue la nuit dernière. Et vous tous.
Tara : Tu nous as vus quoi ?
Andy : Mais bien sûr, démens. Fous-toi de l’autre taré bourré, mais je sais ce que j’ai vu. Terry.
Arlene : Il n’est pas là. Tu veux que je l’appelle ?
Andy : Ta gueule, la zombie. Je vous emmerde tous, bande de zombies. Transformer ce village en orgie démoniaque. Ca va cesser. Ca cessera, même si ça doit être ma dernière action.
Andy s’en va.
Arlene : Vous avez senti ?
Eggs : Au moins, on ne s’ennuie jamais ici. Je repasse après ? Salut Sam.
Eggs s’en va.
Arlene : Sam. On dirait que tu viens de voit un fantôme.
Scène 20 : Hôtel Carmilla – Hoyt, Jessica
Hoyt : Hey. C’est juste… pour décorer. J’ai pris ça au magasin de souvenir, en bas. Parfumée au sang. Mais pour moi, ça sent la soupe. Tu aimes ?
Jessica : C’est parfait.
Hoyt : C’est ce que je voulais. Car tu es parfaite, et ta première fois doit l’être, tout comme toi.
Jessica : Hoyt. Enlève ton pantalon.
Hoyt : Ok.
Scène 21 : FotS – Jason, Sarah
Jason court dans les bois. Une voiture arrive derrière lui.
Jason : Putain. Merde !
Sarah : Jason !
Jason : Sarah ?
La voiture s’arrête. Sarah en descend.
Jason : Dieu merci, c’est toi. Je cours depuis des heures. Steve et Gabe, ils sont devenus fous. Ils ont essayé de me tuer. Sarah, non.
Elle tire sur lui. Il s’effondre.
Scène 23 : Au bord de la rivière – Daphne, Maryann, Eggs
Daphne est au bord de la rivière. Maryann arrive.
Daphne : Enfin. Tu m’as manquée.
Maryann : Merci pour tout.
Eggs arrive. Il a les yeux noirs. Il poignarde Daphne.
Scène 23 : FotS – Sookie, Hugo, Gabe
Gabe arrive au sous-sol.
Hugo : Gabe. T’as quoi au visage ? Elle sait tout, ce qui ne serait jamais arrivé si tu ne m’avais pas enfermé avec une foutue télépathe. Le révérend doit savoir qu’il faut me protéger.
Gabe frappe Hugo.
Gabe : Tu veux une protection crocpuleur de mes deux ? Ca te va comme protection ? Tiens, encore un peu de protection.
Sookie : Arrêtez !
Gabe : Toi et ton abruti de frère pensiez me baiser comme ça ? Tu y croyais vraiment ?
Sookie : Enlevez vos sales pattes de moi !
Gabe : Quoi ? Ceux de ton espèce ne te méritent pas ? Et si je te montrais à côté de quoi tu passes ?
Scène 24 : Hôtel Carmilla : Bill, Lorena, Barry, Eric
Bill sens que Sookie est en danger.
Lorena : … il y a de cela dix ans, à Miami. Les prostituées sont belles de nuit, et les touristes allemands, délicieux. Ouvre cette porte et c’en est fini de toi.
Flash back :
Lorena : Je t’ai tout donné. Tout ! Tu balances tout, en gémissant sur ce que tu as perdu. Tu me dégoutes !
Bill : Alors, laisse-moi partir.
Lorena : Non. Je t’ai créé, tu m’appartiens.
Bill : Tu sais que je ne t’aime pas.
Lorena : Tu n’as jamais essayé.
Bill : Ca fait des décennies que j’essaie ! Je me hais d’avoir fait tout ça pour toi. Dieu me garde, j’ai tué des innocents pour te prouver mon amour. Mais je me voilais la face. C’est faux, je ne peux pas, je ne t’aimerai jamais.
Lorena : Des hommes ont tout bonnement donné leur vie pour passer une seule nuit avec moi. Qu’ai-je d’autre à offrir ? Alors, qu’attends-tu de moi ?
Bill : Le choix. Laisse-moi partir.
Lorena : Sans moi, tu serais seul… à jamais.
Bill : C’est toi qui a peur. Tu es la créature la plus triste, la plus seule que j’ai rencontrée.
Lorena : Comment oses-tu ? Tu me hais tant que ça ?
Bill : Laisse-moi partir.
Lorena : Je ne peux pas vivre sans toi.
Bill : Il faudra bien.
Lorena : Arrête. En tant que créateur… je te libère.
Fin flash back.
Bill : Tu m’as libéré. Nous ne sommes plus liés. Qu’y gagnerais-tu ?
Lorena : Tu te ridiculises avec cette fille. Vous n’avez pas d’avenir commun. Tout le monde le sait, sauf toi. Un jour, tu verras ça pour ce que c’est réellement : une preuve d’amour.
Quelqu’un tape à la porte.
Lorena : Oui ?
Barry : Un message pour Bill Compton.
Lorena : Désolée, il est occupé. Je serais ravie de transmettre un message.
Barry : Sookie Stackhouse est dans le sous-sol de la Communauté du Soleil. Elle y a vu le shérif, il aurait des problèmes.
Eric écoutes la conversation depuis sa chambre.
Bill (dans sa tête) : Sookie, tu es là ? C’est le dernier service que je rends à toi et tes amis vampires, et même…
Quelqu’un le tire et le fait entrer dans une chambre.
Scène 25 : FotS – Sookie, Hugo, Gabe, Godric
Gabe : Montre-moi comment tu cries devant cette grosse queue de vampire. Crie pour moi, bébé.
Quelqu’un tire gabe et l’éloigne de Sookie.
Sookie : Godric ?